vendredi 12 décembre 2008

Promotion du patrimoine culturel Tem



Un festival pour promouvoir la culture Tem
La ville de Sokodé au centre du Togo, vivra du 19 au 21 décembre au rythme de la première édition du festival national de musique traditionnelle Kétékpé. Initié par l’association « Togo culture plus », ce festival vise à dynamiser la culture Tem pour en faire un instrument de développement. Pendant trois jours, plus de 18 groupes folkloriques Tem issus des différentes régions du Togo vont faire des démonstrations de chants et danses, éléments identitaires du patrimoine culturel Tem.
Au cours du festival une conférence sera organisée à l’attention des élèves et des chefs traditionnels sur le thème « Culture comme élément identitaire et facteur de développement ».

A l’issue de la compétition, les trois meilleurs groupes recevront des trophées.

Ayéva Bassirou, coordinateur général de l’association « Togo culture plus » compte sur la mobilisation des acteurs culturels, des médias et de l’ensemble de la population de Tchaoudjo pour le succès de cette première édition.

Il souhaite faire de ce festival, un événement annuel important capable de mobiliser toute la communauté Tem de l’ensemble des pays de la sous-région.

Le Peuple Tem est un peuple à majorité musulmane qui vit disséminé dans la plupart des pays de l’Afrique occidentale comme le Bénin, le Burkina, le Nigéria, le Mali, le Togo, notamment.

http://www.republicoftogo.com/central.php?o=1&s=344&d=3&i=2850

Publié le 12 décembre 2008.

samedi 15 novembre 2008

LANCEMENT DE L'OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS (O.P.H.A.)

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Madame/Monsieur,

Nous avons l'honneur de vous faire du lancement des activités de L'OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS (O.P.H.A.)

Sa mission est de

1- de dresser et de faire connaître l'état des conditions de vie des personnes handicapées en Afrique, d'alerter l'opinion, les pouvoirs publics, les organismes et les organisations concernés, sur l'ensemble des manquements observés dans la mise en œuvre de la Convention relative aux Droits des handicapés de l'Organisation des Nations Unies (O.N.U.)

2- d'informer les personnes handicapées de leurs droits, et de soutenir leurs démarches pour les faire valoir,

3- de favoriser, de la façon qu'il juge appropriée, l'adoption de loi, règlements et autres mesures propres à garantir la défense de la personne et le respect des droits des personnes handicapées,

4- de favoriser, de la façon qu'il juge appropriée et dans le respect des droits fondamentaux et des libertés individuelles, la diminution des obstacles qui empêchent leur plein épanouissement et leur pleine participation à la vie communautaire, économique, culturel et autres.

5- d'utiliser son droit d'ester en justice pour la sauvegarde des intérêts essentiels de la personne handicapée et l'application des dispositions légales et réglementaires en cas de violation de leurs droits.



Si vous désirez vous joindre à cette action unique en son genre en Afrique, collaborer et oeuvrer à la RATIFICATION, LA MISE EN OEUVRE EFFECTIVE DE LA Convention relative aux Droits des handicapés de l'Organisation des Nations Unies (O.N.U.)

prière visiter :



http://esd-afrique.blogspot.com/ et prenez contact avec nous.



Par ailleurs, vous pouvez signer cette pétition , initiée à cet effet :

http://www.mesopinions.com/Appui-a-la-Convention-relative-aux-droits-des-personnes-handicapees-et-son-Protocole-facultatif-petition-petitions-a75f6bfcedbeb47bc1c9afd5ad575f31.html



Et si vous êtes sur FACEBOOK, rejoignez nous sur :



http://apps.facebook.com/causes/122674?recruiter_id=9872910



Merci



Thomas Léro TCHASSAO

mardi 16 septembre 2008

Soutien du système des Nations Unies à la lutte contre la pauvreté

TOGO - 3 septembre 2008 - XINHUA
Le ministre de la Coopération, du Développement et de l'Aménagement du Territoire Gilbert Bawara et la coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies (SNU), Rosine Sori-Coulibaly ont signé mardi à Lomé le document conjoint de mise en oeuvre des communes du millénaire, selon un communiqué du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) rendu public mercredi.

Par cet acte, les deux parties s'engagent à mettre en route l'un des trois domaines prioritaires du nouveau Plan Cadre pour l'aide au développement du Togo (UNDAF 2008-2012) retenus par le Système des Nations Unies, à savoir la lutte contre la pauvreté et l'insécurité alimentaire. Les deux autres domaines concernent le développement des secteurs sociaux et la promotion de la bonne gouvernance et des droits de l'Homme.

Au total dix communes du Millénaire ont été identifiées dans les quatre régions les plus démunies du pays à savoir : la région des Savanes, la région de Kara, la région Centrale et la région Maritime.

Une première phase pilote de deux à trois ans va démarrer dans la région des Savanes et concernera les communes de Kountoire et Naki-Est, lesquelles ont été choisies à partir de critères consensuels et objectifs sur la pauvreté et la vulnérabilité.

Une deuxième phase d'extension de deux à trois ans touchera les autres régions du pays pour atteindre à terme dix communes.

Un montant de plus de 9,5 milliards de francs CFA seront mobilisés pour la première phase du projet, dont au moins plus de 8,1 milliards de FCFA pour les investissements directs pour l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Le projet "Villages du Millénaire", dénommé "Communes du Millénaire" au Togo, en raison de la loi sur la décentralisation, qui crée des communes rurales, est né en 2005 d'un partenariat entre l'Université de Columbia aux Etats-Unis et l'ONU en vue de l'atteinte des huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Il vise le développement des communautés rurales africaines dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'agriculture, de l'environnement, de l'économie, de l'énergie, et leur autonomisation rendue possible par une prise de conscience collective.

Par cette signature du Programme Conjoint des Communes du Millénaire, le Système des Nations Unies marque une fois encore son engagement total auprès du gouvernement et du peuple togolais dans leur lutte contre la pauvreté en vue d'un développement durable au Togo.

lundi 15 septembre 2008

PLEINS SUCCÈS au nouveau PM Gilbert Fossoun Houngbo


Toute l'Équipe de TOGO DEMAIN souhaite pleins succès au nouveau PM Gilbert Fossoun Houngbo.
Tout le monde sait que les choses ne seront pas faciles.
Mais , nous sommes confiants que le nouveau PM Gilbert Fossoun Houngbo ne va pas au Togo pour enrichir son CV qui est déjà des plus réluisants.
Alors, si son expérience peut apporter un léger mieux au peuple togolais !!!!! pourquoi ne pas lui souhaiter BONNE CHANCE, au lieu de prédire le mal comme certains esprits malins le font actuellement.

Le TOGO a besoin de la compétnce de toutes ses filles et de tous ses fils.

Le Chef d'Édition

dimanche 14 septembre 2008

Père Joseph Ballong


Un sourire malicieux, un regard à vous transpercer l’âme et une voix assurée derrière un bureau en désordre, le père Joseph B. ­Ballong-Wen-Mewuda est un journaliste de la vielle école. Ce Togolais, pour qui Internet ne remplacera jamais sa bonne vielle machine à écrire, est entré à Radio Vatican en 1986 pour travailler au programme Rendez-vous avec l’Afrique. Trois mois plus tard, il en prenait la direction, qu’il n’a plus quittée depuis. Sa voix surfe quotidiennement sur les ondes jusque dans les villages les plus reculés d’Afrique, où les radios confessionnelles reprennent le journal et les « mag » de Radio Vatican. « Chaque jour, on commence par l’actualité du pape, suivie des rubriques puis des informations politiques et sociales. » Recruté pour africaniser le service en français autrefois assuré par des jésuites, le père Ballong est la tête d’une équipe restreinte à Rome et de sept correspondants sur le terrain. Dans certains pays, comme au Burundi, c’est l’évêque en personne qui transmet les nouvelles aux journalistes. Depuis son arrivée, le programme Afrique s’est particulièrement étoffé. Outre le français, la radio du pape émet en sept langues africaines (malgache, kirundi, kinyarwanda, kikongo, lingala, tshiluba et ewondo).

Né en 1949 à Siou, au Togo, le père Ballong a fréquenté le séminaire Saint-Pierre-Clavère à Lomé. En 1966, il couvre l’ordination du premier prêtre de son village pour un journal national. Trois ans plus tard, un bac littéraire en poche, il s’envole pour Rome et intègre l’Université pontificale urbanienne pour étudier la théologie et la philosophie. En 1974, il traverse les Alpes pour poursuivre ses études religieuses à l’Institut catholique de Paris. Il sera ordonné prêtre par le cardinal Marty et officiera comme vicaire à La Madeleine, une église de la capitale française. Parallèlement, il se spécialise dans l’histoire des sociétés africaines, matière pour laquelle il obtiendra un doctorat à l’université de la Sorbonne.
À 37 ans, il est de retour à Rome. Outre la radio, le père Ballong devient, presque naturellement, professeur d’histoire des sociétés africaines à l’Université pontificale urbanienne. On lui doit aussi de nombreux articles et communications sur l’Église en Afrique et l’histoire de la traite négrière, une autre de ses spécialités. Grand admirateur du pape Jean-Paul II, il l’a suivi dans dix de ses voyages en Afrique.

Le Togo pleure un politologue et journaliste mort dans des conditions pas encore totalement établies

LOME, 13 septembre (Xinhua) -- L'historien, politologue, journaliste et homme politique togolais Joachim Atsutsè Agbobli, retrouvé mort le 15 août dernier dans des conditions non encore totalement établies, sera inhumé samedi dans son village natale Adéta à plus de 160 km (nord-ouest) de la capitale togolaise dans la région des Plateaux, a appris l'Agence Xinhua de source officielle.

Toutes les couches socio-professionnelles, y compris les milieux politiques, ne cessent de pleurer cet homme affable très connu pour son franc parler et toujours disposé à ouvrir ses portes à tous ceux qui se persuadent de devoir s'entretenir avec lui et puiser de ses connaissances.

Les journalistes en sont les plus orphelins, car Atsutsè Agbobli qui a été également ministre de la Communication, s'est toujours montré disposé à répondre aux questions les plus urgentes de l'heure et à réagir dès les premières heures par rapport à des événements de la politique internationale.

De ses 67 ans, il s'est démarqué par sa propension à partager avec les autres ses expériences et connaissances sur la politique internationale, la politique africaine des années 1960 à nos jours, et les vraies causes des conflits et de l'instabilité socio- politique sur le continent africain.

Il s'est longtemps illustré par le devoir qu'il s'est donné d'attirer l'attention de la jeunesse africaine sur la face cachée des questions des enjeux dans la politique internationale et sur le modèle de développement que l'Afrique doit se donner en puisant par elle-même les réussites des autres civilisations que d'attendre des modèles dictés de l'étranger.

samedi 23 août 2008

Benoît XVI honore Félix Kodjo Sagbo


Le Pape Benoît XVI a conféré à l’ambassadeur du Togo auprès du Saint Siège, Félix Kodjo Sagbo, les insignes de Grand Croix de l’Ordre de Saint Grégoire le Grand. C’est la plus haute distinction honorifique civile du Vatican. Une cérémonie s’est déroulée il y a quelques jours à la Nonciature apostolique de Bruxelles. Cérémonie présidée par Mgr Karl-Josef Raubert, Nonce apostolique en Belgique. Etaient également présents, Mgr André Dupuy, représentant du Vatican auprès de l’Union européenne, le président du Comité des ambassadeurs des pays ACP, des responsables politiques belges et de la Commission européenne.
Dans son discours, Félix Kodjo Sagbo a remercié le président Gnassingbé Eyadema (décédé en 2005) pour lui avoir donné la chance d’effectuer une carrière diplomatique. Il a également rendu hommage au président Faure Gnassingbé pour « sa foi en Dieu, son courage politique et son ouverture qui permet au Togo d’ouvrir une nouvelle page de son histoire ».

