samedi 28 juin 2008

Seck, artiste togolais de la chanson


«Il faut instituer des rencontres périodiques entre le ministre de la Culture et les acteurs du show-biz local»

REGARD poupin, Seck a déjà fait chavirer beaucoup de cœurs des mélomanes des deux morceaux (« Sans partage » et « Djignedzezo») qui annoncent la sortie prochaine de son premier album et dans lesquels il chante ses «secrets d’alcôve». Il se confesse à vous.


Peut-on connaître davantage la personnalité qui se cache derrière l’artiste Seck ?
Seck, de son vrai nom Komivi Azaleko, est un jeune togolais né dans les années 80 ; il aime la franchise, le respect de la personne humaine. Il est très optimiste mais impulsif. Il déteste le mensonge, la moquerie, l’hypocrisie, l’envie négative et destructive, la diffamation. Seck adore aussi discuter avec les amis, échanger, rigoler…

À quand remonte votre première passion pour le monde du show-biz ? Parlez-nous de vos débuts dans le monde de l’écriture et de la composition des chansons.

Je me suis intéressé au show-biz et plus précisément à la musique depuis 2001, aux côtés de mon frère D’anou du groupe Wezepe qui est d’ailleurs un de mes idoles au Togo. Etant donné que le groupe s’entraînait dans notre maison où se situe son studio, je me retrouvais souvent avec ses membres et je m’amusais des fois à reprendre à tue-tête leurs chansons. C’est de cette façon que ma voix a tapé dans l’oreille de mon frère qui a tout de suite vu en moi ce don de chanteur, si on peut le dire ainsi. Donc, c’est sous sa férule que j’ai commencé à composer mes textes. Mais, concrètement, c’est en 2005 que j’ai pris résolument la décision de me lancer dans l’aventure musicale. Croyez-moi, cela ne fut pas de tout repos. Voilà un peu résumé mes débuts dans ce domaine dans lequel je veux absolument faire carrière.

Comment définissez-vous la forme de mouvance musicale à travers laquelle le grand public vous a découvert ?

Si j’ai bien compris votre question, vous voulez que je vous définisse mon courant musical ; ce serait prétentieux de ma part de vous dire que je veux créer un nouveau courant musical. Je vous dirai tout simplement que je fais une musique qui s’apparente à un mélange fait du zouk, de la salsa et de la soul.

Deux de vos chansons tournent actuellement sur les radios et télévisions de la place (« Sans partage » et « Djignédzezo»). Retracez-nous l’histoire de ces deux titres.

« Sans partage » est une histoire vraie que j’ai vécue avec une jeune fille que j’aimais énormément. Nous sortions ensemble, tout allait bien jusqu’au jour où j’ai découvert qu’elle avait un autre homme dans sa vie. Je le lui ai demandé, par amour pour elle ; elle me l’a avoué et je lui ai dit de choisir entre cet homme et moi. Mais, vu qu’elle en était incapable, j’ai préféré prendre le large car comme vous le savez, il y a des choses qu’on ne partage pas avec autrui. Parmi elles, figure l’amour. Voilà la triste histoire qui se cache derrière cette chanson que vous avez commencée par rendre célèbre. C’est l’occasion de remercier tous les médias qui font ma promotion.
De son côté, « Djignedzezo » littéralement traduit mon cœur est en lambeaux n’est autre chose que la suite de « Sans partage »; maintenant qu’elle m’a quitté, je suis en détresse, mon cœur est en pleurs. Qui est-ce qui va alors me l’apaiser, qui est-ce qui va m’essuyer les larmes ou encore me réconforter ? Pourriez-vous le faire ? Voilà la question que je me pose et vous pose dans cette dernière chanson.

Ces titres précités évoquent-ils réellement votre vécu ou relèvent-ils plutôt d’une fiction ?

Vous savez et cela n’engage que moi seul, les chansons qui donnent souvent vie à la fiction ont peu d’effets sur l’auditoire contrairement à celles qui traduisent le vécu des artistes, car ce sont des événements dans lesquels les gens se retrouvent mieux ou se retrouveront du jour au lendemain, qu’ils soient malheureux ou heureux.

