mardi 29 janvier 2008

SANTE-TOGO :Les séropositifs s’inquiètent de l'indisponibilité des ARV





Des ruptures de stocks des anti-rétroviraux (ARV) sont constatées depuis plusieurs mois au Togo où quelque 6.000 malades du SIDA ont accès à ces traitements dont 3.000 pris en charge par l’Etat et 3.000 autres par le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, selon le ministère de la Santé.

Plus de 13.000 autres malades attendent de bénéficier de ces ARV qui prolongent la vie des personnes vivant avec le VIH/SIDA, selon la même source.

"Nous sommes très inquiets de la situation qui prévaut dans notre pays en ce qui concerne la disponibilité des ARV qui connaissent d'incessantes ruptures de stocks", a déclaré à IPS, Augustin Kokouvi Dokla, président du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH au Togo.

Les malades, qui ne sont pas pris en charge par l'Etat togolais et le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, achètent les ARV -- exonérés de taxes depuis huit ans -- à des prix variant entre environ 10 dollars et 182 dollars par mois en fonction des produits.

"Nous sommes à bout de souffle", affirme Dokla, soulignant que les médecins ont toujours conseillé aux malades de ne pas arrêter le traitement qui est pourtant perturbé par les ruptures répétées de stocks des ARV.

"En principe, nous ne devons pas arrêter le traitement car cela provoque des résistances qui compliquent notre état de santé", a expliqué à IPS, Marie Afi* qui une personne vivant avec le VIH (PVVIH).

De son côté, Kofi Kossi*, une autre PVVIH, ajoute : "Aucune garantie ne nous est donnée sur la disponibilité des médicaments au cours de cette nouvelle année". Il estime que les PVVHI doivent renforcer leurs actions de mobilisation pour exiger la mise à disposition permanente des ARV.

L'année dernière, plusieurs personnes vivant avec le VIH/SIDA ont organisé un sit-in devant le siège du parlement togolais, à Lomé, la capitale, pour réclamer des ARV. Et quelques jours après, un stock de médicaments a été réceptionné et mis à la disposition des malades.

Ce stock était la livraison d'une commande d’ARV en provenance de l'Inde et lancée depuis le 22 juin 2007, selon la directrice de la Centrale d’achat de médicaments essentiels et génériques (CAMEG). Mais la livraison, qui était prévue le 14 août, a été faite plus tard, la firme pharmaceutique indienne ayant enregistré un retard.

Mais pour Dr Mamessilé Assih, directrice de la CAMEG du Togo, la situation est en train d'être gérée. "Les autorités ont pris toutes les dispositions pour que les médicaments soient disponibles", a-t-elle indiqué à IPS. Dr Assih affirme que de nouvelles commandes d’ARV plus consistantes ont été déjà effectuées en Inde pour éviter d’autres ruptures.

Selon elle, les incessantes ruptures des ARV constatées depuis plusieurs mois dans ce pays d'Afrique de l'ouest résultent d'un manque de financement durable.

"Le grand problème que nous avons concerne la mobilisation des ressources pour passer les commandes", a déploré Dr Assih, expliquant que le Fonds mondial de lutte contre le SIDA était le seul partenaire important du Togo pour l'approvisionnement en ARV.

Le stock d'ARV financé par le Fonds mondial est arrivé à rupture en janvier 2007; et à cause du gel de ses subventions d'un montant de 14,1 millions de dollars pour une période de trois ans, le fonds n'a plus renouvelé l'achat des ARV pour le Togo. La dernière subvention avait été accordée en 2004 pour trois ans avant le gel.

Pour motiver sa décision de suspension du financement, le Fonds mondial a évoqué des ''manquements et irrégularités'' constatés dans la gestion des ressources par le bureau du Togo du Programme des Nations Unies pour le développement qui était depuis 2003, le bénéficiaire principal des subventions. Selon le fonds, les irrégularités sont liées à la qualité des données fournies et à un écart de 20 pour cent entre les objectifs fixés et ceux qui sont atteints.

En novembre 2007, pour la deuxième année consécutive, une demande de financement du Togo a été rejetée. Toutefois, malgré l'arrêt des subventions, le Fonds mondial continue par soutenir l'achat des ARV pour les 3.000 malades qu’il a pris en charge.