Félix Kodjo Sagbo est ambassadeur du Togo en Belgique et auprès du Saint Siège.

Source : http://www.republicoftogo.com/central.php?o=5&s=2&d=3&i=2229

Publié le 2 juillet 2008.


NDR

L'ÉQUIPE DE ''TOGO DEMAIN'' SALUE , MALGRÉ LE RETARD , m Félix Kodjo Sagbo ambassadeur du Togo en Belgique.strong>


vendredi 22 août 2008

Togo: circulation difficile sur la route nationale ou les voies de contournement aménagées dans l'urgence


LOME, 22 août (Xinhua) -- Après l'effondrement du pont d'Amakpapé, il est très difficile d'emprunter la nationale ou les voies de contournement Atakpamé-Kpalimé et Agou-Notsè, aménagées dans l'urgence, a-t-on appris vendredi sur le site internet republicoftogo.com.

Selon ce site, les routes sont étroites, la latérite est un calvaire pour les poids lourds qui s'embourbent et les pluies incessantes ralentissent les travaux d'aménagement.

La circulation est régulièrement interrompue. Mercredi, le bourbier général a noyé deux titans à hauteur d'Amou-Oblo sur l'axe Atakpamé-Kpalimé.

Pendant plus de vingt-quatre heures, la circulation a été neutralisée sur cette voie.

Les sociétés chargées des travaux d'aménagement évoquent l'absence de moyens financiers pour poursuivre les travaux.

Le Togo a été frappé ces dernières semaines par de violentes intempéries qui ont sévèrement endommagé une partie du réseau routier et de nombreux ouvrages d'art.

mercredi 20 août 2008

Eloigner les mauvais esprits

Les chefs et prêtres traditionnels de la préfecture du Golfe sont montés au créneau mardi pour conjurer le mal causé par les inondations de ces dernières semaines. Eau mélangée à la farine de blé, bélier immolé après incantations. c'est une cérémonie simple mais chargée d'un sens profond que ces détenteurs des us et coutumes ont effectué pour demander pardon à Dieu, mais en même temps pour conjurer le mauvais sort que la préfecture a connu.
"Jamais la préfecture et encore moins le pays n'avait connu une catastrophe de cette ampleur ; il nous appartient d'agir et de faire en sorte que l'esprit du mal s'éloigne du Togo" explique le chef Djidjolé III.

Les chefs et prêtres traditionnels sont convaincus que ce drame qui a causé tant de dégâts et des pertes en vies humaines ne relève pas du hasard.

Ainsi, au delà des actions physiques qui consistent à apporter du secours et prendre des dispositions matériels pour prévenir de tels drame, il est important également d'engager une action spirituelle.

Ils entendent mener campagne sur toute l'étendue du territoire pour que le Togo « ne tombe plus jamais sous le coup des mauvais esprits ».

Source : http://www.republicoftogo.com/central.php?o=1&s=1061&d=3&i=2330
Publié le 20 août 2008.

samedi 16 août 2008

APPEL D’AIDES AUX VICTIMES D’INONDATIONS AU TOGO


La DIASTODE (Diaspora Togolaise pour la Démocratie et le Développement) en collaboration avec la CNSC (Concertation Nationale de la Société Civile) et plusieurs autres organisations citoyennes, lance un appel pressant à la mobilisation citoyenne pour venir en aide aux populations victimes des inondations qui viennent de frapper durement le Togo.

Nous invitons toutes les citoyennes et tous les citoyens du TOGO, ainsi que leurs amis et partenaires étrangers, vivant à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire national, à prendre une part active à cette action de solidarité citoyenne.

En plus des informations bancaires que vous trouverez à la fin de ce message (pour des fins de virements bancaires pour les donateurs qui le désirent), des personnes ressources mandatées par les organisations participantes collecteront les dons et enregistreront les souscriptions et suggestions provenant des communautés, organisations, citoyens et amis du Togo dans le cadre de cette vaste action humanitaire urgente.

Nous prions les donateurs de faire accompagner leur contribution de la mention: "SOS Inondations Togo 2008".

Par souci de transparence, une liste complète des noms, prénoms et pays de résidence des donateurs, ainsi que du montant de chaque contribution sera dressée et rendue publique. Toutefois, l’anonymat sera garanti pour les donateurs qui le souhaitent.

ALLEMAGNE

1-Sénouvo ZINSOU
0049 921 74 128 76 (week-end, et à partir de 19h les jours ouvrables)
0049 921 55 54 77 (Bureau)
Commerzbank Bayreuth
Konto-Nr: (numéro de compte):
155321300
BLZ (Code bancaire): 77340076
2-Moudassirou Katakpaou-Touré
00 49 69 95 40 32 62.

BELGIQUE

DIASTODE-Belgique
Daniel Kokou MODEDJI (Coordinateur Général)
GSM:(+32) 488 365 350
CANADA

DIASTODE CANADA
Banque: Canada Trust (1825 O’BRIEN, Saint Laurent, Québec, H4L 3W6)
Numéro de compte: 8383 5206947
Numéro de l’institution: 05301
Numéro de transit: 004
Clément Komlan GEDU: (450)667 4346 / (514) 998 4235, Laval et Montréal)
Antoine NANDJOMBÉ: (450)638 0582 (Saint Constant)
Rodrigue BOESSI: (819)503 7450 (Gatineau et Ottawa)
Francis KOMEDZA (450) 7773907 (Granby, CANADA)

ÉTATS-UNIS

New York (region et ville)
TAUP (Togolese Americans United for Progress)
Nom de la banque: WACHOVIA- (143 Lennox Avenue, NY7121 New York, NY 10026)
Numéro de compte: 2000030573A93-
Numéro de transit (Routing Number): 026012881
Kouma Kpabla: 01- 646-924-5343
Justin D'Almeida: 01-646-351-3009
Attsitso Komi: 01-309-269-1530
Laurence Lane: 01-347- 406-8290
Marcel Adjallah: 01-347-267-9215
ROYAUME-UNI

Tata Hounkanli
+442072863213 fixe
+447780816279 Portable
SUISSE

PYRAMID of YEWEH
Numéro de Compte: 93’ 82’ 84 – 80 – 2
Titulaire du Compte: PYRAMID of YEWEH
Institution financière: NEUE AARGAUER BANK.
Agence: Baden (SUISSE).
Clearing: 5884
Swift: AHHBCH22XXX
Téléphone de l’agence de la Banque à Baden: +41’ (0)56’ 204’ 11’ 11
Kofi Folikpo +41-798130691
TOGO CNSC (Concertation Nationale de la Société Civile)
(Co-initiatrice de l’action actuelle et partenaire historique de la DIASTODE)
Colombo K. KPAKPABIA tel 948-1064
Rita A. GBODUI tel 986-4449
Koffi KEPOMEY tel 948-1874

STRUCTURE DE COORDINATION
Notre initiative sera coordonnée par un comité ad hoc mixte diaspora et terrain composé comme suit:
Coordinateur général: Me Dovi AHLONKO, Lomé-TOGO (228-9185002)
1er Coordinateur adj. et trésorier: M. Joël K. AMOVIN,Montréal-CANADA (1-450-466-3072)
2e Coordinateur adj.: M. Senouvo A. ZINSOU, Bayreuth-RFA (49- 921 74 128 76)
Secrétaire, trésorière adj. terrain: Mme Rita A. GBODUI, Lomé-TOGO (228-986-4449)
Trésorière adj. Diaspora: Mme Pauline F. KOMBATE, Montréal-CA (1-514-9614428)
Conseiller, chargé des media: M. Colombo K. KPAKPABIA, Lomé-TOGO (228-948-1064)

QUELQUES PRÉCISIONS UTILES
Les membres du comité de coordination présents sur le terrain superviseront nos actions auprès des populations sinistrées, en collaboration avec le staff administratif de la CNSC, avec l’appui technique d’organisations caritatives du Togo ou d’ailleurs et d’autres regroupements citoyens.
Nous comptons sur toutes les bonnes volontés pour renforcer nos capacités sur le terrain et dans la diaspora
Nous souhaitons démarrer notre intervention auprès des populations sinistrées entre le 15 et le 20 août 2008.

Recevez nos sincères remerciements pour votre patriotisme, votre solidarité et votre libéralité.


Montréal, Canada, 12 août 2008
Pour la coordination de ‘SOS Inondations Togo 2008’
Joël K. Amovin (Coordinateur Adjoint, chargé de la trésorerie)

lundi 28 juillet 2008

Togo : la route nationale No. 1 coupée après l'effondrement d'un pont

LOME, 28 juillet (Xinhua) -- La route nationale No. 1 du Togo, reliant Lomé aux autres pays de l'Inter land, a été coupée après qu'un pont sur le fleuve Haho s'est effondré, suite à un pluie diluvienne qui s'est abattue dans la région pendant trois jours.

Ce pont, vieux de quarante ans, n'a pas pu résister aux puissantes vagues d'eau du fleuve.

Le Premier ministre togolais Komlan Mally s'est rendu sur les lieux pour évaluer l'ampleur des dégats, affirmant que le gouvernement allait prendre des mesures urgentes pour rétablir la circulation.

Avant le rétablissement de la situation, les véhicules sont conviés à emprunter la nationale No. 2 afin de relier la nationale No. 1 au niveau de la ville d'Atakpamé à près de 200 km de Lomé.

L'artiste togolais King Mensah en tournée au Canada en août prochain

L'artiste togolais King Mensah, a confié lundi à APA qu'il s'apprête à entamer une tournée au Canada, au mois d'août prochain

«Actuellement, je suis en tournée nationale dans tout le Togo et dès après, je m'envole pour le Canada pour une autre tournée dans cinq villes», a-t-il précisé.

L'artiste entend y présenter son dernier album sorti au début de cette année 2008. «Yétoman, mon dernier album, marche fort et je suis fier de le dire. Un cadeau qui n'est pas accepté devient un fardeau», estime le roi Mensah.

King Mensah a véritablement découvert l'univers musical depuis 1996, l'année de sortie de son premier disque « Madjo » (je vais partir, en Mina, langue parlée au Sud Togo).

Malgré ses plus de dix ans de carrière couronnée de succès, King Mensah n'est pas à l'abri des soucis. «Nous n'avons pas un bon studio d'enregistrement. Les salles de spectacle et les matériels de sonorisation se font rares », déplore-t-il.

« La piraterie nous tue. C'est misérable que l'on puisse retrouver nos disques dans les rues à 400 ou 500 F l'unité. Ca fait pitié. Nous voulons juste vivre de notre art» clame l'artiste togolais.

