Mao Tse Tung avait dit que «la politique est une guerre sans effusion de sang et la guerre, une politique sanglante». Le nouveau débat ouvert sur la réclamation du mode de scrutin à deux tours est un défi qui s’inscrit dans la logique de la lutte des élites pour le pouvoir politique sous-tendue par la dialectique permanente entre la ruse et la force. On peut disserter sur la légitimité d’un président élu à une majorité relative mais il est ici question de rapport de force. Si le pouvoir RPT accepte les revendications du CAR et de l’UFC c’est qu’il s’est préparé en conséquence et s’est donné une technique de victoire pour contourner l’expression des urnes.
Mais si l’opposition réussit par la pression conjuguée de la mobilisation populaire et de la communauté internationale à faire plier le pouvoir en place, cette victoire constituerait un atout inestimable pour la mobilisation en vue de l’alternance en 2010. Le CAR et l’UFC ont donc tout intérêt à faire en sorte que la CENI accuse un retard énorme dans la préparation des élections, de manière à ce que le délai constitutionnel prévu pour le scrutin soit dépassé. Alors s’imposerait une révision constitutionnelle qui ouvrirait une brèche pour l’exigence du retour à la constitution originelle de 1992. Mais le combat s’annonce périlleux.
Edem Kodjo l’avait prédit
En 1993, bien que l’élection était à deux tours, l’opposition représentée par le COD II s’y était engagée avant de jeter l’éponge en pleine campagne électorale. En 1998, elle est retournée aux élections toujours à deux tours avec les candidats Olympio, Agboyibo, Gnininvi, Ayéva et Kodjo face à Eyadèma.
En Juillet 1999 en plein dialogue intertogolais et à l’occasion de la visite de Jacques Chirac au Togo, Eyadèma avait donné sa parole de militaire en disant qu’il n’allait pas modifier la constitution pour se représenter en 2003 et l’on s’acheminait vers des élections législatives anticipées prévues par l’Accord Cadre de Lomé. Presqu’au même moment s’est instauré en Europe le débat sur la possibilité d’ériger des tribunaux en vue de juger des chefs d’Etat pour violation des droits de l’Homme et crimes contre l’humanité. En octobre 2001 «Jeune Afrique» annonçait dans sa rubrique «confidentiel» que l’opposition togolaise a chargé deux avocats belges en vue d’étudier la possibilité d’une plainte contre Gnassingbé Eyadèma.
Edem Kodjo qui connaît bien le Général président avait redouté qu’un tel débat ne pousse Eyadèma à se maintenir et à mourir au pouvoir de peur de se retrouver devant les tribunaux après avoir quitté le pouvoir. Ce qui ne ferait qu’amoindrir la chance pour l’alternance au Togo.
Le Premier ministre Agbéyomé Kodjo en fils spirituel de Eyadèma s’était alors évertué à ourdir des stratagèmes pour opérer un coup de force, aidé en cela par Fambaré Natchaba alors président de l’Assemblée Nationale. Le tandem Agbéyomé–Natchaba a d’abord dressé des obstacles au fonctionnement de la CENI avant de saisir la cour constitutionnelle aux fins de constater l’impossibilité pour la CENI de fonctionner. Un comité de sept magistrats est alors mis en place en remplacement de la CENI avec à la tête le fameux Pétchélébia Abalo pour pousser l’opposition au boycott des législatives anticipées. Tout naturellement l’opposition ne pouvait que condamner cette forfaiture. Mais voyant venir le danger qui menaçait les forces démocratiques en cas de boycott, la CPP de M. Edem Kodjo, par la voix de son 3e vice président Cornelius Aidam avait déclaré que «l’opposition doit aller aux élections ne serait-ce que pour empêcher le RPT de réunir le quorum des 4/5ème à l’Assemblée pour modifier la constitution».
L’erreur fatale
Pour Edem Kodjo, il est impérieux d’avoir une «minorité de blocage» en vue d’empêcher le pouvoir RPT de modifier la constitution permettant à Eyadèma de s’éterniser au pouvoir. A l’époque, la pression de la communauté internationale et la synergie qu’il y avait entre le CAR, la CDPA, l’UFC, la CPP et le PDR suffisait à mobiliser les électeurs de provoquer un taux de participation record et de minimiser le dispositif de fraude, pour à défaut d’avoir la majorité parlementaire, gagner au moins vingt sièges pour empêcher le RPT d’avoir les quatre cinquième soit 65 députés nécessaires pour modifier la constitution. Mais pour le parti de Gilchrist Olympio , il n’était pas question d’aller à des élections dont la transparence n’est pas assurée au risque de légitimer les manœuvres du pouvoir en place. Gilchrist Olympio étant considéré comme l’opposant immaculé, tout ce qui vient de son parti est une parole d’évangile. L’UFC avait tellement les faveurs de la quasi-totalité de la presse que quiconque oserait aller au travers de ses décisions était accusé d’avoir pris de l’argent chez Eyadèma pour faire le jeu du pouvoir. Ainsi donc à l’unanimité, la presse avait passé Edem Kodjo et son parti, la CPP à la tronçonneuse. La situation créée était telle que le CAR et d’autres partis qui mesuraient aussi le danger que constituait le boycott de ces législatives étaient obligés de se ranger, pour éviter d’être livré à la vindicte populaire.
