lundi 31 mars 2008

Le Foyer de Charité d'Aledjo

L'Oeuvre essentielle des Foyers est la prédication des retraites.

Une communauté de laïcs consacrés

accueille et accompagne les retraitants par sa prière et son travail dans les différents services de la maison.


http://foyeraledjo.ids.tg/la_communaute.htm

A LA DECOUVERTE DES VESTIGES DE LA COLONISATION ALLEMANDE AU TOGO

DES ETUDIANTS EN ALLEMAND DE L’UL ONT SILLONNE LE TOGO

Une cinquantaine d’étudiants en 4e année d’Allemand de l’Université de Lomé (UL) sous la direction de Dr Dadja Simtaro, enseignant chercheur dans ladite université, a séjourné du 3 au 12 mars dans les cinq régions économiques du Togo.

Cette tournée s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la phase pratique des cours théoriques de civilisation allemande sur « L’impact de la colonisation allemande au Togo ». Elle a pour but de faire découvrir à ces jeunes chercheurs, les vestiges de l’occupation germanique du Togo.

Ce périple a offert à ces pèlerins du savoir des opportunités de choix de thèmes de mémoire de fin de formation en vue de l’obtention du diplôme de maîtrise ès Lettres, option Allemand.

Durant cette randonnée, Dr Simtaro et sa suite ont visité dans le canton d’Agbélouvé (préfecture de Zio) la gare ferroviaire de la localité dont les murs portent encore l’impact des balles de la première guerre mondiale, le cimetière allemand et la fosse commune de 80 soldats togolais inconnus.

A Notsé et Wahala dans le Haho, la délégation s’est rendue sur le site de l’ancienne école du coton créée en 1903 et à la résidence de son directeur d’alors, M. Baumwollschule. Elle a également visité le cimetière de la première guerre mondiale et le pont allemand en fer sur la rivière Chra.

Dans la région Centrale, le corps expéditionnaire de Dr Simtaro est allé à la découverte de la colline de Bismarkburg à Yégué (Blitta), le site des anciens villages de déportation des chefs indigènes réfractaires à l’autorité coloniale à Aouda (Sotouboua), les bureaux de la préfecture, la résidence du préfet, l’ancien hôtel central, la poudrière, la prison et l’école allemande (Tchaoudjo).

Dans la région de la Kara, les pèlerins ont exploré dans la préfecture de Bassar les villages de Binaparba (où les habitants se sont battus avec l’armée allemande), Tchatchaminadé et Bandjéli riche en gisements de fer.

Au niveau de la préfecture de la Kozah, le cap est mis sur les sites des affrontements de janvier 1898 au bord du fleuve Kara et des soulèvements des indigènes contre l’autorité coloniale et la maison du chef Toki de Kéta.

Dans les Savanes, la maison royale et les tombes de la dynastie Nambiéma (Mango), la rivière Djémboua, lieu de rencontre entre les Allemands et autochtones de Bogou en 1900 (Tandjouaré) et l’allée de kapokiers géants de l’époque allemande conduisant au domicile de feu chef canton Odanou Mangba, ont été visités.

Sur le chemin de retour, les membres de l’équipe se sont rendus à Kamina où se trouvent les ruines de l’ancienne station Telefunken qui date d’octobre 1913. Ils ont aussi marqué une pause à Kpalimé pour se familiariser avec l’ancienne résidence du commandant de Cercle allemand devenue aujourd’hui la demeure des préfets de Kloto.

ATOP/SAS/MD
Publié le 15 mars 2008

LA FETE TRADITIONNELLE ADOSSA / GADAO CELEBREE A SOKODE

Les natifs tem et kotokoli de la préfecture de Tchaoudjo ont célébré du jeudi 20 au lundi 24 mars, leur fête traditionnelle couplée ADOSSA/GADAO édition 2008. Chaque année cette fête tradi-réligieuse se déroule au cours du 3è mois de l’année lunaire islamique appelé « GAANI » qui signifie en Tem ou Kotokoli , mois de réjouissance.

Pour marquer l’évènement, plusieurs manifestations notamment des prières, un conseil des sages, un rituel à la grande mosquée, des danses, un cross Country et un match de football ont été organisés durant cette période dans la commune de Sokodé et ses environs.

L’apothéose de cette fête s’est déroulée le samedi 22 mars au stade municipal de Sokodé. Dans la matinée comme dans l’après-midi, une nombreuse foule parmi laquelle, les cadres natifs du milieu, les visiteurs et les touristes a pris d’assaut le stade pour apprécier la diversité du folklore Tem. Les groupes Takaï, Djouka, Gbalayo, Kétékpé, Simpa, les griots et les communautés étrangères résidant à Tchaoudjo et surtout la parade des chevaux ont constitué l’assiette culturelle vivement appréciée par la partie officielle. A 16 heures, la traditionnelle danse des couteaux à été plutôt une démonstration de force. Des objets aussi tranchants que dangereux sont soit broyés ou utilisés sans la moindre blessure à leurs utilisateurs.

Dans son intervention, le ministre de la Communication de la Culture et de la Formation civique M. Cornélius Aïdam a transmis au peuple tem, les salutations fraternelles et le message de paix, d’union et de réconciliation nationale du chef de l’Etat Faure Gnassingbé.