Mais pour faire face aux difficultés du moment, Dr Assih estime qu'une forte implication des autres partenaires au développement du Togo est nécessaire dans l'approvisionnement du pays en ARV.

"Le gouvernement n'est pas resté les bras croisés face à ce problème", a déclaré, pour sa part, Charles Kondi Agba, le ministre togolais de la Santé. Selon lui, le gouvernement togolais a débloqué l'année dernière un fonds d'urgence d'environ 366.000 dollars pour l'achat des ARV.

Le gouvernement consacre chaque année plus de 341.000 dollars à la lutte contre le VIH/SIDA, selon le ministère de la Santé.

Par ailleurs, selon le ministre, le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé, président du Conseil national de lutte contre le SIDA, s'est engagé à financer pour plus de 18 millions de dollars les actions de lutte contre le SIDA pour les quatre prochaines années. "C'est dire que les plus hautes autorités du pays ont pris à cœur le problème du VIH/SIDA en mettant des moyens conséquents", a souligné Agba.

Simplice Anato, président d'Arc-en-ciel, une organisation non gouvernementale basée à Lomé, estime toutefois que "Ces ruptures de stocks ont de graves conséquences sur les actions de prévention du SIDA. Cela fait que les gens n'ont plus le courage de faire le test de dépistage du SIDA", a-t-il ajouté.

Un rapport sur les indicateurs de base résumant les activités réalisées dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA au Togo, validé la semaine dernière à Lomé, révèle que 15,5 pour cent de la population togolaise âgée de 15 à 49 ans ont déclaré avoir subi le test de dépistage en 2007 pour connaître leur statut sérologique.

Selon le rapport, le nombre total des personnes vivant avec le VIH est d'environ 110.000 avec une prévalence qui est passée de 5,8 pour cent en 2001 à 4,7 pour cent en 2004, et à 3,2 pour cent en 2005 et 2006.

Le nombre de cas cumulés de SIDA déclarés de 1987 jusqu'à la fin de 2005 est estimé à 20.676 au Togo pour une population de cinq millions d'habitants, selon le ministère de la Santé.

(* Certains noms dans cet article ont été changés pour protéger l'identité des personnes concernées). (FIN/2008)

Noël Kokou Tadégnon in INTER PRESS SERVICE NEW AGENCY

lundi 21 janvier 2008

Adébayor meilleur joueur africain de l’année 2007, selon 42 % des auditeurs de la BBC

L’attaquant togolais d’Arsenal (D1 anglaise), Emmanuel Adébayor, a été désigné par 42 % des auditeurs de la chaîne britannique BBC, meilleur football africain à l’issue d’un vote qui l’a mis au prise avec quatre autres footballeurs africains évoluant en Europe, a appris APA de bonne source.

Le Togolais, auteur d’un bon début de saison dans le championnat anglais avec 13 buts devance dans ce cadre de ce «Prix BBC du Footballeur africain de l’année 2007» l’Ivoirien Didier Drogba (Chelsea, D1 anglaise), classé deuxième, le Ghanéen Michael Essien (Chelsea), troisième, le Malien Frédéric Kanouté (FCSéville, D1 Espagne), quatrième et le Camerounais Samuel Eto’o (FC Barcelone, D1 Espagne), cinquième et dernier.

Après l’établissement de la liste des cinq nominés par des journalistes sportifs de tous les pays d’Afrique qui se sont appuyés sur la classe, le talent, la technique, la constance dans les résultats et le fair play, les auditeurs de la BBC ont voté depuis le mois de décembre par message court, SMS envoyés à partir de leur téléphone portable.

Et leur choix a porté sur Emmanuel Adébayor.

Le Togolais qui ne figure pas, par ailleurs, dans la liste des trois nominés pour le «Ballon d’or» africain, 2007 pourra donc se consoler avec ce sacre.

La presse sportive togolaise rapportait déjà en début de semaine que l’attaquant togolais a reçu le «Soulier d’or» de Barclays, le sponsor officiel du championnat de première division anglaise pour avoir été le premier à marquer 12 buts en début de saison.