Ayaovi Papavi Mensah (de son vrai nom) a réussi une fusion à partir des instruments africains, et offre cinq albums qui s'appuient sur sa voix unique, baignant dans une musique afro-jazz, pop et rock.

Mensah a débuté ses activités artistiques dès l'âge de 9 ans, période à partir de laquelle il prend activement part à un corps de ballet traditionnel suite à l'enseignement des vertus du chant qu'il a reçu de son père.

En plus de la musique, sa passion, il est également dans le social et a crée un orphelinat dans la localité d'Agbodrafo, à 25 km à l'est de Lomé.

«Mon orphelinat compte beaucoup pour moi. Il y a pour le moment, 25 enfants qui ont fait 100% de réussite cette année, à l'école. Aujourd'hui, j'ai la force de les aider; et je le fais », affirme l'artiste qui n'a pas caché son amertume à l'endroit des enfants de rue.

«Quand je vois les enfants traîner dans les rues, ça me fait mal, puisque j'ai frôlé cette situation», dit l'artiste dont l'orphelinat dénommé "fondation King Mensah" a vu le jour en Juin 2005.

«Nous ne faisons pas du porte à porte pour demander qu'on nous aide. Même le simple bonjour d'un passant est déjà un apport précieux. Cela peut contribuer à éduquer et à donner du plaisir à ces enfants. Ils se diront qu'il y a quelque part des gens pensent à eux», affirme l'artiste, récemment distingué «officier de l'ordre du Mono» par le Chef de l'Etat togolais.

La discographie de King Mensah est marquée par cinq grands titres à succès, connus de tous les Togolais. Ils s'agit de Madjo (1996); Edjidodo (le courage, 1998); Mensah Mensah (2000) ; Elom (Il m'aime, 2002) et enfin, Yétonam (Il a répondu à mon appel) cette année 2008


TOGO - 22 juillet 2008 - APANEWS

vendredi 25 juillet 2008

TOGO : Nouveau départ ......Tout est urgent...


Entré par surprise dans l’histoire du Togo, à la suite de la disparition, le 5 février 2005, de Gnassingbé Eyadéma, son fils et successeur à la tête du pays, Faure Gnassingbé, a tardé à acquérir une légitimité démocratique. D’abord perçu comme un personnage imposé par cette même armée qui perpétua le règne de son défunt père, il passait pour un simple faire-valoir, un homme lige propulsé un peu malgré lui, incapable de prendre la moindre décision…
L’élection présidentielle d’avril 2005 n’a pas été pour améliorer les choses. Si Faure, comme l’appellent ses compatriotes, a été déclaré élu au premier tour, l’opinion a gardé de ce scrutin l’image - qui a fait le tour des télévisions du monde entier - d’un groupe de militaires entrant dans un bureau de vote pour disperser des électeurs réputés proches de l’opposition et arracher les urnes. Et, plus grave, le souvenir de 400 à 500 personnes tuées dans les manifestations qui suivirent la proclamation des résultats.
Mais Faure Gnassingbé allait très vite entreprendre des actions de nature à faire oublier les conditions de son arrivée aux affaires. En commençant par des concessions, qui ont abouti à la signature, en août 2006, d’un « accord politique global » par tous les partis, y compris la très frondeuse Union des forces de changement (UFC) de l’opposant historique Gilchrist Olympio. Avant d’organiser, en octobre 2007, des élections législatives anticipées jugées « globalement satisfaisantes » par tous les observateurs. Un mois plus tard, les partenaires multilatéraux du Togo décidaient de reprendre leur coopération avec le pays après l’avoir boycotté depuis 1993 pour « déficit démocratique ».
En dépit de cette respectabilité nouvelle, une épée de Damoclès continuait de planer au-dessus du chef de l’État : les velléités de son demi-frère, ministre de la Défense, Kpatcha Gnassingbé, qui lui disputait la légitimité et agitait la menace d’un coup d’État. Faure a résolu la question le 13 décembre 2007, en limogeant Kpatcha.
Depuis ce jour, seulement, il a réellement pris le pouvoir. Il lui reste à changer le quotidien éprouvant des 6 millions de Togolais. Dans un pays où tout est urgent, ses compatriotes ne peuvent plus se satisfaire de promesses de changement et d’ouverture. D’autant que les mêmes hommes qui entouraient Gnassingbé père demeurent parmi les proches du fils. Et que les mêmes méthodes persistent. Telles les interpellations récentes et répétées de Jean-Paul Agboh Ahouélété, directeur de publication du mensuel Focus Infos, par la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac).
Après s’être employé à consolider son pouvoir, Faure Gnassingbé doit désormais montrer qu’il est capable d’apporter des changements concrets sur le plan économique et social. C’est ce qu’attendent les Togolais

Apurement de 24 millions USD d’arriérés du Togo à la BAfD

Tunis, Tunisie - Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAfD) a approuvé à Tunis un programme d’apurement des arriérés du Togo à hauteur de 24 millions de dollars US, a annoncé le groupe bancaire dans un communiqué transmis jeudi à la PANA.

Le conseil a considéré que le Togo, en tant qu’Etat fragile, satisfait aux critères requis pour bénéficier de l’assistance de la Facilité en faveur des Etats fragiles, un nouveau mécanisme de la BAfD qui prévoit une assistance opérationnelle supplémentaire aux pays sortant de conflit ayant satisfait à deux conditions principales: engagement du pays à consolider la paix et la sécurité et mise en oeuvre de politiques macroéconomique saines et transparence des comptes publics.

A ce titre, il a noté que "les autorités togolaises ont donné plusieurs signaux positifs de leur engagement à consolider la paix et la sécurité", indique le communiqué qui cite la tenue à Lomé du dialogue inter-togolais en 2006 qui a abouti à l’Accord politique global, l’organisation des élections législatives dans des conditions relativement acceptables en octobre 2007 suivie de la formation d’un gouvernement d’ouverture.

Par ailleurs, le Togo a mis en oeuvre d’importantes réformes macroéconomiques et structurelles depuis 2006. La gestion budgétaire est devenue plus prudente et rigoureuse et le pays a entamé la restructuration de plusieurs secteurs-clé de l’économie, notamment le secteur financier et les sous-secteurs du coton et des phosphates où de graves problèmes de gouvernance avaient été relevés, ajoute le communiqué.

En 2008, le pays s’est engagé à poursuivre ces réformes dans le cadre d’un programme triennal appuyé par la Facilité pour la réduction de la pauvreté (FRPC) du FMI.

Ce programme devrait permettre au pays de bénéficier d’un allègement de sa dette extérieure au titre de l’Initiative en faveur des Pays pauvres très endettés (PPTE) et de l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale.

La décision du conseil d’administration permet au Togo de normaliser ses relations avec le Groupe de la BAfD, qui souffraient depuis 2001 d’une accumulation d’arriérés s’élevant à 24,2 millions de dollars US au 31 décembre 2008, y compris les échéances non payées de 2008.

Compte tenu de la situation financière fragile du Togo, la quote-part du pays dans le programme d’apurement des arriérés a été limitée au seuil symbolique de 1%.

Par cette décision du conseil d’administration, "la BAfD marque sa ferme volonté d’accompagner le Togo vers la sortie de crise aux côtés des autres partenaires du pays".

Dans la perspective de la reprise effective de ses activités au Togo, une mission de la BAfD s’est rendue au Togo la semaine dernière afin de préparer un document de stratégie par pays intérimaire. La mission a mené des discussions avec les autorités togolaises sur les priorités à court et moyen termes du gouvernement, priorités qui orienteront les domaines d’interventions de la banque dans les mois à venir.

L’engagement de la BAfD en faveur des pays post-conflit remonte à juillet 2004, date à laquelle le conseil a approuvé la création de la Facilité pour les pays sortant de conflit (FPPC) qui a permis d’apurer à ce jour, les arriérés de cinq pays, à savoir le Burundi (octobre 2004), la République du Congo (décembre 2004), la République centrafricaine (décembre 2006), le Liberia et Comores (décembre 2007).

Tirant les leçons de ces opérations, le Groupe de la BAfD a décidé d’accentuer son soutien aux pays post-conflit, en approuvant, fin mars 2008, une nouvelle Facilité en faveur des Etats fragiles (FEF), inspirée des mécanismes du FPPC, et qui contient d’importantes innovations.

La plus importante réside dans la création de plusieurs guichets au sein de la Facilité, en vue non seulement d’apurer les arriérés, mais également de mettre à la disposition des Etats fragiles, un appui opérationnel supplémentaire à l’allocation normale et un appui sélectif au renforcement des capacités. Le Togo est le premier pays à bénéficier de cette facilité.

Tunis - 24/07/2008

Pana

jeudi 3 juillet 2008

L’Etat veut mettre un terme aux publicités mensongères à la télévision et à la radio

Togo : les praticiens traditionnels rendent l’antenne !
L’Etat veut mettre un terme aux publicités mensongères à la télévision et à la radio

Les praticiens traditionnels ont jusqu’au 01 octobre prochain pour cesser la publicité de leurs médicaments à la télévision et à la radio togolaises. Selon la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC), qui a annoncé l’interdiction début juillet, ces annonces présenteraient une menace pour la population du pays. La Haute Autorité entend remettre de l’ordre en appliquant la loi en vigueur depuis 2001.



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vendredi 21 juillet 2006

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Par Christelle Sélom Mensah

« Docteurs », arrêtez vos publicités mensongères ! La loi togolaise de 2001 relative à l’exercice de la médecine traditionnelle au Togo interdit aux praticiens de faire de la publicité mensongère. De même, l’article 45 prévoit l’interdiction des annonces dont les médicaments n’ont pas eu l’assentiment du ministère de la Santé. « Jusque-là, la loi n’était pas appliquée. Or, tous ne sont pas de bons praticiens. Il faut donc faire le tri entre eux, pour le bien de la population », souligne le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC), qui entend faire appliquer les textes. Les quelque 500 praticiens, actuellement sur les ondes du pays, ont jusqu’au 1er octobre pour arrêter leurs activités médiatiques. Passée cette date, des sanctions financières seront prises à leur encontre. Les radios et télévisions qui continueront à diffuser lesdits programmes seront, quant à elles, passibles de suspension d’antenne.

Interdire pour mettre de l’ordre

« A notre niveau, nous souhaitons simplement mettre de l’ordre parmi les praticiens. Savez-vous que certains malades meurent faute de soins ? Ils préfèrent aller se soigner chez leurs ‘docteurs’ et quand ils arrivent dans les hôpitaux il est déjà trop tard pour eux ! », explique un des membres de la Haute Autorité. « Tous ne sont pas mauvais, souligne un haut membre d’URATEL (Union des rAdios et télévisions libres du Togo), mais il est vrai que certains sont des vendeurs d’illusions ! » Dans le pays, ils n’hésitent plus à se faire appeler ‘docteur’ ou ‘professeur’ sans posséder les diplômes qui s’y attachent. D’autres prétendent pouvoir guérir la maladie du VIH sida. « Aucun n’a encore jamais apporté la preuve qu’il a guéri le sida. Dans nos réunions, nous leur conseillons de ne pas utiliser le mot de la maladie à tort et à travers. Le fait de se faire appeler ‘docteurs’ ou ‘professeurs’ leur est également fortement déconseillé », explique M. Osé, vice-président des thérapeutes praticiens du pays, d’accord pour un « nettoyage » de la profession.