Les tenants du boycott n’ayant pas d’autre alternative, ne pouvant pas, à défaut de faire reculer le pouvoir, empêcher la tenue de la mascarade électorale, les législatives s’étaient déroulées normalement le 27 octobre 2OO2. Le RPT a eu recours à des candidatures soi disant indépendantes et s’est taillé une «majorité totale».
Il ne restait plus qu’à toiletter la constitution pour permettre à Eyadèma de rempiler. C’est donc au nez et à la barbe des tenants du boycott et de la communauté internationale impuissants que la modification de la constitution est passée comme une lettre à la poste le 31 décembre 2002. Non seulement le verrou de la limitation du mandat du président de la République a été sauté mais aussi le RPT a instauré le mode de scrutin à un tour pour se prémunir contre la menace d’une union sacrée de l’opposition en cas de deuxième tour. Depuis lors, c’est en murmurant que certains acteurs politiques regrettent cette bourde fatale.
Une occasion manquée
En 2003 et en 2005, l’opposition a participé à des élections à un seul tour sans subordonner sa participation aux élections au rétablissement du mode de scrutin à deux tours
C’est en 2006 à la faveur du dialogue intertogolais que la question du mode de scrutin entre autres a été posée dans le cadre de l’exigence des réformes constitutionnelles et institutionnelles. Là aussi, les querelles byzantines entre les partis de l’opposition traditionnelle n’ont pas permis d’obtenir grand’ chose. L’UFC rejeta l’accord politique de base proposée par Agboyibo qu’elle a fustigé et exigea un facilitateur. Et au cours du dialogue intertogolais à Ouagadougou la question des réformes a été rediscutée mais sur la question du mode de scrutin l’opposition n’a obtenu que de vagues promesses.
Ainsi dans l’APG au point 3 .1 il est écrit que «les parties prenantes au Dialogue s’accordent pour que le Gouvernement d’Union Nationale engage les réformes dans un esprit de large consensus». Ces réformes portent entre autres sur le mode de scrutin.
Comme indiqué, il appartenait au gouvernement dirigé par Yawovi Agboyibo d’engager ces réformes. Pour aider le Premier ministre à engager les réformes, il fallait la contribution de tous. Mais non seulement pour des raisons électoralistes l’UFC s’était abstenue de participer au gouvernement de manière à présenter ses anciens alliés comme des satellites du RPT pour se réserver le rôle de véritable opposition mais aussi le parti de Gilchrist Olympio avait engagé une polémique avec le CAR. Les deux partis se sont livrés une guerre implacable ignorant royalement les réformes à engager au grand bonheur du pouvoir RPT qui soutient aujourd’hui que le gouvernement actuel n’est pas qualifié pour engager ces réformes parce qu’il appartenait au Gouvernement d’Union Nationale de le faire et non au gouvernement issue de la majorité RPT.
En outre, il est connu de tous que lorsqu’un accord comporte des imprécisions, il ouvre la voie à plusieurs interprétations.. Comme il avait été proposé au point 1.2.3 l’opposition aurait pu exiger, pour lever toute ambiguïté, que soient précisée la nature des modes de scrutin à verser au débat sur les réformes à mener. L’APG évoque le mode de scrutin sans précision du nombre de tours.
Un cadeau à Faure ?
Ironie du sort, le pouvoir en place clame sur qu’il n’y a rien d’anormal à organiser un scrutin présidentiel à un seul tour en faisant remarquer que le mode de scrutin à un tour et le mandat illimité avaient été établis sous Sylvanus Olympio et premier démocrate togolais. Il est vrai que cinquante ans après, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Mais il serait alors difficile pour le «fils de l’indépendance» Gilchrist Olympio qui déclare être l’héritier politique et biologique du père de l’indépendance et qui donc hérite logiquement du passif et de l’actif de Sylvanus de reconnaître publiquement que ce dernier était illégitime parce qu’il s’était donné un mode de scrutin à un tour. Le débat risque donc d’être houleux. Au RPT on ne semble pas inquiété s’agissant des menaces de boycott. Bien au contraire, on souhaite que l’opposition ne participe pas à cette élection pour se donner l’occase de vaincre sans péril. Le fait d’affirmer systématiquement qu’on n’irait pas à une élection si le pouvoir n’accède pas à sa revendication est donc lourd de conséquence.
Aujourd’hui, la politique de la chaise vide ne constitue plus une arme efficace et la communauté internationale s’en accommode de moins en moins. En cas de boycott, le pouvoir a tout intérêt à ne pas sortir le dispositif de fraude et à opérer en toute transparence. Et comme il est plus facile de construire un monde avec des ‘’si’’, on ne se privera pas de dire qui que si l’opposition avait participé, elle gagnerait l’élection de 2010 et qu’en n’y allant pas , elle a malheureusement offert gracieusement le pouvoir au RPT pour cinq bonnes années encore. La communauté internationale qui a financé le processus électoral n’aura pas suffisamment d’arguments pour condamner le pouvoir pour les beaux yeux de l’opposition qui a préféré le boycott.