Source: Agence de presse africaine (APA), Lomé, Togo, 19 janvier 2008)

Lancement du festival annuel de la culture Tem à Sokodé

Il n’est point besoin de démontrer le poids et les bienfaits de l’apport des Togolais de la diaspora dans l’économie du Togo, pendant les longues années de sevrage de l’aide internationale. Cet apport a permis non seulement au pays de résister à tout aléa mais aussi à des familles de survivre. Cet apport restera tout aussi déterminant pour la relance d’une économie asphyxiée, même après la reprise de la coopération avec l’Union Européenne et avec celle de divers bailleurs de fonds. Cette diaspora n’entend pas être uniquement présente sur le terrain de la politique ou de l’économique. Et bien sûr, sur celui du respect des droits de la personne humaine. Elle veut également s’investir sur le volet culturel. En effet, la culture n’est-elle pas, elle aussi un levier incontournable du développement social et économique d’un peuple, d’un pays?
C’est donc afin de rechercher les voies et moyens pouvant leur permettre d‘avancer, en collaboration avec leurs sœurs et frères du pays et d‘ailleurs, que la Coordination pour la création à Sokodé d´un festival culturel annuel dénommé « Festival Kétékpé » s’est retrouvée une fois encore le Samedi 12 Janvier dernier à Wuppertal. Cette rencontre a été également pour l’assistance l’occasion de prendre connaissances des diverses réactions positives et encourageantes et des propositions enregistrées de toute part, suite au lancement de l’idée d’organisation du Festival.

Un seul thème avait retenu l´attention de la Coordination : l’approfondissement des idées de base de la création d’un tel FESTIVAL.

Ces idées avaient été répertoriées le 15 décembre 2007 dans la même ville lors de la première rencontre à laquelle avaient pris part plusieurs compatriotes manifestement intéressés par le projet. Essentiellement bâti autour de la musique Kétékpé, ce Festival se veut être le miroir de la richesse culturelle du Togo en général et du peuple Tem en particulier.

Le principal souci des initiateurs de ce projet reste donc la revalorisation de leur patrimoine culturel, l’éclosion des artistes traditionnels, le recensement, la conservation, la modernisation et la transmission si possible de ce patrimoine aux générations futures.
...........

Face à ce retard, un groupe d’hommes et de femmes, se recrutant aussi bien au Togo qu’au sein de la diaspora, tous amoureux du rythme Kétékpé et soucieux d’oeuvrer pour sa promotion est entrain de voir le jour. Son objectif: lancer le mouvement Kétékpé en organisant tous les ans à Sokodé un Festival international non seulement pour la promotion de la musique kétékpé, mais aussi pour l'ensemble des genres musicaux de la région.

Cette manifestation regroupera des groupes de Tchaoudjo, Assoli, Fazao et ceux de la diaspora, à savoir: d’Anié, de Kpalimé, de Lomé, de Badou... Elle s'ouvrira également aux autres genres musicaux, tels que:

Barago, Kpéndjéwiya, Dikpindidama, Kéwo, Takai... Foyissi, Gbalayo, Goumbé, Takayi, Kéwo, Toumbé, Tôrra, Adossa, etc…

REJOIGNEZ-NOUS À L´ADRESSE SUIVANTE
Mail: festvaltogo@yahoo.fr

La coordination du festival au niveau de la diaspora se présente comme suit :
Coordinateur Général : Bassirou Ayéva
Coordinateur Général Adjoint, Ali Akondoh
Coordinateur chargé du Secrétariat, Ouro Djikpa Tchatikpi
Coordinateur chargé des Finances, Mr Tchatikpi Tchagandi
Coordinateur chargé du Partenariat et des relations Extérieures, Ali Tchassanti
Coordinateur chargé de l’organisation, Seidou Arimy
Coordinateur adjoint à l’organisation chargée des adhésions Tchakpedeou Ourobou.
Allemagne 19 janvier 2008 pour togoforum .com et infostogo .de, Ouro-Sama Chariffou

Source: Tribune TOGOFORUM

dimanche 20 janvier 2008

Près de 16 % des adultes ont subi le test de dépistage du SIDA en 2007 au Togo

Quelque 15,5% de la population togolaise âgée de 15 à 49 ans ont subi en 2007 le test de dépistage du VIH/SIDA au Togo, indique un rapport sur les indicateurs de base qui résume les activités réalisées dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA au Togo, dont APA a obtenu une copie.