A travers « Amour sans partage » et « Djignédzézo », doit-on s’attendre à ce que votre prochain album parle essentiellement d’amour ?

Pas forcément, même si je veux qu’il y est plus de thèmes d’amour, de paix, de tolérance, de pardon… que ce que nous vivons aujourd’hui. Mon album, que dis-je, notre album puisque c’est vous et moi qui le confectionnons, parlera aussi de Dieu, de l’espoir, de la violence faite aux femmes, aux enfants. Bref, les thèmes sociaux contemporains y trouveront une bonne place.

Quand est-ce que vos fans pourront-ils se procurer votre album auprès des disquaires ?

Si vous me trouvez à l’instant même un producteur ou un donateur qui a le cœur sur la main, vous l’aurez demain (rires). Au fait, l’album sera dans les bacs d’ici les vacances prochaines inch allah.

Mener une vie d’artiste au Togo relève souvent du défi. N’avez-vous pas peur que le succès de vos deux titres promotionnels ne vous rapporte jamais l’argent auquel vous êtes en droit de vous attendre ?

Si réellement vous n’avez pas d’ambition pour votre journal que les gens apprécient d’ailleurs, il serait déjà dans les oubliettes. C’est cela en fait le défi et la vie n’est qu’un défi qu’il faut se lancer. Dès lors, il faut se donner les moyens pour le relever, mais malheureusement, nous sommes au Togo où la piraterie tue énormément l’art et ses faiseurs. Autrement dit, je serai dans certains pays que à travers ces 2 singles, j’aurai déjà au moins un demi-million voire plus sur mon compte. Malheureusement, je suis en Afrique et pire encore au Togo où la culture n’a pas encore sa place parmi les priorités de nos dirigeants. Mais avec la grâce de Dieu et certaines personnes de bonne volonté qui nous aiment et nous apprécient, le défi précité sera relevé.

Qu’est-ce qui fondamentalement vous encourage à mener une vie d’artiste au Togo ?

Rien ne m’encourage à faire de la musique et encore moins au Togo ; c’est d’abord et avant tout une question de passion. Et dans cette folie puisqu’il faut être fou pour faire de la musique au Togo, je suis soutenu par certaines personnes au premier rang desquelles ma mère chérie, Mme Thomas et bien d’autres. Mais sachez aussi que quand vous n’aimez pas une activité, un domaine, autant ne jamais s’y aventurer ; vous n’allez jamais y réussir.

Selon vous, de quelle manière les responsables de la culture au Togo doivent-ils créer un environnement favorable à l’épanouissement des artistes en général et particulièrement ceux qui font de la musique ?

Avant de répondre à cette question, qu’il me soit permis de revenir sur un fait. Je suis encore jeune dans le monde musical mais j’ai appris et lu que la regrettée grande sœur Bella Bellow a dans les années 60 fait l’Olympia, rempli l’un des plus grands stades au monde comme le Maracana au Brésil… Je me demande comment est-ce possible que la musique togolaise soit encore méconnue à ce point malgré cette route très tôt tracée par Bella Bellow ? Vous savez, pour qu’un domaine d’activité quelconque prospère et permette à ceux qui y évoluent de jouir de leurs fruits, c’est d’abord une question de volonté. Si cette volonté n’a pas été ce que nous avions toujours espéré, j’ose croire qu’avec l’actuel président de la République togolaise, Faure Gnassingbé, les choses vont changer. De plus, si je prends en compte les propos tenus ces dernières semaines par Cornéluis Aïdam, notre ministre de tutelle lors d’« Alokpa 4 », de « Bimod 228 », du « 1er Carnaval international de Lomé » et j’en passe, je nourris une lueur d’espoir que les donnes vont positivement évoluer dans le monde culturel togolais. Vous savez, on a beau avancé d’idées novatrices dans le monde culturel, mais s’il n’y a pas une réelle volonté politique derrière, rien ne peut se concrétiser. En attendant la réalisation de tout ce dont notre ministre a parlé ces derniers temps (comme la mise en place d’un centre de formation et autres), il faut instituer des rencontres périodiques entre le ministre et les hommes du show-biz, les producteurs, les réalisateurs, managers et autres acteurs culturels locaux… afin que nous puissions échanger et améliorer nos productions. Cette démarche revêt une grande importance à mes yeux.