M. Osé, lui-même tradipraticien dans le district 5 de la capitale, reconnaît que tout n’est pas parfait. « Il est vrai que nous avons des problèmes. Mais nous sommes soucieux d’enlever les personnes incompétentes qui font de l’ombre à nos activités. Notre activité est d’une grande aide à la population et passer par les médias sert à informer les Togolais. Ceux qui me voient à la télévision savent que je possède des produits anti-vénéneux. En cas de morsures de serpents, il faut savoir au plus vite à qui s’adresser », éclaire le vice-président. M. Amouzou, directeur de la section sociologie à l’université de Lomé, précise le danger. « Les thérapeutes mensongers sont les plus dangereux. Ils prétendent pouvoir guérir telle maladie. Ce qui s’avère faux car leurs malades meurent au bout de quelques semaines, faute de soins adaptés à leurs souffrances. »

La survie des chaînes et des stations menacée

« Au départ, se tourner vers ces ‘professionnels’ vient d’une conception traditionnelle selon laquelle ils seraient en contact avec les esprits. Les malades considèrent que tout ce qui est spirituel peut conduire à leur guérison. 65% de la population préfèrent recourir à ces personnes, qui possèdent à leurs yeux toute la légitimité du monde parce qu’ils passent à la télé », précise l’universitaire. Poussant la population à faire d’avantage appel à eux plutôt qu’aux hôpitaux publics. « Par ailleurs, le coût de ces médicaments est parfois jusqu’à dix fois moins cher que ceux des pharmacies », poursuit-il. Dans le pays, il faut compter 100 000 Fcfa (152,45 euros) pour une césarienne à l’hôpital, tandis que certains praticiens la proposent gratuitement à la télévision. Pour les plus modestes, le choix est vite fait. Ce sont parfois les conditions de traitement dans les hôpitaux qui finissent par éloigner les malades du système de santé classique. Au Centre hospitalier universitaire de Tokoin de la capitale, les médicaments sont quasiment tout le temps à la charge du patient. Pourtant, même une fois en sa possession, ils ne lui sont pas systématiquement administrés.

« Nous voulons comprendre cette interdiction. L’état nous bloque alors que la Chine a fait sa révolution grâce à la médecine traditionnelle », argumente le président d’un grand média togolais qui a souhaité garder l’anonymat. Les sommes versées par les praticiens varient selon le média et le temps de passage : il faut compter entre 25 et 80 000 Francs Cfa pour une heure, (respectivement 31,11 euros et 121.96 euros) pur 30 à 45 minutes d’antenne à la télévision, Et il faut compter de 10 à 15 000 FCFA (15 à 22,8 euros) pour 30 minutes à la radio. Seules deux chaînes de télévision togolaises font circuler ces annonces : RTDS et TVsion. « Nous aimerions augmenter les prix, mais nous savons que les praticiens ne pourront pas suivre », commente un membre de la RTDS qui a souhaité garder l’anonymat. Les radios sont plus nombreuses, CanalFm, Xsolaire radio Victoire, Carré Jeune ou radio Avenir.

Couper la diffusion de ces publicités revient à appauvrir considérablement les chaînes et les radios concernées. L’argent versé par ces thérapeutes équivaut parfois à 50 % des revenus de ces médias. « Si nous ne payons plus les redevances à l’avenir, il est sûr que nous disparaîtrons. Vous savez, nous gênons beaucoup de gens. Il y a lieu de s’interroger si ce ne s’agit pas d’une censure cachée ? J’aimerais simplement que la justice fasse efficacement son travail. Beaucoup de praticiens vont être interdits par cette mesure alors que les véhicules qui circulent pour faire la même publicité ne sont pas inquiétés », s’inquiète le président du média togolais. « Nous sommes d’accord avec ses arguments, seulement le cas des véhicules est du ressort du ministre de la Santé, non du nôtre. Et nous ne pouvons sacrifier la vie des populations pour de l’argent », précise le président de la HAAC. Interrogé par Afrik, le ministère de la Santé n’a pas souhaité s’exprimer sur la question...


Source : http://www.afrik.com/article10128.html

samedi 28 juin 2008

Seck, artiste togolais de la chanson


«Il faut instituer des rencontres périodiques entre le ministre de la Culture et les acteurs du show-biz local»

REGARD poupin, Seck a déjà fait chavirer beaucoup de cœurs des mélomanes des deux morceaux (« Sans partage » et « Djignedzezo») qui annoncent la sortie prochaine de son premier album et dans lesquels il chante ses «secrets d’alcôve». Il se confesse à vous.


Peut-on connaître davantage la personnalité qui se cache derrière l’artiste Seck ?
Seck, de son vrai nom Komivi Azaleko, est un jeune togolais né dans les années 80 ; il aime la franchise, le respect de la personne humaine. Il est très optimiste mais impulsif. Il déteste le mensonge, la moquerie, l’hypocrisie, l’envie négative et destructive, la diffamation. Seck adore aussi discuter avec les amis, échanger, rigoler…

À quand remonte votre première passion pour le monde du show-biz ? Parlez-nous de vos débuts dans le monde de l’écriture et de la composition des chansons.

Je me suis intéressé au show-biz et plus précisément à la musique depuis 2001, aux côtés de mon frère D’anou du groupe Wezepe qui est d’ailleurs un de mes idoles au Togo. Etant donné que le groupe s’entraînait dans notre maison où se situe son studio, je me retrouvais souvent avec ses membres et je m’amusais des fois à reprendre à tue-tête leurs chansons. C’est de cette façon que ma voix a tapé dans l’oreille de mon frère qui a tout de suite vu en moi ce don de chanteur, si on peut le dire ainsi. Donc, c’est sous sa férule que j’ai commencé à composer mes textes. Mais, concrètement, c’est en 2005 que j’ai pris résolument la décision de me lancer dans l’aventure musicale. Croyez-moi, cela ne fut pas de tout repos. Voilà un peu résumé mes débuts dans ce domaine dans lequel je veux absolument faire carrière.

Comment définissez-vous la forme de mouvance musicale à travers laquelle le grand public vous a découvert ?

Si j’ai bien compris votre question, vous voulez que je vous définisse mon courant musical ; ce serait prétentieux de ma part de vous dire que je veux créer un nouveau courant musical. Je vous dirai tout simplement que je fais une musique qui s’apparente à un mélange fait du zouk, de la salsa et de la soul.

Deux de vos chansons tournent actuellement sur les radios et télévisions de la place (« Sans partage » et « Djignédzezo»). Retracez-nous l’histoire de ces deux titres.

« Sans partage » est une histoire vraie que j’ai vécue avec une jeune fille que j’aimais énormément. Nous sortions ensemble, tout allait bien jusqu’au jour où j’ai découvert qu’elle avait un autre homme dans sa vie. Je le lui ai demandé, par amour pour elle ; elle me l’a avoué et je lui ai dit de choisir entre cet homme et moi. Mais, vu qu’elle en était incapable, j’ai préféré prendre le large car comme vous le savez, il y a des choses qu’on ne partage pas avec autrui. Parmi elles, figure l’amour. Voilà la triste histoire qui se cache derrière cette chanson que vous avez commencée par rendre célèbre. C’est l’occasion de remercier tous les médias qui font ma promotion.
De son côté, « Djignedzezo » littéralement traduit mon cœur est en lambeaux n’est autre chose que la suite de « Sans partage »; maintenant qu’elle m’a quitté, je suis en détresse, mon cœur est en pleurs. Qui est-ce qui va alors me l’apaiser, qui est-ce qui va m’essuyer les larmes ou encore me réconforter ? Pourriez-vous le faire ? Voilà la question que je me pose et vous pose dans cette dernière chanson.

Ces titres précités évoquent-ils réellement votre vécu ou relèvent-ils plutôt d’une fiction ?

Vous savez et cela n’engage que moi seul, les chansons qui donnent souvent vie à la fiction ont peu d’effets sur l’auditoire contrairement à celles qui traduisent le vécu des artistes, car ce sont des événements dans lesquels les gens se retrouvent mieux ou se retrouveront du jour au lendemain, qu’ils soient malheureux ou heureux.

A travers « Amour sans partage » et « Djignédzézo », doit-on s’attendre à ce que votre prochain album parle essentiellement d’amour ?

Pas forcément, même si je veux qu’il y est plus de thèmes d’amour, de paix, de tolérance, de pardon… que ce que nous vivons aujourd’hui. Mon album, que dis-je, notre album puisque c’est vous et moi qui le confectionnons, parlera aussi de Dieu, de l’espoir, de la violence faite aux femmes, aux enfants. Bref, les thèmes sociaux contemporains y trouveront une bonne place.

Quand est-ce que vos fans pourront-ils se procurer votre album auprès des disquaires ?

Si vous me trouvez à l’instant même un producteur ou un donateur qui a le cœur sur la main, vous l’aurez demain (rires). Au fait, l’album sera dans les bacs d’ici les vacances prochaines inch allah.

Mener une vie d’artiste au Togo relève souvent du défi. N’avez-vous pas peur que le succès de vos deux titres promotionnels ne vous rapporte jamais l’argent auquel vous êtes en droit de vous attendre ?

Si réellement vous n’avez pas d’ambition pour votre journal que les gens apprécient d’ailleurs, il serait déjà dans les oubliettes. C’est cela en fait le défi et la vie n’est qu’un défi qu’il faut se lancer. Dès lors, il faut se donner les moyens pour le relever, mais malheureusement, nous sommes au Togo où la piraterie tue énormément l’art et ses faiseurs. Autrement dit, je serai dans certains pays que à travers ces 2 singles, j’aurai déjà au moins un demi-million voire plus sur mon compte. Malheureusement, je suis en Afrique et pire encore au Togo où la culture n’a pas encore sa place parmi les priorités de nos dirigeants. Mais avec la grâce de Dieu et certaines personnes de bonne volonté qui nous aiment et nous apprécient, le défi précité sera relevé.

Qu’est-ce qui fondamentalement vous encourage à mener une vie d’artiste au Togo ?

Rien ne m’encourage à faire de la musique et encore moins au Togo ; c’est d’abord et avant tout une question de passion. Et dans cette folie puisqu’il faut être fou pour faire de la musique au Togo, je suis soutenu par certaines personnes au premier rang desquelles ma mère chérie, Mme Thomas et bien d’autres. Mais sachez aussi que quand vous n’aimez pas une activité, un domaine, autant ne jamais s’y aventurer ; vous n’allez jamais y réussir.

Selon vous, de quelle manière les responsables de la culture au Togo doivent-ils créer un environnement favorable à l’épanouissement des artistes en général et particulièrement ceux qui font de la musique ?