Selon le document, la situation épidémiologique du Sida au Togo présente un taux de prévalence de 4,7% en 2004 contre 3,2% en 2005 et 2006.

Il était de 4,7 % en 2003 contre 4,6 % en 2004 et 4,2 % en 2006 chez les femmes enceintes âgées de 15 à 49 ans et de 53,9% en 2003 et 44,5% en 2006 chez les professionnels du sexe à Lomé.

Les populations mobiles le long du corridor entre la frontière Ghana-Togo et Togo-Bénin enregistrent un taux de prévalence de 6,7% alors qu’il était de 14,7% en 2002 et 9,7% en 2006.

Par ailleurs, le rapport a révélé que 85,2% des dons de sang sont soumis à un dépistage.

Selon le rapport, 70 structures réparties dans 26 districts sanitaires du pays offrent la prise en charge médicale des patients par les antirétroviraux (ARV).

Le document indique que 16 établissements scolaires sur 7124 ont consacré au moins 10 heures d’enseignement relatif au VIH alors que 38% des jeunes croient que le VIH peut se transmettre par piqûre de moustiques.

Le Togo a initié plusieurs actions de prévention et de lutte contre la pandémie au cours de ces dernières années.

Le premier cas de VIH a été découvert au Togo en 1987.


NT/aft/APA
16-01-2008

lundi 14 janvier 2008

Tata Avlessi optimiste avant sa comparution devant le TAS, le 18 janvier

L'ancien président de la Fédération togolaise de football (FTF), Tata Avlessi, suspendu à vie par la Confédération africaine de football (CAF), pour «corruption d'arbitres», se dit «optimiste» par rapport à un appel introduit auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui sera examiné le 18 janvier prochain à Lausanne, en Suisse.

«Tout comme beaucoup de mes compatriotes, je suis optimiste», a dit dans un entretien, vendredi soir, à APA Tata Avlessi, en référence à l'appel interjeté à la suite de sa suspension.

Suspendu à vie de toute activité liée au football et interdit de stade par le jury d'appel de la CAF, Tata Avlessi a saisi le Tribunal arbitral du sport basé à Lausanne, en Suisse.

Ayant dans un premier temps interjeté appel à la suite de sa suspension pour huit ans infligée, le 4 juillet dernier, par le Comité de discipline de la CAF pour «corruption d'arbitres» lors de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) cadets, disputée en mars dernier à Lomé, au Togo, l'ancien président de la FTF avait vu sa peine alourdie.

Tata Avlessi sera auditionné, le 18 janvier 2008, tout comme trois autres Togolais, Cessi Attivi, ancien arbitre de football suspendu à vie par la CAF dans la même affaire, Kokou Amessi, président de la commission centrale des arbitres de la FTF, et Espoir Komlan Assogbavi, ancien secrétaire général de la FTF, invités à comparaître devant le TAS en qualité de témoins.

Avlessi a indiqué se rendre la Lausanne au nom du Togo. «Ce n'est pas Tata Avlessi seul qui a besoin d'être blanchi dans cette affaire, mais tout le Togo», a-t-il précisé, indiquant que le TAS est composé de «grands juges qui diront le droit».

«Nous allons remporter cette victoire et je suis sûr que cette victoire ramènera la paix dans la famille du football togolais», a-t-il ajouté.

Depuis la suspension de Tata Avlessi, la FTF connaît une crise de succession qui a poussé la Comité national olympique togolais (CNOT) à mettre en place, le 26 juillet 2006, un Comité provisoire de gestion pour organiser un nouveau congrès électif.

SOURCE: TOGO - 11 janvier 2008 - APANEWS IN JEUNE AFRIQUE

samedi 12 janvier 2008

TOGO: Séances de plaidoiries dites gratuites

Pour éviter la surpopulation carcérale et une trop longue mise en détention avant un jugement, le procureur de la République du Togo, Robert Bakaï, et le Barreau ont lancé une initiative originale.

Pendant deux semaines se sont succédées des séances de plaidoiries dites gratuites qui concernaient des individus en détention provisoire à la prison civile de Lomé pour des actes de petite délinquance.