Il y a beaucoup d’évènements qui m’ont marqué dans ma vie, mais dans le cadre de ma très jeune carrière, l’évènement qui m’a marqué en bien fut ma deuxième prestation au Palais des Congrès de Lomé. C’était en première partie du concert de Marshall DJ. Ce jour-là, j’ai découvert un public charmant qui chantait comme un hymne ma chanson. C’était vraiment merveilleux. Le pire souvenir, c’était ma première prestation ; je ne l’oublierai jamais. On m’a jeté des cannettes vides, des sachets d’eau… C’était vraiment douloureux et honteux.

Quels sont les grands évènements qui vont meubler votre emploi du temps dans les semaines et mois à venir d’un point de vue artistique ?

Mais, pourquoi parlez-vous d’évènements majeurs ? Ma seule préoccupation de l’heure reste la sortie imminente de mon album ; je m’y affaire ardemment.

Quel est le plus grand rêve que vous ambitionnez de réaliser dans le monde du show-biz en général ?

Ce rêve est celui de tout être humain : il s’agit de réussir dans la vie ; il serait encore plus grand si j’arrive à mener une belle carrière musicale. Je veux connaître un succès comme le grand frère King Mensah, Pascal Lukoua Kanza … Bref, je veux laisser mon nom dans les archives de la musique africaine et vous allez nous aider pour cela.

Que souhaitez-vous de mieux aux artistes togolais au cours des huit prochains mois de l’année 2008 ?

A tous ceux qui projètent de sortir un album dans les prochains mois, je prie Dieu qu’ils trouvent les fonds nécessaires pour le faire. Ceux qui ont des spectacles à l’étranger, qu’ils trouvent les moyens pour s’y produire.
J’émets également le vœu que nous (artistes) soyons plus sollicités à faire de spectacles les mois à venir, que les autorités nous fassent produire en spectacle au mois une fois avant la fin de l’année et qu’enfin les artistes s’aiment réellement et réciproquement au lieu de se jeter des discrédits. Il y va d’un meilleur devenir de notre musique.
Permettez-moi aussi de remercier tous les mélomanes togolais, tous les animateurs, présentateurs d’émission, techniciens des radios et télévisions de la place pour tout ce qu’ils font pour les artistes locaux et pour moi particulièrement. Je leur dis merci du fond du cœur. A tous ceux qui croient en moi et m’encouragent, que Dieu vous bénisse. Merci à tous.

Propos recueillis par Xavier Gilles

http://www.planeteafrique.com/Amis/News_Display.asp?ArticleID=786&rub=IciAilleurs-Decouverte

vendredi 20 juin 2008

L'AC Milan ne veut qu'un joueur, Adebayor !!!!!

L'AC Milan a en ligne de mire un seul joueur pour le mercato, Emmanuel Adebayor, l'attaquant togolais d'Arsenal, même si le club anglais s'opoose à son départ, indique le vice-président du club lombard de football, Adriano Galliani, dans la Gazzeta dello Sport de vendredi.

"Nous sommes en lice pour un transfert, celui d'Adebayor. Il n'y aura pas d'approche pour (Didier) Drogba et (Samuel) Eto'o. Nous sommes en discussion seulement avec Arsenal. En ce moment, la situation est la suivante: soit Adebayor vient, soit il ne vient pas. Mais dans les deux cas, je suis certain qu'on peut être en course pour le titre", a expliqué le vice-président.

"Arsenal a dit non, mais cela ne signifie pas que nous sommes marginalisés. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour réouvrir les négociations", a précisé Galliani.

Selon lui, l'AC Milan aurait bien aimé faire venir Eto'o ou Drogba, mais l'international camerounais du FC Barcelone est trop cher et Chelsea n'est pas prêt à vendre l'international

Source : http://fr.fifa.com/worldfootball/clubfootball/news/newsid=810775.html#lac+milan+veut+quun+joueur+adebayor

mardi 17 juin 2008

Trafic d’enfants : l’UE préoccupée

l’occasion de la « Journée de l’enfant africain », la Commission de l’Union européenne au Togo a publié un communiqué dans lequel elle souligne que 2.458 enfants ont été interceptés ou rapatriés entre 2002 et 2004 au Togo et près de 313.000 enfants togolais travaillent dans des centres urbains dans le pays ou ailleurs en Afrique.
Ce phénomène «est d'une ampleur préoccupante dans les zones transfrontalières » constate l’UE.