Pour le ministre « la fête traditionnelle Adossa/Gadao est l’expression exemplaire, emblématique et vivante de la diversité culturelle fondée sur l’ouverture, le dialogue, la tolérance et l’acceptation de l’autre ». Il a aussi invité le peuple Tem, à l’instar des autres ethnies, à prendre en charge, à perpétuer l’héritage culturel et à faire de tous les domaines du secteur culturel de véritables industries soumises à la loi de l’offre et de la demande.

Adossa est une danse de couteau exécutée pour célébrer l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed. La tradition veut qu’à la fin de la danse, les femmes se mettent le lendemain dans leurs belles tenues pour exécuter à leur tour la danse « Kosso » en guise de soutien à la bravoure des hommes.

Quant à Gadao, elle tire son origine du terroir Tem. L’histoire révèle que l’ancêtre Gadao aurait disparu mystérieusement en s’enfonçant dans le sol. Un étang s’y est formé et l’eau y suinte jusqu’à nos jours. Dès lors, ce mystère se célèbre tous les ans pour rendre hommage à l’ancêtre et remercier les mânes d’avoir garanti de bonnes récoltes avec l’espoir d’en avoir mieux l’année à venir.

ATOP/MK/KEK
Publié le 29 mars 2008

jeudi 27 mars 2008

1ère édition du CHAN de football

Afrique – Football – CHAN

APA – Dakar (Sénégal) – La manche aller des préliminaires de la première édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football se dispute ce week-end.

Au programme, onze matches dans les six zones du Conseil supérieur du sport en Afrique.

Au total, quarante pays se sont engagés dans les éliminatoires de cette compétition réservé aux sélections nationales composées exclusivement des joueurs évoluant dans les championnats nationaux en Afrique.

La manche retour de la phase préliminaire est prévue les 11,12, 13 avril 2008.

La première édition de la phase finale du CHAN de football se déroulera du 22 février au 8 mars 2009 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Programme du tour préliminaire :
Zone Nord : Libye – Tunisie
Zone Ouest A : Gambie - Mauritanie
Zone Ouest B : Ghana – Niger et Togo - Bénin
Zone centre : Centrafrique - Gabon et Congo - Tchad
Zone Centre - Est : Rwanda – Burundi, Kenya – Tanzania, Erythrée - Ouganda
Zone Sud : Malawi – Mozambique, Swaziland - Zambie


MBT/APA
27-03-2008

samedi 22 mars 2008

Panca 2008 veut refaire du Togo la capitale du pagne

Panca 2008 veut refaire du Togo la capitale du pagne
L’événement se déroule actuellement à Lomé

La deuxième édition du Panca, une foire internationale du pagne et du textile africain à laquelle participent plusieurs pays d’Afrique, se veut une vitrine qui revalorise le style vestimentaire africain et surtout togolais.



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samedi 16 février 2008, par Jean-Claude Abalo

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Notre correspondant à Lomé

Pour les organisateurs, le pagne est présent dans la culture vestimentaire des Africains. Mais à l’opposé de l’Afrique de l’Ouest, la tendance au Togo en particulier fait la part belle à la mode Européenne et américaine. Et la culture du pagne se retrouve ainsi presque étouffée.

« Il convient à cet égard de créer un évènement qui participerait à revaloriser le pagne parce qu’il y va de notre identité culturelle et de notre patrimoine historique africain », a souligné M. Koumondji, coordinateur de Panca 2008.

Le Bénin, le Mali, le Nigeria, la RDC, la Mauritanie, le Sénégal, le Burkina Faso, la Guinée, et bien sûr le Togo sont présents à Lomé, la capitale togolaise, pour cette foire. Plusieurs attractions sont au programme. Il est prévu entre autres un défilé de mode, des séminaires de formation et autres ateliers spécialisés et des concerts musicaux.

« Dans les cultures africaines, le pagne est le premier symbole de l’amour de l’homme pour sa femme » avait déclaré Angèle Aguiga, ancienne ministre de la Culture du Togo qui présentait, jeudi, un exposé sur « la dimension socio-culturelle du tissu pagne dans le feu de l’amour ». Une journée qui coïncidait avec la célébration de la Saint-Valentin.

Journée spécial pagne à Lomé

Parallèlement, plusieurs conférences-débats dont les thèmes gravitent autour du tissu pagne, de son histoire et de son impact socio- culturel dans le quotidien des foyers africains ont été organisés durant toute la semaine.

La grande attraction a été sans nul doute la journée nationale du pagne dénommée "Tout le Togo en pagne", vendredi dernier. Les Loméens s’étaient habillés « à l’africaine ». Ce qui fut même observé dans les entreprises. Une réussite donc !

Panca qui se veut une biennale a connu sa première édition en 2001. « L’absence de soutien de la part des acteurs économique de notre pays a ralenti notre élan », a confié Détika Amégee, co-gestionnaire du projet Pacca.

L’organisation de PANCA est une initiative de la structure Indigo et la Chambre de commerce et d’Industrie au Togo. Démarré depuis le 7 février dernier au Centre des Expositions Togolais et Foires de Lomé Centre appelé Togo 2000, PANCA 2008 ferme ses portes ce dimanche.

Rappelons que les Nana-Benz, célèbres revendeuse de pagnes et de tissus imprimés, ont fait de Lomé la capitale du tissu-pagne des années 60 à 80.

Source : afrik.com