« Nous avons voulu accélerer la procédure judiciaire pour un certain nombre de délinquants, notamment ceux impliqués dans des affaires simples de flagrant délit », a expliqué Robert Bakaï qui a également souligné que ces plaidoiries s'inscrivent dans un programme de modernisation de la justice.

La prison civile de Lomé est conçue pour 500 prisonniers, mais plus de 2000 y sont incarcérés actuellement.

Republic of Togo (Lomé)

11 Janvier 2008
Publié sur le web le 11 Janvier 2008

lundi 7 janvier 2008

FOOTBALL: LE TOGO SOLLICITE L'EXPERTISE FRANCAISE

LE SPORT ROI EST MALADE AU TOGO.

Et le nouveau Ministre togolais des Sports , Mr Antoine FOLLY , souhaite redonner à ce sport ses lettres de noblesse.

C'est pour celà que deux experts français ont été sollicités:
Lisez plutôt:

''Michel Hidalgo en sauveur du foot togolais ?

L’ancien sélectionneur français, Michel Hidalgo (ancien directeur technique de l’Olympique de Marseille), a été appelé par la Fédération togolaise de football pour l’assister sur deux dossiers urgents. D’une part le recrutement d’un nouvel entraîneur (le contrat de Stephen Keshi a expiré fin 2007) ; d’autre part la mise sur pied d’une direction technique professionnelle.
M. Hidalgo est accompagné par l’ancien international Gerald Solaire.

Au Togo, le foot est dans un piteux état depuis un an. A l’affaire des primes des joueurs lors de la Coupe du monde 2006 s’est ajouté la condamnation du nouveau président de la FTF, Tata Avlessi, pour corruption d’arbitre.

Pour le moment, la Fédération est administrée par un comité provisoire et la Confédération africaine de football fournit ses conseils pour le restructuration de l’institution.

Michel Hidalgo connaît bien le foot africain. En 2004, il a été le
sélectionneur de l'équipe nationale du Congo.


Publié le 7 janvier 2008 SUR REPUBLIQUE OF TOGO

PROMOTION DE LA CULTURE: LE BÉNIN , UN EXEMPLE

La culture est l'âme de tout peuple.
Elle est devenue source de vie (économique, spirituelle...) de bien de société.
Lisez ce article sur Festival international du théâtre du Bénin (Fitheb du 22 au 30 mars 2008)

Bonne continuation et plein succès à cette initiative.

La 9ème édition du Festival International de Théâtre du Bénin accueillera, au début du printemps 2008, nombre de pièces africaines se voulant les meilleures créations de notre continent, mais également des troupes venant d’autres contrées telles l’Europe, le Liban, le Brésil, Haïti etc. Bien que la programmation officielle ne soit pas encore disponible, les organisateurs ont déjà établi un pré-programme de choix.

Les participants au FITHEB pourront voir «A la maison» (Togo-France-Quebec), «Allo ! L’Afrique» (Côte d’Ivoire), «Cia Etnica» et «Membros» (Brésil), «Egble Maku» et «Drôles de gueules» (Bénin-France), «Elf, la pompe Afrique», «Et si l’homme…», «Immortelle exception», «Apprentissage de la mémoire» (France), «Ida, monologue déchet» (Haïti), «Jaz» et «L’invicible» (Belgique), «Procès de l’oreille rouge» (Bénin-Cameroun), «Les animaux dansent», «Monne, outrages et défis» et «La geste des étalons» (Burkina Faso), «Plasticization !» (Afrique du Sud), et «24h dans la vie d’une femme» (Sénégal-Suisse). Les troupes bénino-béninoises restent encore à être sélectionnées.
Le FITHEB, à l’instar des éditions précédentes, se déroulera dans les principales villes du pays, à savoir Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey et Ouidah, et restera fidèle à son credo «un lieu de créativité et d’excellence ; une vitrine privilégiée de ce qui se fait de mieux sur le continent en matière de théâtre».

Outre le théâtre, la danse, la musique, les arts plastiques et d’autres aspects artistiques et culturels devraient être au rendez-vous. L’expérience du village du FITHEB devrait également être rééditée. Il s’agit d’un point de convergence sis à la place du souvenir (ex-place des martyrs) de Cotonou où public, artistes se rencontrent et échangent d’autant plus que le déjeuner et le dîner y seront servis aux festivaliers.