La Commission de l’UE indique avoir agi en coopération avec CARE, le projet REVE notamment (Réhabilitation des enfants victimes d'exploitation) pour permettre que 639 jeunes filles soient sauvées de leur maltraitance et à 383 candidates au travail domestique de bénéficier d’une formation et d'être placées auprès d’employeurs sur la base d’un contrat de travail valide.

Elle réaffirme son engagement à s'investir en faveur de la protection des enfants et à leur garantir les conditions essentielles à leur épanouissement.

Source: http://www.africatime.com/togo/

lundi 16 juin 2008

Le Togo ratifie la convention de la CEDEAO sur les armes légères

Le parlement togolais vient de ratifier la Convention de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur les armes légères et de petit calibre (ALPC), a constaté APA.

La Convention adopté le 14 juin 2006 par les Chef d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO vise à prévenir et à combattre la prolifération, la circulation et l'accumulation excessive et déstabilisatrice des armes légères.

Elle permet de contrôler strictement leur fabrication, leur marquage et le traçage, le contrôle du courtage, la gestion et sécurisation des stocks et le contrôle de la détention par les civils.

Le Togo devient ainsi le sixième pays a ratifié la convention qui requiert l'adhésion de 9 pays pour entrer en vigueur.

Le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Sierra Leone et le Sénégal l'ont déjà ratifié.
APANEWS
TOGO - 13 juin 2008

dimanche 15 juin 2008

Le Club de Paris et le Togo concluent un accord de réduction de dette

Les créanciers du Club de Paris sont convenus, le 12 juin 2008, avec le Gouvernement de la République togolaise d’un accord d’allègement de sa dette publique extérieure, suite à l’approbation, le 21 avril 2008, par le Fonds Monétaire International d’un nouvel arrangement de trois ans au titre de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance.

Cet accord, conclu selon les termes dits “de Naples “, conduit à l’annulation immédiate de 347 millions de dollars.

A titre exceptionnel, au vu de la capacité de paiement très limitée du Togo, de la contrainte supplémentaire qui résulte de la forte hausse des prix des matières premières et des produits alimentaires, et à condition que ce pays continue de mettre en œuvre de façon satisfaisante son programme de réforme soutenu par le FMI, aucun paiement n’est attendu de la part du Togo entre le 1er avril 2008 et le 31 mars 2011.

Le Togo s’est engagé à affecter les sommes auxquelles les créanciers du Club de Paris ont renoncé aux objectifs prioritaires identifiés dans le cadre de son document stratégique de réduction de la pauvreté. Le Togo s’est également engagé à rechercher un traitement comparable de la part de ses créanciers non membres du Club de Paris.

Les créanciers du Club de Paris ont salué les réformes entreprises par le Togo et se sont engagés à lui accorder un nouvel allègement de sa dette publique extérieure dès qu’il aura atteint le Point de Décision de l’initiative renforcée pour les Pays Pauvres Très Endettés.


Notes de contexte

1. Le Club de Paris s’est réuni pour la première fois en 1956. Il s’agit d’un groupe informel de gouvernements créanciers des pays industrialisés.

2. Les membres du Club de Paris qui ont participé au réaménagement de la dette du Togo étaient les représentants des Gouvernements de l’Allemagne, de l’Autriche, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l’Espagne, de la France, de l’Italie, du Japon, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Suède et de la Suisse.

Les observateurs à cette réunion étaient des représentants du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et de la Fédération de Russie, ainsi que du Fonds Monétaire International, de l’Association Internationale pour le Développement, de la Banque Africaine de Développement et du Secrétariat de la CNUCED.

3. La délégation du Togo était conduite par Adji Otèth Ayassor, Ministre de l’Économie et des Finances. La réunion était présidée par M. Julien Rencki, Vice-Président du Club de Paris, Sous directeur à la Direction Générale du Trésor et de la Politique Économique au Ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi français.