Si en boycottant on espère accentuer la crise par un déficit de légitimité tout simplement il faudra alors s’assurer de l’effet que l’arme du boycott aura sur le régime en place. Surtout que lorsqu’ il y a crise les tenants du pouvoir et les réseaux mafieux sont plutôt les premiers à s’en réjouir. Neuf mois de grève générale et illimitée doublés de treize années de suspension de la coopération de l’Union Européenne le tout assaisonné par une campagne intensive de diabolisation visant à isoler le clan Gnassingbé n’ont fait plutôt qu’engraisser les barons du RPT qui se sont insolemment enrichis en dilapidant les ressources de l’Etat. Au nom de la crise, le clan et ses affidés qu’on voulait chasser en impliquant la communauté internationale n’ont pas eu de difficulté à s’approprier l’appareil d’Etat. Lorsque le pays est en ruine et que la misère est à son comble, les populations sont réduites en esclavage. Les membres du clan et leurs alliés se sentent dans leur biotope dans la mesure où rien ne les empêche de vivre dans l’opulence. Ce sont des millions de togolais qui en sont les principales victimes dans un pays où la pauvreté est devenue une arme politique.
L. R
SOURCE : Le Regard IN TOGOFORUM
Journal d'informations culturelles, touristiques, économiques, financières, d'Échanges sur le TOGO, OR DE L'HUMANITÉ
dimanche 29 novembre 2009
mercredi 25 novembre 2009
La Caisse Populaire de Cabano accueille un invité du Togo
Cabano - Dans la cadre de la Semaine de la coopération, la Caisse Populaire de Cabano et le Centre financier aux entreprises Desjardins du Témiscouata, en collaboration avec Développement international Desjardins (DID), ont organisé une activité d’information et de sensibilisation au cours de laquelle le directeur de la COOPEC SOLIDARITÉ de Lomé au Togo, monsieur Kossi Koudahé est venu témoigner de son expérience et de son engagement dans le secteur de la microfinance dans cette communauté d’Afrique. Cette coopérative de services financiers, dont monsieur Koudahé est directeur depuis 1992, est la plus importante caisse du réseau togolais avec ses 106 000 membres et un actif de 46,6 millions de dollars canadiens.
Nommé Partenaire exceptionnel de Développement international Desjardins (DID) en 2008, monsieur Koudahé est venu échanger sur la gestion d’une coopérative de services financiers opérant en Afrique de l’Ouest et découvrir les mécanismes de la vie associative et démocratique des caisses Desjardins, le tout dans un but de partage de pratiques gagnantes de part et d’autre. Dans le cadre enchanteur de l’Auberge sur le lac Témiscouata, madame Carole Longchamp, directrice générale de la Caisse Populaire de Cabano et monsieur Daniel Beaulieu, directeur du Centre financier aux entreprises Desjardins ont accueilli monsieur Koudahé. Il a profité de cette visite pour obtenir des informations sur les différentes étapes de réalisation menant à l’implantation d’un centre financier. Pour l’occasion, monsieur Kouhadé était accompagné par monsieur Garnier Parent, consultant pour DID depuis plus de 20 ans dans plusieurs pays tels le Burkina Faso, Haîti et l’Île de Madagascar
SOURCE http://www.bas-saint-laurent.org/texte.asp?id=10250
Trois artistes sur scène à Lomé pour la finale du prix « Découverte RFI »
APA - Lomé (Togo) - La Camerounaise Kareyce Fotso, le Mauritanien Bakhan et le Sénégalais Naby participent mercredi soir à Lomé à la finale du prix « Découverte RFI » 2009, initié par Radio France Internationale (RFI), a appris APA auprès des responsables de la radio.
Ce sera au cours d’un concert géant. Chaque artiste chantera pendant 15 minutes afin de permettre au jury, présidé par le rappeur Passi, de se prononcer.
La soirée sera aussi agrémentée par la prestation des artistes togolais King Mensah et Vanessa Worou, ainsi que du groupe franco-congolais Bisso Na Bisso.
Chaque année, RFI organise le concours Découvertes destiné à promouvoir les jeunes talents des musiques africaine et des Iles de l’Océan indien.
C’est ainsi que d’anciens lauréats de ce prix sont devenus des artistes de renom, tels l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly, la Malienne Rokia Traoré, le Sénégalais Didier Awadi, et le couple malien Amadou & Mariam.
Créé en 1981, c’est la deuxième fois que sa finale est organisée dans la capitale togolaise.
SOURCE : Afrique Avenir
jeudi 19 novembre 2009
Deux mois au Togo : Judith Filiatrault et Samuel Bergeron y feront de la coopération internationale
À l’heure où la plupart des jeunes de leur âge préparent leur retour en classe, Judith Filiatrault de St-François-du-Lac et Samuel Bergeron de Nicolet, 19 ans, préparent plutôt un séjour de deux mois… en Afrique! Le 15 septembre, ils s’envoleront en direction du Togo, avec la ferme intention d’y être utiles…
Ils effectueront du soutien à des élèves dans la capitale du pays, Lomé, parrainés par l’organisme Actions Togo, qu’ils ont contacté en mai dernier pour lui faire part de leur intérêt à vivre une expérience de coopération internationale dans ce pays. Actions Togo, qui agit pour les meilleures conditions d’étude et de santé des jeunes Togolais, a rapidement accepté de les prendre sous son aile. Ainsi, avec son aide et son support, Judith Filiatrault et Samuel Bergeron ont trouvé une famille d’accueil pour les héberger, de même qu’une école secondaire intéressée à recevoir un coup de main de leur part.
Durant leur séjour, ils aideront bénévolement les professeurs dans l’organisation de leurs cours et animeront des ateliers de sensibilisation auprès des étudiants, les informant notamment sur les Objectifs du Millénaire de l’ONU pour le Développement, et sur les différentes organisations d’entraide internationale.