Avant de répondre à cette question, qu’il me soit permis de revenir sur un fait. Je suis encore jeune dans le monde musical mais j’ai appris et lu que la regrettée grande sœur Bella Bellow a dans les années 60 fait l’Olympia, rempli l’un des plus grands stades au monde comme le Maracana au Brésil… Je me demande comment est-ce possible que la musique togolaise soit encore méconnue à ce point malgré cette route très tôt tracée par Bella Bellow ? Vous savez, pour qu’un domaine d’activité quelconque prospère et permette à ceux qui y évoluent de jouir de leurs fruits, c’est d’abord une question de volonté. Si cette volonté n’a pas été ce que nous avions toujours espéré, j’ose croire qu’avec l’actuel président de la République togolaise, Faure Gnassingbé, les choses vont changer. De plus, si je prends en compte les propos tenus ces dernières semaines par Cornéluis Aïdam, notre ministre de tutelle lors d’« Alokpa 4 », de « Bimod 228 », du « 1er Carnaval international de Lomé » et j’en passe, je nourris une lueur d’espoir que les donnes vont positivement évoluer dans le monde culturel togolais. Vous savez, on a beau avancé d’idées novatrices dans le monde culturel, mais s’il n’y a pas une réelle volonté politique derrière, rien ne peut se concrétiser. En attendant la réalisation de tout ce dont notre ministre a parlé ces derniers temps (comme la mise en place d’un centre de formation et autres), il faut instituer des rencontres périodiques entre le ministre et les hommes du show-biz, les producteurs, les réalisateurs, managers et autres acteurs culturels locaux… afin que nous puissions échanger et améliorer nos productions. Cette démarche revêt une grande importance à mes yeux.



Il y a beaucoup d’évènements qui m’ont marqué dans ma vie, mais dans le cadre de ma très jeune carrière, l’évènement qui m’a marqué en bien fut ma deuxième prestation au Palais des Congrès de Lomé. C’était en première partie du concert de Marshall DJ. Ce jour-là, j’ai découvert un public charmant qui chantait comme un hymne ma chanson. C’était vraiment merveilleux. Le pire souvenir, c’était ma première prestation ; je ne l’oublierai jamais. On m’a jeté des cannettes vides, des sachets d’eau… C’était vraiment douloureux et honteux.

Quels sont les grands évènements qui vont meubler votre emploi du temps dans les semaines et mois à venir d’un point de vue artistique ?

Mais, pourquoi parlez-vous d’évènements majeurs ? Ma seule préoccupation de l’heure reste la sortie imminente de mon album ; je m’y affaire ardemment.

Quel est le plus grand rêve que vous ambitionnez de réaliser dans le monde du show-biz en général ?

Ce rêve est celui de tout être humain : il s’agit de réussir dans la vie ; il serait encore plus grand si j’arrive à mener une belle carrière musicale. Je veux connaître un succès comme le grand frère King Mensah, Pascal Lukoua Kanza … Bref, je veux laisser mon nom dans les archives de la musique africaine et vous allez nous aider pour cela.

Que souhaitez-vous de mieux aux artistes togolais au cours des huit prochains mois de l’année 2008 ?

A tous ceux qui projètent de sortir un album dans les prochains mois, je prie Dieu qu’ils trouvent les fonds nécessaires pour le faire. Ceux qui ont des spectacles à l’étranger, qu’ils trouvent les moyens pour s’y produire.
J’émets également le vœu que nous (artistes) soyons plus sollicités à faire de spectacles les mois à venir, que les autorités nous fassent produire en spectacle au mois une fois avant la fin de l’année et qu’enfin les artistes s’aiment réellement et réciproquement au lieu de se jeter des discrédits. Il y va d’un meilleur devenir de notre musique.
Permettez-moi aussi de remercier tous les mélomanes togolais, tous les animateurs, présentateurs d’émission, techniciens des radios et télévisions de la place pour tout ce qu’ils font pour les artistes locaux et pour moi particulièrement. Je leur dis merci du fond du cœur. A tous ceux qui croient en moi et m’encouragent, que Dieu vous bénisse. Merci à tous.

Propos recueillis par Xavier Gilles

http://www.planeteafrique.com/Amis/News_Display.asp?ArticleID=786&rub=IciAilleurs-Decouverte

vendredi 20 juin 2008

L'AC Milan ne veut qu'un joueur, Adebayor !!!!!

L'AC Milan a en ligne de mire un seul joueur pour le mercato, Emmanuel Adebayor, l'attaquant togolais d'Arsenal, même si le club anglais s'opoose à son départ, indique le vice-président du club lombard de football, Adriano Galliani, dans la Gazzeta dello Sport de vendredi.

"Nous sommes en lice pour un transfert, celui d'Adebayor. Il n'y aura pas d'approche pour (Didier) Drogba et (Samuel) Eto'o. Nous sommes en discussion seulement avec Arsenal. En ce moment, la situation est la suivante: soit Adebayor vient, soit il ne vient pas. Mais dans les deux cas, je suis certain qu'on peut être en course pour le titre", a expliqué le vice-président.

"Arsenal a dit non, mais cela ne signifie pas que nous sommes marginalisés. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour réouvrir les négociations", a précisé Galliani.

Selon lui, l'AC Milan aurait bien aimé faire venir Eto'o ou Drogba, mais l'international camerounais du FC Barcelone est trop cher et Chelsea n'est pas prêt à vendre l'international

Source : http://fr.fifa.com/worldfootball/clubfootball/news/newsid=810775.html#lac+milan+veut+quun+joueur+adebayor

mardi 17 juin 2008

Trafic d’enfants : l’UE préoccupée

l’occasion de la « Journée de l’enfant africain », la Commission de l’Union européenne au Togo a publié un communiqué dans lequel elle souligne que 2.458 enfants ont été interceptés ou rapatriés entre 2002 et 2004 au Togo et près de 313.000 enfants togolais travaillent dans des centres urbains dans le pays ou ailleurs en Afrique.
Ce phénomène «est d'une ampleur préoccupante dans les zones transfrontalières » constate l’UE.

La Commission de l’UE indique avoir agi en coopération avec CARE, le projet REVE notamment (Réhabilitation des enfants victimes d'exploitation) pour permettre que 639 jeunes filles soient sauvées de leur maltraitance et à 383 candidates au travail domestique de bénéficier d’une formation et d'être placées auprès d’employeurs sur la base d’un contrat de travail valide.

Elle réaffirme son engagement à s'investir en faveur de la protection des enfants et à leur garantir les conditions essentielles à leur épanouissement.

Source: http://www.africatime.com/togo/

lundi 16 juin 2008

Le Togo ratifie la convention de la CEDEAO sur les armes légères

Le parlement togolais vient de ratifier la Convention de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur les armes légères et de petit calibre (ALPC), a constaté APA.

La Convention adopté le 14 juin 2006 par les Chef d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO vise à prévenir et à combattre la prolifération, la circulation et l'accumulation excessive et déstabilisatrice des armes légères.

Elle permet de contrôler strictement leur fabrication, leur marquage et le traçage, le contrôle du courtage, la gestion et sécurisation des stocks et le contrôle de la détention par les civils.

Le Togo devient ainsi le sixième pays a ratifié la convention qui requiert l'adhésion de 9 pays pour entrer en vigueur.

Le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Sierra Leone et le Sénégal l'ont déjà ratifié.
APANEWS
TOGO - 13 juin 2008

dimanche 15 juin 2008

Le Club de Paris et le Togo concluent un accord de réduction de dette

Les créanciers du Club de Paris sont convenus, le 12 juin 2008, avec le Gouvernement de la République togolaise d’un accord d’allègement de sa dette publique extérieure, suite à l’approbation, le 21 avril 2008, par le Fonds Monétaire International d’un nouvel arrangement de trois ans au titre de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance.

Cet accord, conclu selon les termes dits “de Naples “, conduit à l’annulation immédiate de 347 millions de dollars.

A titre exceptionnel, au vu de la capacité de paiement très limitée du Togo, de la contrainte supplémentaire qui résulte de la forte hausse des prix des matières premières et des produits alimentaires, et à condition que ce pays continue de mettre en œuvre de façon satisfaisante son programme de réforme soutenu par le FMI, aucun paiement n’est attendu de la part du Togo entre le 1er avril 2008 et le 31 mars 2011.

Le Togo s’est engagé à affecter les sommes auxquelles les créanciers du Club de Paris ont renoncé aux objectifs prioritaires identifiés dans le cadre de son document stratégique de réduction de la pauvreté. Le Togo s’est également engagé à rechercher un traitement comparable de la part de ses créanciers non membres du Club de Paris.

Les créanciers du Club de Paris ont salué les réformes entreprises par le Togo et se sont engagés à lui accorder un nouvel allègement de sa dette publique extérieure dès qu’il aura atteint le Point de Décision de l’initiative renforcée pour les Pays Pauvres Très Endettés.


Notes de contexte

1. Le Club de Paris s’est réuni pour la première fois en 1956. Il s’agit d’un groupe informel de gouvernements créanciers des pays industrialisés.

2. Les membres du Club de Paris qui ont participé au réaménagement de la dette du Togo étaient les représentants des Gouvernements de l’Allemagne, de l’Autriche, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l’Espagne, de la France, de l’Italie, du Japon, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Suède et de la Suisse.

Les observateurs à cette réunion étaient des représentants du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et de la Fédération de Russie, ainsi que du Fonds Monétaire International, de l’Association Internationale pour le Développement, de la Banque Africaine de Développement et du Secrétariat de la CNUCED.

3. La délégation du Togo était conduite par Adji Otèth Ayassor, Ministre de l’Économie et des Finances. La réunion était présidée par M. Julien Rencki, Vice-Président du Club de Paris, Sous directeur à la Direction Générale du Trésor et de la Politique Économique au Ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi français.


Notes techniques

1. Le programme économique du Togo est soutenu par un arrangement de trois ans au titre de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance et une Facilité Étendue du Fonds approuvées par le Fonds Monétaire International le 21 avril 2008.

2. La dette traitée par le présent accord s’élève à 739 millions de dollars en valeur nominale, dont 347 millions de dollars annulés et le reste rééchelonné ou différé.

3. La date butoir (1er janvier 1983 pour le Togo) est définie lorsqu’un pays débiteur rencontre pour la première fois les créanciers du Club de Paris. La définition de cette date butoir a pour objectif de protéger les crédits accordés par le Club de Paris après cette date. Elle n’est pas modifiée lors des traitements ultérieurs. Selon les règles du Club de Paris, les crédits accordés après cette date butoir ne peuvent pas faire l’objet d’un rééchelonnement ou d’une annulation. Dans le cas présent, à titre exceptionnel, tous ces montants ont été différés jusqu’après mars 2012.

4. Selon les termes de Naples, les prêts consentis aux conditions de l’Aide Publique au Développement avant la date butoir sont rééchelonnés sur 40 ans dont 16 ans de grâce à un taux d’intérêt au moins aussi favorable que le taux concessionnel de ces prêts. Les dettes commerciales pré date butoir sont annulées à 67%, le solde étant rééchelonné sur 23 ans dont 6 ans de grâce.

5. A titre exceptionnel, les créanciers ont également accepté de différer après mars 2012 le remboursement des arriérés accumulés par le Togo sur sa dette court terme et post date butoir, ainsi que les échéances dues durant la période de consolidation au titre de la dette post date butoir et l’intégralité des intérêts moratoires dus sur la période de consolidation au titre des montants rééchelonnés et différés.