Notes techniques

1. Le programme économique du Togo est soutenu par un arrangement de trois ans au titre de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance et une Facilité Étendue du Fonds approuvées par le Fonds Monétaire International le 21 avril 2008.

2. La dette traitée par le présent accord s’élève à 739 millions de dollars en valeur nominale, dont 347 millions de dollars annulés et le reste rééchelonné ou différé.

3. La date butoir (1er janvier 1983 pour le Togo) est définie lorsqu’un pays débiteur rencontre pour la première fois les créanciers du Club de Paris. La définition de cette date butoir a pour objectif de protéger les crédits accordés par le Club de Paris après cette date. Elle n’est pas modifiée lors des traitements ultérieurs. Selon les règles du Club de Paris, les crédits accordés après cette date butoir ne peuvent pas faire l’objet d’un rééchelonnement ou d’une annulation. Dans le cas présent, à titre exceptionnel, tous ces montants ont été différés jusqu’après mars 2012.

4. Selon les termes de Naples, les prêts consentis aux conditions de l’Aide Publique au Développement avant la date butoir sont rééchelonnés sur 40 ans dont 16 ans de grâce à un taux d’intérêt au moins aussi favorable que le taux concessionnel de ces prêts. Les dettes commerciales pré date butoir sont annulées à 67%, le solde étant rééchelonné sur 23 ans dont 6 ans de grâce.

5. A titre exceptionnel, les créanciers ont également accepté de différer après mars 2012 le remboursement des arriérés accumulés par le Togo sur sa dette court terme et post date butoir, ainsi que les échéances dues durant la période de consolidation au titre de la dette post date butoir et l’intégralité des intérêts moratoires dus sur la période de consolidation au titre des montants rééchelonnés et différés.


SOURCE: Club de Paris

African Press Organization (APO), Lomé, Togo, 12 juin 2008)

dimanche 8 juin 2008

Réseau Francophone International pour la Promotion de la santé (Réfips)

Son origine
Dans la foulée de la promulgation par l'OMS en 1986 de la Charte d'Ottawa pour la promotion de la santé, des professionnels de la Communauté Française de Belgique, de France et du Québec, conscients de l'importance de l'environnement sur la santé de nos communautés et du manque de visibilité du français dans les communications entourant cette discipline où ils exercent un leadership reconnu, se réunissent en 1988 en Belgique pour fonder une association. C'est à Montréal en 1991 que le Réseau francophone international pour la promotion de la santé (RéFIPS) sera créé dans un espace francophone qui s'étend sur plusieurs continents.

Depuis sa création, le REFIPS a initié ou participé à de nombreuses activités (en savoir plus).

Sa raison d'être
Réseau d'échanges et de diffusion de compétences et de pratiques en promotion de la santé, le RéFIPS veut faire reconnaitre la promotion de la santé de par le monde.


http://www.refips.org/accueil.php

Vous voulez plus d'info, contactez nous

vendredi 6 juin 2008

Un élève togolais, lauréat d'un concours international de dessin sur l'égalité homme - femme

Un dessin de Yaou Djobo, un élève togolais de 9 ans fait partie des 14 dessins primés à l'occasion d'un concours international de dessin qu'elle a organisé sur la thématique de "l'égalité homme - femme" lancé par la Commission européenne.

La représentation de l'Union Européenne au Togo qui se dit « très heureuse de voir que le sens créatif et l'engagement d'un enfant togolais aient été distingués parmi des milliers de dessins envoyés du monde entier ».

« Un important prix lui sera prochainement remis par la Délégation de la Commission européenne pour récompenser ses efforts », indique un communiqué de la représentation européenne.

Le chef d'oeuvre de DJOBO figure parmi 25 819 dessins de 51 pays envoyés à la Commission européenne.

« Déjà, dans la phase de présélection, 3 des 10 dessins Togolais envoyés avaient été choisis. Le Togo est ainsi, avec le Mali, le pays ACP ayant eu le plus de dessins présélectionnés », précise la source.