Pour ces deux amis de longue date, cette expérience est un pas de plus dans leur parcours déjà bien garni en coopération internationale. En effet, passionnés par le Tiers-monde et la justice sociale, ces diplômés du Cégep de Trois-Rivières se sont notamment impliqués dans Amnistie internationale, la marche 2/3, le commerce équitable et l’Institut du Nouveau Monde. Judith a déjà eu l’occasion de participer à des stages humanitaires et culturels en Haïti, au Pérou et au Maroc. Samuel, quant à lui, a vécu des stages au Nicaragua, en Belgique et en France, et il est activement engagé dans le Comité de Solidarité de Trois-Rivières.
«J’espère que ce séjour m’aidera à fixer mon choix de carrière», mentionne Judith, qui hésite entre l’enseignement et le développement international.
«On a pris une année sabbatique, entre le cégep et l’université, pour explorer autre chose; baigner dans “l’université de la vie”, en quelque sorte. Notre but n’est pas de sauver le monde, mais bien d’être utiles en partageant nos connaissances. C’est un échange qu’on s’apprête à vivre», estime Samuel.
Avant de partir, ces deux jeunes ont l’intention de recueillir un maximum de matériel scolaire qu’ils apporteront au Togo et remettront aux élèves qu’ils superviseront. Tout don de papier, crayons, cahiers, cartables ou autres articles est accepté. Les personnes intéressées à collaborer au projet peuvent apporter leurs dons au vestiaire de St-François-du-Lac, situé au 262-A rang Grande-Terre, ou téléphoner au 450 568-3837, si elles préfèrent que quelqu’un passe les chercher.
SOURCE : http://lecourriersud.com/article-371387-Deux-mois-au-Togo.html
ONU et pauvreté: le Togo ne peut agir seul
Nul ne peut nier qu’il n’est pas de pays, aussi puissant soit-il, capable de résoudre seul les problèmes économiques, sociaux et environnementaux - le Togo, et le président Faure Gnassingbé, pas plus que d’autres. L’ONU le sait et plaide pour «un agir ensemble dans l’unité». La motivation est-elle que la croissance des pays riches est prévue à moins quatre pour cent alors qu’en Afrique, et en particulier au Togo, elle frôlera les plus deux pour cent? C’est dans ce contexte exacerbé par la crise économique mondiale que s’est ouverte la 64ème Assemblée générale de l’ONU, à New York: le concept de citoyen du monde peut-il pour autant prospérer? C’est là affaire de pédagogie.
C’est ainsi que ce mercredi, le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, à l'ouverture du débat général de la 64ème Assemblée générale de l’ONU à laquelle était présent le président du Togo, Faure Gnassingbé, s’est attelé à redonner vigueur au multilatéralisme en exhortant les Etats à agir ensemble et à mener «une action véritablement collective au sein de l'Organisation des Nations Unies». Et le Secrétaire Général de l’ONU de proposer un Pacte mondial pour l'emploi qui favoriserait une croissance équilibrée et durable. Effet d’annonce ou prise de conscience, il n’en est pas moins vrai que le tabou est levé et que le concept de citoyen du monde peut désormais prospérer. Est-ce parce que la croissance des pays riches est prévue à moins quatre pour cent alors qu’en Afrique, et en particulier le Togo, elle frôlera les plus deux pour cent? Il reste qu’en l’absence de réels pouvoirs octroyés à l’ONU, la tentation reste forte de se tourner vers nos gouvernements respectifs eux-mêmes peu enclins à révéler que leur action seule ne peut pas résoudre les problèmes de leurs peuples. C’est le cas pour le gouvernement du Togo de Faure Gnassingbé, comme pour les autres.
«C'est maintenant ou jamais. Il est temps de restaurer l'unité des Nations Unies. Leur unité de but. Leur unité d'action», a plaidé Ban Ki-moon. Il a rappelé qu'il avait voyagé cette année des glaces de l'Arctique aux steppes de la Mongolie et vu de ses propres yeux les effets que les changements climatiques ont sur la planète et sur ses habitants. Est-ce ipso facto une reconnaissance de la responsabilité de la communauté internationale dans les catastrophes naturelles telles que les inondations au Togo au cours de l’été 2009? Ce n’est pas contestable
SOURCE : http://www.forumtogo.org/ONU-et-pauvrete-le-Togo-ne-peut-agir-seul_a130.html
C’est ainsi que ce mercredi, le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, à l'ouverture du débat général de la 64ème Assemblée générale de l’ONU à laquelle était présent le président du Togo, Faure Gnassingbé, s’est attelé à redonner vigueur au multilatéralisme en exhortant les Etats à agir ensemble et à mener «une action véritablement collective au sein de l'Organisation des Nations Unies». Et le Secrétaire Général de l’ONU de proposer un Pacte mondial pour l'emploi qui favoriserait une croissance équilibrée et durable. Effet d’annonce ou prise de conscience, il n’en est pas moins vrai que le tabou est levé et que le concept de citoyen du monde peut désormais prospérer. Est-ce parce que la croissance des pays riches est prévue à moins quatre pour cent alors qu’en Afrique, et en particulier le Togo, elle frôlera les plus deux pour cent? Il reste qu’en l’absence de réels pouvoirs octroyés à l’ONU, la tentation reste forte de se tourner vers nos gouvernements respectifs eux-mêmes peu enclins à révéler que leur action seule ne peut pas résoudre les problèmes de leurs peuples. C’est le cas pour le gouvernement du Togo de Faure Gnassingbé, comme pour les autres.