SOURCE: Club de Paris

African Press Organization (APO), Lomé, Togo, 12 juin 2008)

dimanche 8 juin 2008

Réseau Francophone International pour la Promotion de la santé (Réfips)

Son origine
Dans la foulée de la promulgation par l'OMS en 1986 de la Charte d'Ottawa pour la promotion de la santé, des professionnels de la Communauté Française de Belgique, de France et du Québec, conscients de l'importance de l'environnement sur la santé de nos communautés et du manque de visibilité du français dans les communications entourant cette discipline où ils exercent un leadership reconnu, se réunissent en 1988 en Belgique pour fonder une association. C'est à Montréal en 1991 que le Réseau francophone international pour la promotion de la santé (RéFIPS) sera créé dans un espace francophone qui s'étend sur plusieurs continents.

Depuis sa création, le REFIPS a initié ou participé à de nombreuses activités (en savoir plus).

Sa raison d'être
Réseau d'échanges et de diffusion de compétences et de pratiques en promotion de la santé, le RéFIPS veut faire reconnaitre la promotion de la santé de par le monde.


http://www.refips.org/accueil.php

Vous voulez plus d'info, contactez nous

vendredi 6 juin 2008

Un élève togolais, lauréat d'un concours international de dessin sur l'égalité homme - femme

Un dessin de Yaou Djobo, un élève togolais de 9 ans fait partie des 14 dessins primés à l'occasion d'un concours international de dessin qu'elle a organisé sur la thématique de "l'égalité homme - femme" lancé par la Commission européenne.

La représentation de l'Union Européenne au Togo qui se dit « très heureuse de voir que le sens créatif et l'engagement d'un enfant togolais aient été distingués parmi des milliers de dessins envoyés du monde entier ».

« Un important prix lui sera prochainement remis par la Délégation de la Commission européenne pour récompenser ses efforts », indique un communiqué de la représentation européenne.

Le chef d'oeuvre de DJOBO figure parmi 25 819 dessins de 51 pays envoyés à la Commission européenne.

« Déjà, dans la phase de présélection, 3 des 10 dessins Togolais envoyés avaient été choisis. Le Togo est ainsi, avec le Mali, le pays ACP ayant eu le plus de dessins présélectionnés », précise la source.

Quelque 1741 dessins des enfants togolais avaient été reçus par la Délégation de la Commission européenne au Togo, 20 lauréats ont été récompensés localement lors de la cérémonie du 9 mai, célébration de la Journée de l'Europe.

Les 10 premiers d'entre eux ont été envoyés à Bruxelles pour la phase finale du concours à la Commission européenne.

Le concours invitait les écoliers des pays en développement âgés de 8 à 10 ans, à exprimer leur vision de "l'égalité homme - femme".


TOGO - 5 juin 2008 - APANEWS

Les autorités togolaises ont-elles oublié les martyrs de Lungi ?


Un an après, l’Etat n’a pas honoré les promesses faites aux parents des victimes de la catastrophe aérienne

Le 3 Juin 2007, s’écrasait à Lungi, en Sierra Léone, un hélicoptère MI-8 de fabrication russe qui assurait la liaison entre Freetown et l’aéroport international de Lungi. Vingt-deux personnes, dont treize Togolais, ont trouvé la mort lors de ce crash, provoquant douleur et consternation dans tout le pays. Parmi les disparus le ministre des sports du Togo et des officiels de la Fédération togolaise de football. Un an plus tard, les autorités togolaises ont délaissé les familles et le rapport d’enquête tarde à venir.



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jeudi 5 juin 2008, par Jean-Claude Abalo

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Notre correspondant à Lomé

Les autorités togolaises ont rendu hommage à ceux qu’ils appelaient les « martyrs de Lungi ». Des promesses ont été faites pour retrouver les véritables mobiles de l’accident ou de l’attentat (cette piste n’est pas exclue). Mais curieusement, ceux qui hier se préoccupaient des morts de Lungi semblent avoir vite oublié leur mémoire et les dommages causés à leurs familles respectives.

La promesse est une dette

Un an après ce drame, seuls une messe anniversaire et un tournoi de football sont organisés en hommage aux victimes. « C’est bien dommage que l’on puisse de sitôt oublier ceux-là qui sont morts pour le nom du Togo. Les organisateurs de ces messes et autres n’ont même pas daigné informer les parents et proches des victimes », s’indigne Me Apevon, le Président du collectif des parents des victimes.

Au lendemain des hommages aux « héros nationaux », l’Etat togolais a promis d’ériger un monument à l’entrée ou aux abords du stade de Kégué en vue d’honorer et d’immortaliser la mémoire des victimes du crash. Aujourd’hui, un an après ce drame, cette promesse commence visiblement par prendre la poussière, selon les parents des victimes. « C’est l’amertume. Rien n’est fait jusque là pour nos enfants. Même pas la pause d’une pierre pour la construction du monument comme promis », se désole Bernard Mensah, un parent des victimes.

Pour Me Apevon du collectif des victimes, il faut patienter et attendre ce geste des autorités. « Nous espérons vivement que l’Etat n’a pas encore oublié ces victimes et qu’il allait effectivement tenir à sa promesse. Mais le temps passe et cela nous donne des soucis », nous a-t-il confié.

Un rapport d’enquête qui tarde à voir le jour

A part le rapport d’enquête dirigé et rendu public par Aholouédji Komlan Atisso depuis le 15 juin 2007, décrivant les circonstances de l’accident, les Togolais ne voient plus rien venir. « Un dossier d’assurance est un processus assez long. Les compagnies d’assurance ont leurs règles qu’il faut forcément suivre en franchissant les étapes l’une après l’autre. Pour plaider le dossier il faut d’abord le lancer en étude. C’est ce que nous avons fait en assignant l’Assureur et la FTF en justice en vue d’aplanir les divergences au niveau de la nature des assurés. Cette affaire a été reportée plus de 5 fois. Et ce n’est que la semaine dernière que l’affaire a été traitée en l’absence constatée de la FTF. Nous avons eu gain de cause et on pourra désormais organiser notre plaidoirie qui est aussi une autre étape en vue d’aboutir à la réparation. »

En outre, une autre affaire d’assurance serait à la base de ce feuilleton de Lungi. D’après les investigations, la Fédération Togolaise de Football (FTF) aurait souscrit auprès d’une compagnie d’assurance qui ne prend en compte que la délégation de la FTF et les joueurs. Ce qui fait un total de 45 personnes dont les noms ne sont pas cités. Seul le Conseiller à la FTF, Théodore Amegnran (décédé dans le crash) est reconnu dirigeant. Les autres ne sont ni dirigeants, ni joueurs.

« Le texte est bel et bien clair. "45 personnes non dénommées" signifie que la FTF forme sa délégation comme elle l’entend. Une délégation est une entité composée de dirigeants et joueurs dans le cas présent. Il n’est écrit nulle part que les dirigeants sont exclusivement les membres du Bureau Exécutif », explique Me Apevon. Il ajoute que « ce qui relance la longue procédure dans l’indemnisation des parents des victimes est la lourdeur administrative dont est victime le dossier. La commission d’enquête est composée de Togolais, de Gabonais, de Russe, de Français et de Sierra Léonais qui sont tous des ressortissants parmi les victimes ».

Le rapport final est attendu dans les prochains mois, mais déjà la presse togolaise confirme la thèse d’un attentat compte tenu de l’environnement sécuritaire précaire de la Sierra Leone. Elle estime qu’un Sierra Leonais aurait tiré sur l’engin.

L’accident de Freetown n’est qu’un accident du pauvre qui a malheureusement coûté la vie à 14 togolais, 4 stewards gabonais, deux pilotes français, et deux russes pilotant l’hélicoptère.

jeudi 5 juin 2008

Les familles des victimes du crash d'hélicoptère de juin 2007 attaquent en justice l'assureur de la FTF

TOGO - 3 juin 2008 - APANEWS
Le collectif des familles des victimes togolaises d'un accident d'hélicoptère survenu en juin 2007 en Sierra Leone a assigné en justice l'assureur de la Fédération togolaise de football (FTF) et dénoncé mardi le « laxisme » des autorités dans la gestion du dossier.

« Les familles des victimes ont l'impression d'être abandonnées. Ceux qui sont morts ont laissé des enfants et personne ne demande ce que ces enfants sont devenus », a regretté Maître Dodji APEVO, avocat au barreau de Lomé et porte-parole du collectif des familles des victimes.

Il a soulevé les regrets des familles des victimes sur le fait qu'aucun programme officiel cohérent ne leur ait pas été soumis par le gouvernement à l'occasion du premier anniversaire du drame.

Une vingtaine de Togolais dont l'ancien ministre des Sports, Richard Atipoé, sont morts dans un accident d'avion survenu le 03 juin 2007 à Freetown après le match gagné par les Eperviers (1-0) face à la Sierra Léone en éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations de football 2008.

Une messe catholique a été dite mardi matin dans la capitale togolaise en présence du ministre de la jeunesse et des sports et des membres de la FTF tandis qu'au même moment, la famille et les amis de l'ancien ministre des sports Richard Atipoé, décédé dans le crash ont participé à une autre messe catholique.

Au-delà d'une reconnaissance nationale souhaitée par le collectif, les familles des victimes exigent une réparation du préjudice subi.

A part une enveloppe de 2 millions de francs CFA remise à chaque famille pour les obsèques, aucun autre geste n'a été fait à leur endroit par l'Etat togolais, celui de la Sierra Leone ou de la part de l'assureur de la FTF, regrettent les familles.

« Avant de partir, la fédération avait souscrit une police d'assurance et j'ai tenté d'approcher la compagnie d'assurance pour régler cette affaire à l'amiable mais ils ont interprété à leur manière le contrat en estimant que toutes les victimes ne doivent pas être prises en compte dans leur contrat qui, pour eux, ne concerne que les joueurs et les dirigeants », a expliqué Me Dodji Apevon.

Selon lui, le nombre de personnes assurées par la FTF dépasse largement le nombre de joueurs et de dirigeants qui ont fait le voyage.

LA FTF a assuré 45 personnes (joueurs et dirigeants) non dénommées. Mais il se fait que seul un dirigeant de la FTF soit mort dans l'accident et les autres victimes sont des employés de la FTF que la compagnie d'assurance ne veut pas prendre en charge.

« Comme on a pas pu s'entendre, j'ai été obligé de les assigner en justice », a ajouté l'avocat. Le dossier sera d'ailleurs plaidé vendredi prochain.

vendredi 30 mai 2008

Togo: Faure, l'"opposant" de son père

Le dimanche 27 avril 2008, la nation togolaise fêtait ses 48 ans d'indépendance. A Lomé la capitale de l'ancienne Suisse de l'Afrique de l'Ouest, la célébration, faite de décorations, de parade militaire et civile et de réjouissances populaires, a été présidée par Faure Gnassingbé, le chef de l'Etat. Ce n'était cependant qu'une fête de plus qui visiblement n'a rien changé dans le quotidien du peuple togolais. Le Togo, ce concentré de difficultés.