Quelque 1741 dessins des enfants togolais avaient été reçus par la Délégation de la Commission européenne au Togo, 20 lauréats ont été récompensés localement lors de la cérémonie du 9 mai, célébration de la Journée de l'Europe.

Les 10 premiers d'entre eux ont été envoyés à Bruxelles pour la phase finale du concours à la Commission européenne.

Le concours invitait les écoliers des pays en développement âgés de 8 à 10 ans, à exprimer leur vision de "l'égalité homme - femme".


TOGO - 5 juin 2008 - APANEWS

Les autorités togolaises ont-elles oublié les martyrs de Lungi ?


Un an après, l’Etat n’a pas honoré les promesses faites aux parents des victimes de la catastrophe aérienne

Le 3 Juin 2007, s’écrasait à Lungi, en Sierra Léone, un hélicoptère MI-8 de fabrication russe qui assurait la liaison entre Freetown et l’aéroport international de Lungi. Vingt-deux personnes, dont treize Togolais, ont trouvé la mort lors de ce crash, provoquant douleur et consternation dans tout le pays. Parmi les disparus le ministre des sports du Togo et des officiels de la Fédération togolaise de football. Un an plus tard, les autorités togolaises ont délaissé les familles et le rapport d’enquête tarde à venir.



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jeudi 5 juin 2008, par Jean-Claude Abalo

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Notre correspondant à Lomé

Les autorités togolaises ont rendu hommage à ceux qu’ils appelaient les « martyrs de Lungi ». Des promesses ont été faites pour retrouver les véritables mobiles de l’accident ou de l’attentat (cette piste n’est pas exclue). Mais curieusement, ceux qui hier se préoccupaient des morts de Lungi semblent avoir vite oublié leur mémoire et les dommages causés à leurs familles respectives.

La promesse est une dette

Un an après ce drame, seuls une messe anniversaire et un tournoi de football sont organisés en hommage aux victimes. « C’est bien dommage que l’on puisse de sitôt oublier ceux-là qui sont morts pour le nom du Togo. Les organisateurs de ces messes et autres n’ont même pas daigné informer les parents et proches des victimes », s’indigne Me Apevon, le Président du collectif des parents des victimes.

Au lendemain des hommages aux « héros nationaux », l’Etat togolais a promis d’ériger un monument à l’entrée ou aux abords du stade de Kégué en vue d’honorer et d’immortaliser la mémoire des victimes du crash. Aujourd’hui, un an après ce drame, cette promesse commence visiblement par prendre la poussière, selon les parents des victimes. « C’est l’amertume. Rien n’est fait jusque là pour nos enfants. Même pas la pause d’une pierre pour la construction du monument comme promis », se désole Bernard Mensah, un parent des victimes.

Pour Me Apevon du collectif des victimes, il faut patienter et attendre ce geste des autorités. « Nous espérons vivement que l’Etat n’a pas encore oublié ces victimes et qu’il allait effectivement tenir à sa promesse. Mais le temps passe et cela nous donne des soucis », nous a-t-il confié.

Un rapport d’enquête qui tarde à voir le jour

A part le rapport d’enquête dirigé et rendu public par Aholouédji Komlan Atisso depuis le 15 juin 2007, décrivant les circonstances de l’accident, les Togolais ne voient plus rien venir. « Un dossier d’assurance est un processus assez long. Les compagnies d’assurance ont leurs règles qu’il faut forcément suivre en franchissant les étapes l’une après l’autre. Pour plaider le dossier il faut d’abord le lancer en étude. C’est ce que nous avons fait en assignant l’Assureur et la FTF en justice en vue d’aplanir les divergences au niveau de la nature des assurés. Cette affaire a été reportée plus de 5 fois. Et ce n’est que la semaine dernière que l’affaire a été traitée en l’absence constatée de la FTF. Nous avons eu gain de cause et on pourra désormais organiser notre plaidoirie qui est aussi une autre étape en vue d’aboutir à la réparation. »

En outre, une autre affaire d’assurance serait à la base de ce feuilleton de Lungi. D’après les investigations, la Fédération Togolaise de Football (FTF) aurait souscrit auprès d’une compagnie d’assurance qui ne prend en compte que la délégation de la FTF et les joueurs. Ce qui fait un total de 45 personnes dont les noms ne sont pas cités. Seul le Conseiller à la FTF, Théodore Amegnran (décédé dans le crash) est reconnu dirigeant. Les autres ne sont ni dirigeants, ni joueurs.