«C'est maintenant ou jamais. Il est temps de restaurer l'unité des Nations Unies. Leur unité de but. Leur unité d'action», a plaidé Ban Ki-moon. Il a rappelé qu'il avait voyagé cette année des glaces de l'Arctique aux steppes de la Mongolie et vu de ses propres yeux les effets que les changements climatiques ont sur la planète et sur ses habitants. Est-ce ipso facto une reconnaissance de la responsabilité de la communauté internationale dans les catastrophes naturelles telles que les inondations au Togo au cours de l’été 2009? Ce n’est pas contestable
SOURCE : http://www.forumtogo.org/ONU-et-pauvrete-le-Togo-ne-peut-agir-seul_a130.html
mercredi 18 novembre 2009
Paul Ahyi : « Le simple citoyen interprète mieux mes œuvres »
Paul Ahyi, 79 ans, a été nommé en septembre dernier "artiste de l’Unesco pour la paix" . Le plasticien togolais, aux multiples talents, explique son œuvre, son art, et la manière dont celui-ci est perçu par ses compatriotes. Rencontre.
Après un passage aux Beaux-arts, le togolais Paul Ahyi s’est illustré dans différents domaines artistiques comme la confection de bijoux, la tapisserie, la céramique mais aussi la peinture ou encore la sculpture. Durant sa carrière, l’homme s’intéresse aussi à l’architecture d’intérieur et au design d’objets usuels. En 1961, à Paris, l’artiste a obtenu la Médaille d’or des Métiers d’Arts.
Afrik.com : Où pouvons-nous apercevoir vos oeuvres au Togo et dans le monde ?
Paul Ahyi : J’ai signé de nombreuses œuvres que l’on peut apercevoir à Lomé. J’ai réalisé la décoration sculpturale de la façade de l’hôtel Sarakawa, la décoration en céramique murale de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), un monument à la Banque Togolaise de Commerce et d’Industrie, à coté du siège de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Entre autres, j’ai aussi participé à la réalisation du monument de l’indépendance, qui se trouve dans le centre-ville de la capitale. Mais on en retrouve également hors du Togo. J’ai réalisé, par exemple, une grande sculpture en acajou pour le Vatican, une sculpture monumentale en ciment blanc et céramique en Corée du Nord, à Séoul, et une sculpture en décoration monumentale de 400m2 pour le siège de la CEDEAO à Dakar. Mes œuvres sont souvent très engagées pour ceux ou celles qui peuvent les interpréter, et j’y ai toujours intégré un message de paix. Sincèrement, je ne sais pas combien j’ai d’œuvres au total car j’ai du mal à dire à quelle date j’ai pris conscience que j’étais un artiste à part entière. Depuis mon enfance, je bricolais pas mal de choses, qui peuvent, aujourd’hui, être également considérées comme des œuvres artistiques.
Afrik.com : Vous évoquez vos débuts. Comment votre choix de carrière a t-il été perçu par votre entourage ?
Paul Ahyi : L’art nourrit son homme donc il faut le prendre du bon côté, éviter le plagiat et rendre l’art fonctionnel, c’est-à-dire pour qu’il serve à quelque chose. Mes parents n’étaient pas inquiets du tout. Ils m’ont d’ailleurs beaucoup soutenu. Avant, le dessin était forcément connexe à une autre discipline, et de celui-ci découlait forcément une carrière plutôt noble comme l’architecture, les Ponts et Chaussées, ou l’archéologie, par exemple. De plus, auparavant la matière était enseignée comme discipline principale au collège et au lycée. Je vous parle d’une époque où le dessin était une discipline de base du même coefficient que les autres, ce n’est pas comme aujourd’hui ou c’est considéré comme un cours facultatif.
Afrik.com : D’où un désintérêt des Togolais vis-à-vis de l’art contemporain ?
Paul Ahyi : Pas du tout, c’est le contraire ! Mes œuvres sont bien accueillies par la population togolaise. J’aimerais d’ailleurs que l’Etat encourage la jeunesse à s’intéresser à l’art. En général, j’ai constaté que le simple citoyen qui n’a pas beaucoup été à l’école essaie de les comprendre en s’appuyant sur ses connaissances de base. Souvent, à mon grand étonnement, ils l’interprètent mieux que ceux qui ont fait de grandes études car ils en perçoivent l’essence. L’œuvre d’art ne se borne pas seulement à sa forme visuelle mais sa vision complète doit aussi être prise en compte. Il y a toujours un message subtil. Je me rappelle par exemple d’un paysan qui me questionnait sur une de mes sculptures qui représentait une palme coupée. Il m’a ensuite expliqué, avec raison, qu’il y avait une grosse différence entre la palme coupée, donc immobile, et celle encore vivante puisque rattachée à son arbre. Celle-ci ne peut rester sur l’arbre sans bouger. Ensuite, il a rapproché son explication d’un proverbe togolais qui dit que « dans la vie, rien n’est figé ». Les rôles s’étaient inversés. Moi, l’artiste, je m’étais arrêté au visuel et le paysan me donnait alors une lecture enrichissante de ma propre œuvre. Il est important de lire mes œuvres selon ses héritages culturels.