27 avril 1960 - 27 avril 2008. Cela faisait 48 ans exactement que le Togo a acquis son indépendance, à l'instar de nombre d'Etats voisins qui l'entourent. 48 ans, presqu'un demi siècle, c'est loin d'être incongru dans la vie d'une nation. Raison pour laquelle les festivités au menu de cette commémoration étaient plus que justifiées. Seulement, lorsque nous quittions notre hôtel vers 8h, ce dimanche 27 avril 2008, pour nous rendre aux manifestations commémoratives des 48 ans d'indépendance du Togo, rien autour de nous n'indiquait que l'heure était à la fête. En dehors de la télévision locale qui diffusait les séquences d'un imposant défilé militaire. Mais dans les rues plus ou moins désertes. Ce n'était pas la grande effervescence. Il ne fallait pas trop s'en étonner. Assou - c'est le prénom que portent les jumeaux de son ethnie-jeune "zémidjan" (conducteur de taxi-moto), ignorait même qu'il y avait une fête, a fortiori, l'endroit où elle se déroulait. Nous l'informons donc que c'était vers la nouvelle présidence, c'est-à-dire non loin de la résidence de Faure Gnassingbé, le chef de l'Etat.


Nous voilà donc embarqué sur un "zémidjan" astiqué comme une Rolls Royce, et qui faisait la fierté de son propriétaire. Sur un parcours sécurisé par des hommes de tenue, doigt sur la gâchette, nous avons rencontré des hommes et femmes endimanchés qui se pressaient pour assister à l'événement. Assou, lui, avait d'autres soucis. "Nous, les jeunes, on souffre trop", nous a-t-il révélé dans un français qui laisse deviner aisément que son cursus scolaire a dû se limiter au cours primaire. "Et si je passe toute ma matinée ici, qu'est-ce que je vais manger ?" nous a demandé Assou qui a aussitôt démarré sa moto après avoir encaissé son dû.

Nostalgiques des années Eyadéma

"Avec Faure, le Togo reprend sa place dans le concert des nations", affichait une des banderoles tendues à la tribune officielle. Et le défilé, militaire d'abord et civil ensuite, se poursuivait au rythme très cadencé de la fanfare. Le jeune chef de l'Etat togolais, debout et comme esseulé au milieu d'un monde bigarré, saluait invariablement les paradeurs. Seul, Faure l'est assurément, lui dont certains membres de la propre famille considèrent comme un opposant à leur père feu le général Gnassingbé Eyadéma. Des irréductibles de l'ancien régime du père, dépouillés de tous les avantages qui faisaient d'eux les hommes forts du Togo, défendent également cette acception, extériorisant ainsi toute leur nostalgie des années Eyadéma.

Certes, après le décès du Vieux, tout ce monde a soutenu l'arrivée du fils prodigue. Ils ignoraient sans doute que ce dernier n'allait pas marcher dans les sillons du père sous le règne duquel le Togo n'a pas connu que le bonheur, tant sur les plans social, politique qu'économique. Les crimes de sang, la privation de liberté d'expression, le clientélisme, la malgouvernance, la corruption, les détournements de deniers publics, etc., étaient des pratiques presque légalisées.

Le Togo était devenu une nation peu, voire pas du tout fréquentable par les vertueux, les amoureux de la démocratie. Ce n'est pas l'Union européenne qui avait suspendu ses relations avec l'ancienne Suisse de l'Afrique de l'Ouest qui dira le contraire. Encore moins les institutions de Bretton Woods qui, à l'instar de Bruxelles, viennent de rétablir la passerelle avec Lomé, suite aux dernières législatives togolaises qui ont connu la participation de toute la classe politique, notamment l'UFC de l'opposant historique Gilchrist Olympio. Depuis les résultats de ces scrutins qui ont matérialisé le début d'un véritable processus démocratique au Togo, le pays de Faure Gnassingbé retrouve peu à peu la confiance des bailleurs de fonds, des partenaires financiers et de bien des pays occidentaux.

Démocratie et paix

Optant visiblement pour la démocratie et pour la paix des coeurs, Faure, dans la foulée, lance des consultations pour une commission "Vérité et réconciliation". Ce qui est loin de plaire à tout le monde, notamment les anciens "hommes forts". Compte tenu de la brièveté de notre séjour, et ladite structure n'ayant pas encore été mise en place, aucune "voix autorisée" n'a été en mesure de nous en parler davantage. Sauf qu'à voix très basse, certains se sont énergiquement opposés à cette idée. "Où est-ce qu'il est allé trouver cela ? Du temps du Général, on n'aurait jamais vu ça", a affirmé avec amertume un thuriféraire de l'ère Eyadéma.

En face, le langage est tout autre. A l'instar des autres pays côtiers où l'appartenance ethnique ou régionale est un facteur incontournable en politique, Faure Essozimna Gnassingbé est considéré presque comme un messie. Pour les tenants de cette acception, cela ne tient pas du hasard, car Faure est un "métis ethnique", son père étant du Nord et sa mère du Sud. Autrement, il n'aurait pas pu engager cette ouverture qui, il faut le reconnaître, a été largement favorisée par l'Accord politique global (APG) auquel sont parvenus les Togolais sous l'égide du chef de l'Etat burkinabè Blaise Compaoré. D'ailleurs, dès son entrée fracassante et contestée sur la scène politique togolaise par le sommet, Faure a été considéré, à tort ou à raison, comme le protégé du président du Faso. Et comme s'il avait reçu une mission divine, à moins que ce soit la dernière volonté du Général au soir de sa vie, le doyen des chefs d'Etat en exercice de la sous-région a assisté le jeune Faure qui n'était pas encore assez fort pour faire face aux orages venant de partout.

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Querelle familiale

Si Blaise Compaoré, avec sa triple casquette de voisin, de président de la CEDEAO et de l'UEMOA, a pu accompagner jusque-là Faure dans ses premiers pas de chef d'Etat, aura-t-il pour autant les ressources nécessaires pour réconcilier les enfants Gnassingbé dans une querelle qui pourrait à tout moment remettre en cause le fragile processus de paix au Togo ? La cassure entre les enfants du Général a été une fois de plus perceptible lors de la célébration du 48e anniversaire de l'indépendance du Togo. Kpatcha Gnassingbé, frère consanguin de Faure, ancien ministre de la Défense, élu député sous l'actuelle législature, a brillé par son absence à la fête de l'indépndance. Le divorce entre les deux frères n'est pas resté sans influence sur le microcosme politique togolais. Même l'armée, composée en majorité de natifs du Nord, est loin de faire bloc derrière le chef de l'Etat. Tout ou presque reste donc à faire au Togo qui ressemble à un volcan en sommeil, attendant tranquillement son heure pour entrer en éruption. Ce serait dommage pour le Togo qui, pour le bonheur d'un peuple longtemps opprimé et asservi, est en train de chercher la bonne voie.

En tout cas, l'atmosphère est lourde de suspicion au Togo, et des bruits font état d'attentats qui viseraient le chef de l'Etat et auraient été désamorcés à plusieurs reprises. Vrai ou faux ? Nous n'avons pas pu avoir la réponse sur les bords de la lagune Bè. Est-ce encore par crainte de "togolaiseries" que la soirée de gala de la fête de l'indépendance a été organisée dans les jardins d'un grand hôtel de la capitale ? C'était une première, a révélé quelqu'un. Petite anecdote : dans l'entourage familial du chef de l'Etat, certains ont boycotté la fête de l'indépendance pour la simple raison que pour eux, la vraie date qui mérite commémoration est celle du 13 janvier. En effet, pour ceux-ci, plus que l'anniversaire de l'accession du Togo à la souveraineté nationale, seul compte le souvenir du 13 janvier 1967, le fameux jour où Etienne Eyadéma s'est installé au pouvoir pour 38 ans de règne sans partage. Seule la mort aura eu raison de l'homme de Kara. Ainsi va la vie au Togo

Le Pays (Ouagadougou)

ANALYSE
30 Mai 2008
Publié sur le web le 29 Mai 2008

Morin Yamongbe

lundi 26 mai 2008

PROJET ALEDJO




Tu es jeune, tu souhaite donner un peu de ton temps pour aider un village africain.
Rejoins les jeunes du projet togo :

Foyer des Jeunes
3 rue du Puy Chabot
85170 Le Poiré-sur-Vie

Tél. 02 52 31 66 89
Courriel : projet.togo@gmail.com

Visitez :
http://projet-togo.blogspot.com/2007/06/retour-en-image-sur-la-soire-du-2-juin.html

dimanche 25 mai 2008

Togo: Jean-Marie Noagbodji - « Les Togolais doivent apprendre à surfer intelligemment »

Au Togo, les opérateurs telecom publics et privés ne ménagent pas leurs efforts pour promouvoir le secteur des nouvelles technologies. Togo Telecom a lancé l'ADSL il y a quelques mois et l'accès à internet via son service Illico. De son côté, Cafe Informatique - le pionnier du Net dans le pays - multiplie les offres et propose de nouvelles solutions techniques.

Jean-Marie Noagbodji est le patron de Cafe Informatique. Il nous explique comment internet peut accompagner le développement au Togo.


L'usage du Net se développe rapidement au Togo, mais en même temps on a le sentiment que les surfeurs ne tirent pas assez profit de ce formidable outil.

C'est exact. Il y a beaucoup de gens qui se connectent uniquement Internet juste pour consulter leurs courriers électroniques ou pour télécharger des jeux (80 à 85%). C'est vraiment dommage. Nous avons à maintes reprises, dénoncé cette utilisation restrictive d'Internet en démontrant qu'il y a des possibilités énormes sur le Net. Beaucoup d'information disponible susceptible de participer au développement du Togo.

Les Togolais se plaignent de la lenteur des connexions qui est un handicap sérieux pour la navigation.

Première chose, tous les serveurs que les togolais utilisent ne se trouvent pas au Togo. Il suffit de prendre la carte de visite de la plupart des gens, même les plus respectables et vous constaterez que leur adresse E-mail, c'est toujours sur « Yahoo.fr », alors que le point « fr » se trouve à l'étranger.

Conclusion, chaque fois qu'ils mettent les clics d'ordinateur, c'est un aller-retour qui passe par la liaison internationale, donc il y a déjà une utilisation pas toujours justifiée de cette liaison internationale.

Deuxième chose, le fait que ce point se trouve à l'étranger et que c'est la liaison satellitaire que l'on emprunte, on est obligé d'avoir un temps de réponse d'un minimum de 700 à 800 milliseconde contrairement au câble sous-marin dont le temps de réponse serait de l'ordre de moins de 200 millisecondes. C'est cela qui peut expliquer en partie la lenteur des connexions. Si quelqu'un a son serveur mail sur place, il n'a pas ce problème de temps de réponse.

Qu'attendez-vous de l'Etat ?

Tous les spécialistes, tous les chefs d'Etats au niveau international s'accordent aujourd'hui à reconnaître que les NTIC constitueront le soubassement de notre développement.

Cela dit, il est un devoir pour nous spécialistes de contribuer à réaliser ce rêve. Notre pays, c'est vrai, a été préoccupé par d'autres réalités pendant longtemps, mais il est temps que nous regardions dans ce sens. Si nous voulons aujourd'hui garantir le développement de notre pays par les NTIC, il nous faut aller plus loin.