« Le texte est bel et bien clair. "45 personnes non dénommées" signifie que la FTF forme sa délégation comme elle l’entend. Une délégation est une entité composée de dirigeants et joueurs dans le cas présent. Il n’est écrit nulle part que les dirigeants sont exclusivement les membres du Bureau Exécutif », explique Me Apevon. Il ajoute que « ce qui relance la longue procédure dans l’indemnisation des parents des victimes est la lourdeur administrative dont est victime le dossier. La commission d’enquête est composée de Togolais, de Gabonais, de Russe, de Français et de Sierra Léonais qui sont tous des ressortissants parmi les victimes ».

Le rapport final est attendu dans les prochains mois, mais déjà la presse togolaise confirme la thèse d’un attentat compte tenu de l’environnement sécuritaire précaire de la Sierra Leone. Elle estime qu’un Sierra Leonais aurait tiré sur l’engin.

L’accident de Freetown n’est qu’un accident du pauvre qui a malheureusement coûté la vie à 14 togolais, 4 stewards gabonais, deux pilotes français, et deux russes pilotant l’hélicoptère.

jeudi 5 juin 2008

Les familles des victimes du crash d'hélicoptère de juin 2007 attaquent en justice l'assureur de la FTF

TOGO - 3 juin 2008 - APANEWS
Le collectif des familles des victimes togolaises d'un accident d'hélicoptère survenu en juin 2007 en Sierra Leone a assigné en justice l'assureur de la Fédération togolaise de football (FTF) et dénoncé mardi le « laxisme » des autorités dans la gestion du dossier.

« Les familles des victimes ont l'impression d'être abandonnées. Ceux qui sont morts ont laissé des enfants et personne ne demande ce que ces enfants sont devenus », a regretté Maître Dodji APEVO, avocat au barreau de Lomé et porte-parole du collectif des familles des victimes.

Il a soulevé les regrets des familles des victimes sur le fait qu'aucun programme officiel cohérent ne leur ait pas été soumis par le gouvernement à l'occasion du premier anniversaire du drame.

Une vingtaine de Togolais dont l'ancien ministre des Sports, Richard Atipoé, sont morts dans un accident d'avion survenu le 03 juin 2007 à Freetown après le match gagné par les Eperviers (1-0) face à la Sierra Léone en éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations de football 2008.

Une messe catholique a été dite mardi matin dans la capitale togolaise en présence du ministre de la jeunesse et des sports et des membres de la FTF tandis qu'au même moment, la famille et les amis de l'ancien ministre des sports Richard Atipoé, décédé dans le crash ont participé à une autre messe catholique.

Au-delà d'une reconnaissance nationale souhaitée par le collectif, les familles des victimes exigent une réparation du préjudice subi.

A part une enveloppe de 2 millions de francs CFA remise à chaque famille pour les obsèques, aucun autre geste n'a été fait à leur endroit par l'Etat togolais, celui de la Sierra Leone ou de la part de l'assureur de la FTF, regrettent les familles.

« Avant de partir, la fédération avait souscrit une police d'assurance et j'ai tenté d'approcher la compagnie d'assurance pour régler cette affaire à l'amiable mais ils ont interprété à leur manière le contrat en estimant que toutes les victimes ne doivent pas être prises en compte dans leur contrat qui, pour eux, ne concerne que les joueurs et les dirigeants », a expliqué Me Dodji Apevon.

Selon lui, le nombre de personnes assurées par la FTF dépasse largement le nombre de joueurs et de dirigeants qui ont fait le voyage.

LA FTF a assuré 45 personnes (joueurs et dirigeants) non dénommées. Mais il se fait que seul un dirigeant de la FTF soit mort dans l'accident et les autres victimes sont des employés de la FTF que la compagnie d'assurance ne veut pas prendre en charge.

« Comme on a pas pu s'entendre, j'ai été obligé de les assigner en justice », a ajouté l'avocat. Le dossier sera d'ailleurs plaidé vendredi prochain.