Afrik.com : Quelles sont vos sources d’inspiration et influences ?
Paul Ahyi : Mon inspiration me vient énormément de l’écoute et de l’observation des autres, d’une manière générale, que ce soit des artistes, ou non d’ailleurs. Aussi, des civilisations comme l’Egypte antique, les Aztèques, les Mayas ou des monuments imposants comme la Grande Muraille de Chine m’ont beaucoup appris. Les œuvres politiques du peintre mexicain Siqueiros [1] m’ont également marqué, ainsi que celles de ses compatriotes à l’instar de Orozco. J’ai également fait l’école des Beaux-arts en France.
Afrik.com : Parlez-nous de vos études là-bas ?
Paul Ahyi : J’ai fait les Beaux-arts à Lyon, puis à Paris à une époque où les étudiants étrangers n’étaient pas vraiment les bienvenus. C’était donc un contexte assez difficile, mais je n’aime pas trop m’y attarder. J’y suis resté durant plus de trois ans. Je me rappelle qu’il y avait beaucoup de concurrence entre les élèves. Je faisais deux toiles différentes lors des cours selon les techniques enseignées car l’art nègre était proscrit par les professeurs de l’école. Une m’était destinée, que je planquais soigneusement, tandis que l’autre était pour le professeur. Cela était interdit et si un enseignant l’avait découvert, j’aurais pu être renvoyé. Il n’y avait qu’un art admis alors nous devions nous y soumettre. Ces derniers avaient droit de vie ou de mort sur nos études. Une plainte de leur part pouvait suffire à nous faire renvoyer de l’école.
Lire aussi :
Paul Ahyi, un pilier de l’art contemporain africain
[1] José de Jesús Alfaro Siqueiros, dit David Alfaro Siqueiros, fut un peintre et un militaire mexicain. Il est connu pour ses œuvres empreintes de réalisme social, en particulier ses fresques montrant l’histoire officielle mexicaine et il est l’un des représentant du courant Muraliste mexicain avec Orozco et Diego Rivera. Il fut aussi un activiste politique communiste.
Après un passage aux Beaux-arts, le togolais Paul Ahyi s’est illustré dans différents domaines artistiques comme la confection de bijoux, la tapisserie, la céramique mais aussi la peinture ou encore la sculpture. Durant sa carrière, l’homme s’intéresse aussi à l’architecture d’intérieur et au design d’objets usuels. En 1961, à Paris, l’artiste a obtenu la Médaille d’or des Métiers d’Arts.
Afrik.com : Où pouvons-nous apercevoir vos oeuvres au Togo et dans le monde ?
Paul Ahyi : J’ai signé de nombreuses œuvres que l’on peut apercevoir à Lomé. J’ai réalisé la décoration sculpturale de la façade de l’hôtel Sarakawa, la décoration en céramique murale de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), un monument à la Banque Togolaise de Commerce et d’Industrie, à coté du siège de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Entre autres, j’ai aussi participé à la réalisation du monument de l’indépendance, qui se trouve dans le centre-ville de la capitale. Mais on en retrouve également hors du Togo. J’ai réalisé, par exemple, une grande sculpture en acajou pour le Vatican, une sculpture monumentale en ciment blanc et céramique en Corée du Nord, à Séoul, et une sculpture en décoration monumentale de 400m2 pour le siège de la CEDEAO à Dakar. Mes œuvres sont souvent très engagées pour ceux ou celles qui peuvent les interpréter, et j’y ai toujours intégré un message de paix. Sincèrement, je ne sais pas combien j’ai d’œuvres au total car j’ai du mal à dire à quelle date j’ai pris conscience que j’étais un artiste à part entière. Depuis mon enfance, je bricolais pas mal de choses, qui peuvent, aujourd’hui, être également considérées comme des œuvres artistiques.
Afrik.com : Vous évoquez vos débuts. Comment votre choix de carrière a t-il été perçu par votre entourage ?
Paul Ahyi : L’art nourrit son homme donc il faut le prendre du bon côté, éviter le plagiat et rendre l’art fonctionnel, c’est-à-dire pour qu’il serve à quelque chose. Mes parents n’étaient pas inquiets du tout. Ils m’ont d’ailleurs beaucoup soutenu. Avant, le dessin était forcément connexe à une autre discipline, et de celui-ci découlait forcément une carrière plutôt noble comme l’architecture, les Ponts et Chaussées, ou l’archéologie, par exemple. De plus, auparavant la matière était enseignée comme discipline principale au collège et au lycée. Je vous parle d’une époque où le dessin était une discipline de base du même coefficient que les autres, ce n’est pas comme aujourd’hui ou c’est considéré comme un cours facultatif.
Afrik.com : D’où un désintérêt des Togolais vis-à-vis de l’art contemporain ?