L’édition 2008 devrait apporter de grandes innovations à cette biennale. Tout d’abord, il y a eu «Cotonou-Paris», un pré festival riche qui a eu lieu en juillet/août 2007 et qui a réuni une quarantaine d’artistes afin d’échanger «entre créateurs du nord et du sud et contribué à maintenir la flamme du FITHEB» en attendant la prochaine édition.
Le FITHEB a également proposer une formation au profit des jeunes auteurs, comédiens et/ou metteurs en scène, organisée en avril/mai 2007 au siège même du festival ainsi qu’au Centre Culturel Français de Cotonou, en partenariat avec la Comédie de Saint Etienne et Ecritures Vagabondes (France). Une formation au profit des régisseurs de spectacles en son et lumière ainsi qu’une série d’ateliers de danse est envisagée avant l’édition 2008, dont les meilleures créations devraient être programmées pour le festival.

D’autre part, un ou deux projets de création de théâtre portés par des créateurs béninois et/ou africains seront soutenus par le FITHEB et invités à la biennale de 2008. Quant au projet «Théâtre dans la cité», il permettra de «stimuler la création théâtrale en donnant aux compagnies locales l’occasion de créer et de représenter au siège du FITHEB et dans les principales villes du pays leurs œuvres inédites. Les meilleurs spectacles devraient être aussi au programme. Ce projet permettrait, par ailleurs, au plasticien Dominique Zinkpè de s’associer au FITHEB 2008 pour présenter un spectacle déambulatoire dans les rues de Cotonou et des autres villes d’accueil du FITHEB. Ce spectacle regroupera cinq sculptures monumentales qui circuleront selon un itinéraire et une scénographie précis.

Les organisateurs désirent faire entrer le quatrième art dans les maisons et les entreprises avec le concept «A la maison». Il s’agit de spectacles légers et nomades se jouant à domicile ou en entreprises.
Le FITHEB proposera également des rencontres professionnelles et ateliers thématiques,des ateliers de réflexion et de formations et des lectures scéniques.

SOURCE: GRIOO

APE et recolonisations : Poison européen contre médiocrités africaines

APE et recolonisations : Poison européen contre médiocrités africaines
29/12/2007 sur

Les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique bénéficiant d’accords tellement préférentiels avec l’Union européenne qu’ils n’ont cessé de s’appauvrir depuis qu’ils les ont signés sont sommés de signer de nouveau une mouture européenne devant les lier par "libre-échange" à cette région opulente du monde. Les fameux Accords de Partenariat Economique. Un enjeu que tous les pays d’Afrique semblent prendre au sérieux, brusquement et avec une poussée d’urticaire généralisée, la date butoir pour obtempérer à l’UE étant fixée au 31 décembre 2007. Une date pourtant connue depuis des années …


Entre 1975 et 2000 les relations économiques liant les échanges africains et européens étaient régies par un système dit de préférences tarifaires, sur le papier, faisant bénéfice à l’Afrique des exemptions et réductions de droits de douanes les plus avantageux au monde à l’entrée de l’Union européenne, assortis de plus d’aide au développement. 30 ans plus tard les économies africaines dotées de tant de "préférences" ont dégringolé le plus vite et le plus loin comparativement aux autres régions du monde ; elles sont au plus bas dans la réalité existentielle humaine, vidées de l’essentiel, exsangue, bouffées par une dette criminelle et fantôme, comptable, que les peuples n’ont jamais ni consentie ni avalisée démocratiquement ni encore moins vue se transformer en biens collectifs durables. L’Union européenne qui a continué sa construction sans rien demander à personne, surtout pas aux Africains qui s’obstinent dans la démarche contraire, démantèle l’ancien système tarifaire qui lui était avantageux pour un autre qui lui sera au moins aussi avantageux -utilitarisme oblige- en imposant un accord de libre-échange à l’Afrique, suivant des modalités processuelles codifiées par elle.