Et cela nécessite la mise en place d'une stratégie. L'Etat doit dire avec précision ses objectifs pour que les opérateurs puissent les suivre. Je pense concrètement que pour sortir de l'ornière, il faut d'abord mettre les NTIC à la disposition de la population. Je veux dire par exemple que l'on puisse arriver à faire un couplage entre le téléphone portable et l'Internet.

Et pour se faire il serait bien que l'Etat donne un coup de pousse en prenant des décisions qui permettent par exemple à la population de savoir qu'en dehors de parler, le cellulaire peut servir à faire d'autres choses.

Les autorités doivent aussi commencer à renforcer la formation à partir des écoles de BTS, par exemple.

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Où en sont vos relations avec Togo Telecom ?

En ce qui nous concerne directement, nous avons d'énormes problèmes en relation directe avec l'opérateur historique Togo Telecom. Tous les deux nous avons un accès international, mais jusqu'à présent nous n'avons pas encore réussi à nous entendre pour avoir un point d'échange national.

On est bien obligé de passer par le circuit international, ce qui est une perte d'argent mais aussi de temps. C'est incompréhensible.

Republic of Togo (Lomé)

INTERVIEW
22 Mai 2008
Publié sur le web le 22 Mai 2008

Luc ABAKI

samedi 24 mai 2008

Henri Stambouli a quitté Lomé sans signer son contrat..

Le Français Henri Stambouli a quitté Lomé jeudi soir pour la France sans avoir signé son contrat pouvant lui permettre de devenir sélectionneur du Togo, a-t-on appris vendredi auprès du ministère des sports.

"M.Stambouli est parti, alors que la cérémonie de signature était prévue ce jour", a indiqué à l'AFP, un responsable du ministère des sports.

"C'est vraiment regrettable. Car il restait seulement quelques détails à régler. Mais, nous sommes en contact avec lui, afin qu'il revienne à Lomé pour cet acte final", a-t-il indiqué.

M.Stambouli a séjourné dans la capitale togolaise pendant près de deux semaines, la cérémonie de signature dudit contrat ayant été reportée à plusieurs reprises.

Au Togo, c'est le ministère des sports qui recrute l'entraîneur de la sélection nationale sur proposition de la fédération de football.

Mercredi dernier, M.Stambouli avait menacé de partir, dénonçant la "pagaille" dans la préparation de la sélection togolaise engagée dans les qualifications combinées à la CAN et au Mondial-2010.

"En ce moment, il y a une véritable pagaille au niveau de l'organisation. Quand je vois la manière dont on prépare le match contre la Zambie (prévu le 31 mai à Accra), je me fais du souci pour le football togolais", avait déclaré à des journalistes M. Stambouli, après une séance d'entraînement.

Le technicien français, qui devait succéder au Nigérian Stephen Keshi, travaillait déjà depuis quelques semaines avec l'encadrement technique du Togo. Il avait auparavant entraîné la Guinée (1998-1999) et le Mali (2003-2004

AFP) Vendredi 23 mai 2008

vendredi 23 mai 2008

Stambouli mécontent du report répété de la signature de son contrat


Le technicien français Henri Stambouli, favori pour devenir le sélectionneur de la sélection nationale de football du Togo, a menacé de quitter le pays, fustigeant le report répété de la signature de son contrat et un adjoint qui lui serait "imposé", a rapporté jeudi la radio nationale Radio-Lomé.

Selon Henri Stambouli, son contrat est "prêt, précis et clair" et doit être signé depuis mars.

"On veut m'imposer quelqu'un d'autre", a-t-il dit, faisant allusion à un adjoint, martelant: "Moi, j'ai pas l'habitude de fonctionner comme ça", a déclaré Stambouli, cité par la radio.

"Le seul avec qui je travaille jusqu'à présent c'est Mawuena Kodjovi, quelqu'un qui connaît son métier", a précisé le technicien français.

"Malheureusement, on ne fait pas confiance aux gens qui sont compétents ", a-t-il déploré.

Mawuena Kodjovi est toujours au chevet de l'équipe nationale togolaise, les Eperviers, et travaille avec Stambouli depuis que celui-ci accompagne cette équipe dans la préparation des éliminatoires de la CAN et du Mondial 2010.

Stambouli, qui doit succéder au Nigérian Stephen Keshi, travaille déjà depuis quelques semaines avec l'encadrement technique du Togo


TOGO - 22 mai 2008 - XINHUA

Dovi : un chanteur à la joie de vivre communicative


Il présente son premier album solo intitulé « Bienvenue dans ma vie »

C’est à l’occasion de la sortie de son album que Dovi a enflammé, le 5 mai dernier, la scène de la Comédia à Paris. Il a présenté, dans une atmosphère bon enfant, un panel de chansons au goût survitaminées. Tantôt grave, tantôt joyeux, ce chanteur d’origine togolaise est parvenu avec habilité à amener son public à la découverte de son univers musical. Chronique d’un artiste.
(Src:Afrik.com)



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vendredi 23 mai 2008, par Stéphanie Plasse

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Chemise, blanche, jean denim, le chanteur Dovi n’en fait pas trop, du moins vestimentairement parlant. Lâché sur une scène, c’est autre chose. Sur la scène Comédia, l’artiste d’origine togolaise sort le grand jeu pour présenter de son premier album solo baptisé Bienvenue dans ma vie. Il use de calembours à chaque fin de chansons, interpelle son public, frappe des mains, danse frénétiquement… une vraie boule d’énergie. Mais sa présence scénique n’est pas son seul atout. Entre pop, rock, blues et soul, Dovi explore plusieurs champs musicaux.

Dovi, l’autodidacte

Autodidacte, il a appris très jeune à jouer du piano et de la guitare quand d’autres étaient encore en train de s’amuser dans les bacs à sable. A 17 ans, il fonde son premier groupe avec lequel il joue ses propres compositions. Entre deux scènes, il passe au grand écran et tourne aux côtés de Fanny Ardant dans Change moi ma vie et de Richard Bohringer dans Un homme en colère. Autant d’expériences artistiques qui développent sa créativité.

Mais c’est en 2001 que sa carrière musicale prend un réel tournant. En coréalisant l’album Soki de Queen Eteme, une chanteuse de Gospel, Dovi est reconnu par les professionnels. Un grand pas pour cet artiste de 30 ans qui réalise avec son premier album un rêve d’enfant. De son opus, on retiendra les paroles enjouées et une musique entrainante. En résumé, de chansons simples pour de bons moments de détente.

lundi 19 mai 2008

NOUVEL EVEQUE DE KARA : Père Jacques Danka LONGA


BIOGRAPHIE DU NOUVEL EVEQUE DE KARA





Le nouvel évêque est né à Sokodé le 26 juillet 1961, et a été baptisé dans la cathédrale de Sokodé le 11 septembre de la même année. Après les sacrements de l’initiation chrétienne, il a étudié à Sokodé, à Pagouda, Kétao et Mango. Il a fréquenté la faculté de Physique à l’Université de Lomé de 1984 à 1985. Après, de 1985 à 1991, il a réalisé ses études philosophiques et théologiques au séminaire St. Gall d’Ouidah, au Bénin, où il a obtenu le baccalauréat en théologie. Le 25 janvier 1992 il a été ordonné prêtre, pour le diocèse de Sokodé, en passant en 1994 dans le clergé de Kara. Après son ordination il a réalisé les fonctions suivantes : 1992-1995 : Vicaire paroissial dans la paroisse de la Croix Glorieuse de Kétao ; 1995- 1997 : Directeur spirituel et professeur au séminaire interdiocésain de Propédeutique Saint Paul de Notsé (Kpalimé) ; 1997-2001 : Études réalisées à Rome à l’Université Pontificale Urbanienne, où il réalisa la licence en Droit Canonique ; 2002-2003 : Curé de la paroisse Notre-Dame de Fatima à Niamtougou, et Directeur de l’Institut Polytechnique catholique de Niamtougou ; de 2003 à aujourd’hui : Recteur du séminaire interdiocésain Jean-Paul II de Lomé.

Le diocèse de Kara, suffragant de l’archidiocèse de Lomé, a été érigé en 1994. Il a une superficie de 10.590 km², une population de 920.000 habitants dont environ 123.288 catholiques, 25 paroisses, 43 prêtres diocésains e 24 prêtres religieux, 94 religieuses, 38 séminaristes. (S.L.)

Source : http://www.acp-inter.net/jriste/affich_article.php?n_art=288

Abla Volta, la mode sans frontières




La valeur n’attend pas le nombre d’années dit la sagesse populaire. Abbla Volta ne fait pas mentir le proverbe elle qui à 18 ans remporte en 1988, le premier prix du concours de mode au Togo son pays natal.

Fille de couturière, elle perfectionne son savoir-faire à l’école de maître Ajavon à Lomé. Deux ans plus tard, elle s’envole pour Paris.

Depuis 2004 Abla Volta crée une ligne originale où se mêlent différentes matières. A la force et au caractère du cuir, s’allie la douceur de la dentelle. Le tout crée une ligne féminine universelle qui affirme autant qu’elle habille la femme qui la porte.

Présente lors de la deuxième édition du Labo Ethnic Show, Abla Volta propose sa vision de la mode pour cet été 2008 féminine aérienne avec des robes qui rappellent les toges romaines.
Sans oublier l’incontournable dentelle.



Le style Abla Volta c’est…


Abla volta styliste, crée des vêtements pour femme, en dentelle, maille, et en cuir.


L'envie de rendre la femme belle, travailler les tissus, j'aime tout ce qui touche a la mode.
La dentelle, le cuir, la maille, ce sont les matières qui vont le mieux dans mes créations.

Je n'ai pas vraiment de mots pour définir mes créations, je dirais qu'elles sont faites pour toute femme soucieuse d'avoir un style chic, unique, qui n'a pas besoin de l'étiquette d'une grande marque pour exister !

Avant d'avoir un Style, il faut pouvoir s'imposer dans toutes sortes de styles différents, c'est seulement après cette réussite que l'on peut en avoir un, bien a soi ...

L’élégance pour vous c’est….
Une femme qui est capable d'être chic avec n'importe quels vêtements bien choisis

Le comble du mauvais goût…
Une femme qui porte un vêtement qui n'est pas fait pour elle.




S’il y avait un modèle idéal que vous souhaiteriez voir porter vos créations, ce serait…


Pour moi toute femme est un modèle unique et peut porter mes créations. Il n'y a pas que les stars dans la vie...

Il y a beaucoup de belles femmes partout, de toutes tailles et de toutes origines.





Abla Volta en 5 dates
Premier prix au concours de jeunes stylistes en 1988 a Lomé TOGO
Ma rencontre avec mon mari en 1990.
La naissance de mon fils.
La naissance de ma fille.
2004 Le lancement de ma marque Abla Volta.

Pour en savoir plus
Grioo Pour Elle a consacré une galerie photos au travail d'Abla Volta.

Pour contacter la créatrice:
Téléphone: 06 62 47 92 26

Fax: 01 43 54 13 83

E-mail: contact@abla-volta.com

Site internet: www.abla-volta.com


Source : http://pourelle.grioo.com/ar,abla_volta_la_mode_sans_frontieres,1138.html