Paul Ahyi : Pas du tout, c’est le contraire ! Mes œuvres sont bien accueillies par la population togolaise. J’aimerais d’ailleurs que l’Etat encourage la jeunesse à s’intéresser à l’art. En général, j’ai constaté que le simple citoyen qui n’a pas beaucoup été à l’école essaie de les comprendre en s’appuyant sur ses connaissances de base. Souvent, à mon grand étonnement, ils l’interprètent mieux que ceux qui ont fait de grandes études car ils en perçoivent l’essence. L’œuvre d’art ne se borne pas seulement à sa forme visuelle mais sa vision complète doit aussi être prise en compte. Il y a toujours un message subtil. Je me rappelle par exemple d’un paysan qui me questionnait sur une de mes sculptures qui représentait une palme coupée. Il m’a ensuite expliqué, avec raison, qu’il y avait une grosse différence entre la palme coupée, donc immobile, et celle encore vivante puisque rattachée à son arbre. Celle-ci ne peut rester sur l’arbre sans bouger. Ensuite, il a rapproché son explication d’un proverbe togolais qui dit que « dans la vie, rien n’est figé ». Les rôles s’étaient inversés. Moi, l’artiste, je m’étais arrêté au visuel et le paysan me donnait alors une lecture enrichissante de ma propre œuvre. Il est important de lire mes œuvres selon ses héritages culturels.
Afrik.com : Quelles sont vos sources d’inspiration et influences ?
Paul Ahyi : Mon inspiration me vient énormément de l’écoute et de l’observation des autres, d’une manière générale, que ce soit des artistes, ou non d’ailleurs. Aussi, des civilisations comme l’Egypte antique, les Aztèques, les Mayas ou des monuments imposants comme la Grande Muraille de Chine m’ont beaucoup appris. Les œuvres politiques du peintre mexicain Siqueiros [1] m’ont également marqué, ainsi que celles de ses compatriotes à l’instar de Orozco. J’ai également fait l’école des Beaux-arts en France.
Afrik.com : Parlez-nous de vos études là-bas ?
Paul Ahyi : J’ai fait les Beaux-arts à Lyon, puis à Paris à une époque où les étudiants étrangers n’étaient pas vraiment les bienvenus. C’était donc un contexte assez difficile, mais je n’aime pas trop m’y attarder. J’y suis resté durant plus de trois ans. Je me rappelle qu’il y avait beaucoup de concurrence entre les élèves. Je faisais deux toiles différentes lors des cours selon les techniques enseignées car l’art nègre était proscrit par les professeurs de l’école. Une m’était destinée, que je planquais soigneusement, tandis que l’autre était pour le professeur. Cela était interdit et si un enseignant l’avait découvert, j’aurais pu être renvoyé. Il n’y avait qu’un art admis alors nous devions nous y soumettre. Ces derniers avaient droit de vie ou de mort sur nos études. Une plainte de leur part pouvait suffire à nous faire renvoyer de l’école.
Lire aussi :
Paul Ahyi, un pilier de l’art contemporain africain
[1] José de Jesús Alfaro Siqueiros, dit David Alfaro Siqueiros, fut un peintre et un militaire mexicain. Il est connu pour ses œuvres empreintes de réalisme social, en particulier ses fresques montrant l’histoire officielle mexicaine et il est l’un des représentant du courant Muraliste mexicain avec Orozco et Diego Rivera. Il fut aussi un activiste politique communiste.
lundi 16 novembre 2009
Hilaire Logo Dossouvi ou le destin d'un visionnaire incompris
" Icône de la revendication des libertés démocratiques " pour les uns, "pionnier de l'avènement de la démocratie" pour les autres, Hilaire Logo Dossouvi vit actuellement une situation peu enviable au regard de l'acharnement de la presse privée à son encontre et l'hostilité de certains milieux politiques de l'opposition qui ne ménagent pas de critiques à son égard pour avoir choisi de soutenir l'actuel chef de l'Etat, Faure Gnassingbé.
Hilaire Logo Dossouvi, l'enfant terrible de Yoto, instigateur des événements du 5 octobre 1990, ne cessera jamais de faire parler de lui. Cet ancien étudiant de l'ISPE (Institut Supérieur de Presse du Conseil de l'Entente) est aujourd'hui la cible de critiques dans la presse privée écrite et de certains opposants qui ne tarissent pas d'injures à son encontre. Le seul crime reproché à " l'icône de la revendication des libertés démocratiques " est d'avoir eu le courage de dire haut ce que beaucoup de Togolais pensent bas, à savoir que le Togo connaît depuis quelque temps une évolution, voire une amélioration au plan des libertés individuelles.
Pour certains, une telle prise de position est le signe de la dégénérescence politique et de la contagion de " la ventrocratie " qui gagnent de nombreux leaders politiques. Selon d'autres, c'est la marque de la trahison du peuple.
La question que tous ces gens se posent est celle-ci : Comment peut-on combattre durant deux décennies le père et prétendre soutenir ensuite le fils ?
S'il faut se résoudre à cette seule dimension de la chose, beaucoup de leaders de partis d'opposition se verront jeter la pierre eux aussi pour avoir à un moment où à un autre collaboré avec le fils. Gnininvi et Agboyibo, même Gilchrist Olympio ne nous démentiront pas. Pour notre part, nous pensons que l'important en politique ne se résume pas au nombre d'années de combats, mais au résultat.
Certes, depuis l'enclenchement du processus démocratique le 5 octobre 1990, le Togo n'a pas encore atteint le niveau de prospérité rêvé. L'incompréhension des politiciens et la rigidité du régime du feu président Eyadèma a entraîné un retard dans plusieurs domaines.
Mais Dieu merci, depuis 2005, les choses ont commencé par changer peu à peu. Et il faut être animé d'une mauvaise foi pour ne pas reconnaître que le chef de l'Etat Faure Gnassingbé, à qui nous sommes loin de faire des éloges, a posé des pas salutaires.