Les effets mécaniques d’un accord de libre-échange sont ce qu’il y a de plus évident pour les Africains placés en situation de cumuls de handicaps et d’asymétrie historique aggravée : prédation des ressources africaines, paupérisation accrue et recolonisation du continent par l’économique. Après les PAS, les privatisations, les dévaluations, cet accord viendrait donner le coup de grâce à la résistance des peuples face au procès de leur expropriation de fait. La loi des multinationales à l’heure du capitalisme financier va réduire les pays à de simples actifs financiers cessibles, c’est déjà le cas pour les soi-disant dettes, et dépecer les pays de l’intérieur -privatisations- et de l’extérieur par le désarmement tarifaire qui interdira aux Etats de protéger leurs économies. La situation des agriculteurs africains est la caricature de cette mascarade à la libéralisation, puisque les Africains auront en face d’eux des concurrents à la productivité structurelle plus élevée en sus des subventions dont ces derniers bénéficient depuis des décennies et qui leur ont permis des investissements et une assise industrielle difficile à atteindre par ailleurs à moyens disproportionnément inégaux. Rajoutés à cela l’ancrage monétaire colonial du franc CFA à l’Euro qui surestime les produits africains et la cause des filières agro-industrielles africaines serait entendue à la signature des APE. L’économiste libéral et prix Nobel Joseph Stiglitz ne s’y était pas trompé qui avait considéré publiquement les APE défavorables aux Africains.


Après les 30 ans de PAC, ACP, subventions, soutiens formels et informels aux producteurs européens, ceux-ci se sont fortifiés en infligeant des pertes inéquitables, endettements et manques à gagner aux économies africaines. Ce volet de réparation n’est tout simplement pas abordé dans les débats. Pas même par les Africains, l’intérêt d’avoir des centres de recherche d’élite payés pour servir le bien commun et pas les prébendes groupusculaires ici encore coule de source. Le ridicule de la situation est dépassé lorsque souvent les pays Africains s’en remettent aux simulations des centres de recherches … européens [payés et mandatés par l’Europe !] pour évaluer le bien fondé sur leurs économies des politiques promues par l’Union européenne. Du grand art.

Toutes les économies du monde protégent leurs économies par divers instruments plus ou moins avouables. Les économistes admettent en général que les industries naissantes ou dans l’enfance jouissent de protections ciblées. Dans la pratique les secteurs stratégiques intensifs en emplois, à forte précarité, les industries sénescentes également. Le libre échange tarifaire n’exclut pas le protectionnisme qui passe désormais par l’expertise des normes sanitaires, industrielles, administratives changeantes qui limitent les flux jugés menaçants pour des économies officiellement ouvertes mais concrètement fermées. Faute d’avoir investi dans ce genre d’outils, là encore l’Afrique ne pourra donner la réplique.


La tension autour des APE est surtout un révélateur des faiblesses et inconséquences africaines coupables, étant donné qu’il n’y aucun intérêt à revenir sur les politiques de recolonisation de l’UE qui sont considérées comme constantes, données par l’histoire et le présent des relations UE-ACP : pas d’approche unitaire africaine, des pays signent ou négocient les APE de façon bilatérale (Ghana, Côte d’Ivoire, ...) alors qu’ils sont tenus par des accords régionaux africains concurrents et incompatibles -Cdeao, Cemac, Sadc, Comesa, … La SADC et l’Afrique australe ne sont pas en ordre de marche et les unions régionales vacillent. L’impréparation règne, aucune vision stratégique de l’évolution des grands ensembles économiques n’apparaît. Les comportements absurdes de cavalier seul resurgissent, chacun croyant marquer l’histoire de son insignifiante pierre, invisible à l’œil nu. Me Wade, qui a torpillé plusieurs actions collectives africaines, opposant son plan Omega françafricain à la Renaissance africaine de Thabo M’Beki -pour finir par accoucher d’un rien de rien, le Nepad-, qui a signé d’accords de co-développement facilitant l’expulsion d‘Africains d’Europe, se prononçant contre les réparations coloniales, … fait illusion en refusant ostensiblement les APE au nom de l’Afrique. Sans concertation avec les autres chefs d’Etat de même diktat que lui. Le même a dégradé une démocratie à la quelle les Africains se raccrochaient comme un des modèles non abouti mais contrebalançant les Gnassingbé Eyadema et consorts, au mépris des peuples tente de se trouver un dauphin et successeur en la personne de … son fils ! Contre les APE en attendant un os de la Françafrique, on a retenu la leçon de l’immigration choisie.


