mardi 16 septembre 2008

Soutien du système des Nations Unies à la lutte contre la pauvreté

TOGO - 3 septembre 2008 - XINHUA
Le ministre de la Coopération, du Développement et de l'Aménagement du Territoire Gilbert Bawara et la coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies (SNU), Rosine Sori-Coulibaly ont signé mardi à Lomé le document conjoint de mise en oeuvre des communes du millénaire, selon un communiqué du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) rendu public mercredi.

Par cet acte, les deux parties s'engagent à mettre en route l'un des trois domaines prioritaires du nouveau Plan Cadre pour l'aide au développement du Togo (UNDAF 2008-2012) retenus par le Système des Nations Unies, à savoir la lutte contre la pauvreté et l'insécurité alimentaire. Les deux autres domaines concernent le développement des secteurs sociaux et la promotion de la bonne gouvernance et des droits de l'Homme.

Au total dix communes du Millénaire ont été identifiées dans les quatre régions les plus démunies du pays à savoir : la région des Savanes, la région de Kara, la région Centrale et la région Maritime.

Une première phase pilote de deux à trois ans va démarrer dans la région des Savanes et concernera les communes de Kountoire et Naki-Est, lesquelles ont été choisies à partir de critères consensuels et objectifs sur la pauvreté et la vulnérabilité.

Une deuxième phase d'extension de deux à trois ans touchera les autres régions du pays pour atteindre à terme dix communes.

Un montant de plus de 9,5 milliards de francs CFA seront mobilisés pour la première phase du projet, dont au moins plus de 8,1 milliards de FCFA pour les investissements directs pour l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Le projet "Villages du Millénaire", dénommé "Communes du Millénaire" au Togo, en raison de la loi sur la décentralisation, qui crée des communes rurales, est né en 2005 d'un partenariat entre l'Université de Columbia aux Etats-Unis et l'ONU en vue de l'atteinte des huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Il vise le développement des communautés rurales africaines dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'agriculture, de l'environnement, de l'économie, de l'énergie, et leur autonomisation rendue possible par une prise de conscience collective.

Par cette signature du Programme Conjoint des Communes du Millénaire, le Système des Nations Unies marque une fois encore son engagement total auprès du gouvernement et du peuple togolais dans leur lutte contre la pauvreté en vue d'un développement durable au Togo.

lundi 15 septembre 2008

PLEINS SUCCÈS au nouveau PM Gilbert Fossoun Houngbo


Toute l'Équipe de TOGO DEMAIN souhaite pleins succès au nouveau PM Gilbert Fossoun Houngbo.
Tout le monde sait que les choses ne seront pas faciles.
Mais , nous sommes confiants que le nouveau PM Gilbert Fossoun Houngbo ne va pas au Togo pour enrichir son CV qui est déjà des plus réluisants.
Alors, si son expérience peut apporter un léger mieux au peuple togolais !!!!! pourquoi ne pas lui souhaiter BONNE CHANCE, au lieu de prédire le mal comme certains esprits malins le font actuellement.

Le TOGO a besoin de la compétnce de toutes ses filles et de tous ses fils.

Le Chef d'Édition

dimanche 14 septembre 2008

Père Joseph Ballong


Un sourire malicieux, un regard à vous transpercer l’âme et une voix assurée derrière un bureau en désordre, le père Joseph B. ­Ballong-Wen-Mewuda est un journaliste de la vielle école. Ce Togolais, pour qui Internet ne remplacera jamais sa bonne vielle machine à écrire, est entré à Radio Vatican en 1986 pour travailler au programme Rendez-vous avec l’Afrique. Trois mois plus tard, il en prenait la direction, qu’il n’a plus quittée depuis. Sa voix surfe quotidiennement sur les ondes jusque dans les villages les plus reculés d’Afrique, où les radios confessionnelles reprennent le journal et les « mag » de Radio Vatican. « Chaque jour, on commence par l’actualité du pape, suivie des rubriques puis des informations politiques et sociales. » Recruté pour africaniser le service en français autrefois assuré par des jésuites, le père Ballong est la tête d’une équipe restreinte à Rome et de sept correspondants sur le terrain. Dans certains pays, comme au Burundi, c’est l’évêque en personne qui transmet les nouvelles aux journalistes. Depuis son arrivée, le programme Afrique s’est particulièrement étoffé. Outre le français, la radio du pape émet en sept langues africaines (malgache, kirundi, kinyarwanda, kikongo, lingala, tshiluba et ewondo).

Né en 1949 à Siou, au Togo, le père Ballong a fréquenté le séminaire Saint-Pierre-Clavère à Lomé. En 1966, il couvre l’ordination du premier prêtre de son village pour un journal national. Trois ans plus tard, un bac littéraire en poche, il s’envole pour Rome et intègre l’Université pontificale urbanienne pour étudier la théologie et la philosophie. En 1974, il traverse les Alpes pour poursuivre ses études religieuses à l’Institut catholique de Paris. Il sera ordonné prêtre par le cardinal Marty et officiera comme vicaire à La Madeleine, une église de la capitale française. Parallèlement, il se spécialise dans l’histoire des sociétés africaines, matière pour laquelle il obtiendra un doctorat à l’université de la Sorbonne.
À 37 ans, il est de retour à Rome. Outre la radio, le père Ballong devient, presque naturellement, professeur d’histoire des sociétés africaines à l’Université pontificale urbanienne. On lui doit aussi de nombreux articles et communications sur l’Église en Afrique et l’histoire de la traite négrière, une autre de ses spécialités. Grand admirateur du pape Jean-Paul II, il l’a suivi dans dix de ses voyages en Afrique.

Le Togo pleure un politologue et journaliste mort dans des conditions pas encore totalement établies

LOME, 13 septembre (Xinhua) -- L'historien, politologue, journaliste et homme politique togolais Joachim Atsutsè Agbobli, retrouvé mort le 15 août dernier dans des conditions non encore totalement établies, sera inhumé samedi dans son village natale Adéta à plus de 160 km (nord-ouest) de la capitale togolaise dans la région des Plateaux, a appris l'Agence Xinhua de source officielle.

Toutes les couches socio-professionnelles, y compris les milieux politiques, ne cessent de pleurer cet homme affable très connu pour son franc parler et toujours disposé à ouvrir ses portes à tous ceux qui se persuadent de devoir s'entretenir avec lui et puiser de ses connaissances.

Les journalistes en sont les plus orphelins, car Atsutsè Agbobli qui a été également ministre de la Communication, s'est toujours montré disposé à répondre aux questions les plus urgentes de l'heure et à réagir dès les premières heures par rapport à des événements de la politique internationale.

De ses 67 ans, il s'est démarqué par sa propension à partager avec les autres ses expériences et connaissances sur la politique internationale, la politique africaine des années 1960 à nos jours, et les vraies causes des conflits et de l'instabilité socio- politique sur le continent africain.

Il s'est longtemps illustré par le devoir qu'il s'est donné d'attirer l'attention de la jeunesse africaine sur la face cachée des questions des enjeux dans la politique internationale et sur le modèle de développement que l'Afrique doit se donner en puisant par elle-même les réussites des autres civilisations que d'attendre des modèles dictés de l'étranger.