Les APE sont un hors jeu et une erreur sur toute la ligne dans l’orientation des échanges africains au XXIe siècle occidental. Le plus important est de travailler aux intégrations régionales, mal appliquées malgré une batterie de textes, et de trouver un positionnement stratégique gagnant vis-à-vis des grands blocs comme l’Asie, la Chine, l’Inde, le Brésil, le Venezuela en arbitrant entre projets industriels, financiers et commerciaux, sans oublier les assistances techniques intra-africaines, Sud-Sud, l’amélioration du capital cognitifs. L’industrie non redécouverte de la culture matérielle africaine est et reste un secteur capable de démultiplier jusqu’à l’inimaginable les performances du continent, mais une élite aliénée ne saurait y voir que folklore et muséographie…

SOURCES: http://www.afrikara.com

jeudi 3 janvier 2008

Professionnalisme et de rigueur dans le traitement des informations sportives

La presse sportive togolaise invitée à plus de professionnalisme
TOGO - 28 décembre 2007 - APANEWS


L'Association des journalistes sportifs togolais (AJST) appelle ses membres à plus de professionnalisme et de rigueur dans le traitement des informations sportives.

« Nous demandons à nos confrères de faire preuve de rigueur, de professionnalisme, d'objectivité et d'impartialité dans la couverture des événements et de l'actualité sportifs », a dit à APA Mana Palanga, le président de l'AJST à l'issue d'une journée de réflexion des membres de l'association organisée jeudi soir à Lomé.

Il a reconnu que la presse sportive togolaise est pointée du doigt pour une mauvaise couverture médiatique des événements qui ont rythmé la vie des différentes disciplines sportives au Togo surtout la crise dans le football togolais.

Cette crise s'est traduite par la suspension à vie par la Confédération africaine de football (CAF) de l'ancien président de la fédération togolaise de football (FTF) suivie d'une guerre de succession à la FTF marquée par des attaques entre dirigeants sportifs par médias interposés.

« Certains observateurs estiment que nous sommes partie prenante de la crise que connaît le football togolais », a déploré Palanga qui a reconnu que des camps se sont formés et se battent au profit de certains dirigeants sportifs.

« Aujourd'hui, nous avons le profil bas et il faut que nous redorions notre blason », a insisté Mana Palanga qui appelle ses confrères à la modération dans les écrits et les productions médiatiques pour parvenir à un apaisement dans le milieu sportif au Togo.

Palanga a aussi promis tout mettre en ?uvre pour redynamiser l'AJST afin de la sortir de son inertie actuelle.

« Au cours de notre journée de réflexion, chacun a dit ce qu'il a sur le c?ur et je pense que cela nous permettra de relancer véritablement les choses », a-t-il ajouté.

Créée le 1er mars 1973, l'AJST a connu à plusieurs reprises des périodes de léthargie.

Relancée le 1e septembre 1997 avec l'élection d'un nouveau bureau, l'association a eu du mal à s'imposer véritablement à cause, selon son président, des problèmes de personnes et du manque de moyens.

Le Togo compte une chaîne de télévision sportive (Télésport), une radio de sport (SPORT FM) et de 4 journaux sportifs que sont : Equipe sportive, Caliope Sport, Global sport et Stade


Source : TOGO - 28 décembre 2007 - APANEWS

mardi 1 janvier 2008

Devenez bénévoleS au TOGO avec Le Rônier

Le Rônier offre des stages de bénévoles, de coopérants volontaires internationaux. Des différents bénévoles s’engagent par motivation personnelle dans un esprit de solidarité pour appuyer les actions de Le Rônier. Un protocole d’entente entre Le Rônier, ses partenaires à la base définit les rôles et mandats des stagiaires, bénévoles ou coopérants volontaires qui s’engagent à réaliser leurs mandats dans le temps convenu. Dans certains cas, les contrats peuvent être de courte ou moyenne durée.

Decouvrez les activités de LE RÔNIER AU TOGO :

http://www.leronier.org/Devenez-membre.html

Au plaisir de vous rencontrer bientôt au TOGO avec LE RÔNIER