Un proverbe ghanéen nous enseigne qu' " il faut aider celui qui grimpe un arbre à atteindre les fruits plutôt que de le décourager ". C'est ce que semble faire aujourd'hui Logo Dossouvi en appelant les Togolais de bonne foi à soutenir le président Faure Gnassingbé pour qu'il parachève les réformes engagées. Car un Togo moderne, avec des institutions réformées et justes profitera à tous ses fils, quels qu'ils soient et d'où qu'ils viennent. Logo Dossouvi aime dire à qui veut l'entendre qu'il n'a pas fait son choix au hasard mais à la suite d'une profonde analyse des actes du chef de l'Etat et d'une lecture de ses intentions réelles pour le Togo.
Beaucoup de Togolais ne comprennent pas aujourd'hui pourquoi la presse s'acharne tant sur un homme pour avoir émis une opinion. Si telle devait être la réaction, à quoi se résumerait la liberté d'opinion tant réclamée ?
Tout compte fait, ces agitations de la presse paraissent loin de décourager le pionnier de la démocratie. L'homme arbore un large sourire quand on lui demande si son choix est motivé par un " geste " du chef de l'Etat. " Ce que je cherchais en 1990, je l'ai trouvé avec le président Faure. Ce sont les libertés individuelles, le pluralisme politique, la démocratie. Le chef de l'Etat y est favorable et je le soutiens ", répond-il.
La virulence des critiques pousse de plus en plus les Togolais à adhérer à la vision du responsable du FEG FAN'S CLUB.
Pour notre part, nous en déduisons que si en 1990 M. Logo a pu être persécuté en raison de ses opinions sur le régime d'Eyadèma et qu'il est vilipendé aujourd'hui par une certaine presse pour ses mêmes opinions, c'est sans doute son destin qui le veut ainsi. Un destin incompris.
Mais en fait, que proposent les pourfendeurs de Dossouvi qui ont brillé par leur tare depuis 20 ans ? Rien ! S'ils n'ont rien à proposer de meilleur aux Togolais, alors qu'ils se taisent !
A.G.
SOURCE AgoraPress
samedi 14 novembre 2009
Togo: Une petite collégiènne montre son monde immédiat (REPORTAGE)
Par Koffi Tovotor et Li Benzhong
LOME, 14 novembre (Xinhua) -- En classe de 5e, Tovor Djatougbé Benedicta, âgée de13 ans, penche pour l'intensification des programmes de reboisement dans les politiques de lutte contre les changements climatiques.
"Je pense qu'on ne doit plus détruire les forêts pour la fabrication du charbon de bois", a-t-elle soutenu, face à la déforestation intensive pour répondre aux besoins énergétiques des ménages, mais également citée comme cause du rechauffement climatique.
Elle planche pour le reboisement et dénonce les immenses émissions de gaz issues de la forte industrialisation. Malgré cette position, la petite collégiènne, d'un père enseignant des mathématiques à la retraite et d'une mère revendeuse, rêve de devenir docteur, s'écartant ainsi des questions de l'environnement.
A sa rencontre dans son village natale,Togoville, localité historique à près d'une quarantaine de kilomètre à l'Est de la capitale togolaise qui a donné son nom au pays et situé au bord du Lac du même nom Togo, Djatougbé Benedicta fait découvrir ses deux frères, sa famille et l'environnement social dans ce milieu.
Elle a permis la découverte du marché du village qui connaît sa plus gande animation seulement tous les mercredi avec aussi la particularité de l'existance du troc entre les paysans et les pêcheurs qui y viennent échanger les produits des champs contre ceux de la pêche.
Ce mode de commerce a disparu dans bien de communautés mais là-bà, il a été retenu spécifiquement pour les communautés des pécheurs et des paysans afin qu'elles puissent acquérir l'une au l'outre catégorie de ces produits alimentaires sans nécessairement avoir de l'argent.
Cela a fait la renommée du marché dans le sud du pays et attiré plus de personnes et de commerçants de différents villages qui ont aggrandi le marché, provoquant la prédominance du commerce à base de devise.
Dans ce marché où travaille sa mère, Djatougbé Benedicta a photographié des scènes habituelles, des commerçantes, des paysannes avec des produits agricoles, des femmes des communautés de pêcheurs avec des produits de mer.
Elle y a croisé des élèves qui, profitant du quartier libre que donnent les établissements scolaires les après-midi de mercredi, vont aider leurs parents dans le petit commerce et la vente de produits divers.
Son frère cadet Attiogbé Junior, 11 ans et élève au Cours Moyen 2e année, veut plutôt suivre les pas de leur père. Il rêve de devenir enseignant.
Sur les questions de l'environnement, il a les mêmes points de vue que sa soeur, surtout planter des arbres pour compenser ceux qui ont été détruits pour répondre aux besoins des populations. Attiogbé Junior reste également passionné par les activités de leur père qui s'est engagé dans l'élevage du porc et aussi du canard qui est à l'essai.
SOURCE: French news CN
LOME, 14 novembre (Xinhua) -- En classe de 5e, Tovor Djatougbé Benedicta, âgée de13 ans, penche pour l'intensification des programmes de reboisement dans les politiques de lutte contre les changements climatiques.
"Je pense qu'on ne doit plus détruire les forêts pour la fabrication du charbon de bois", a-t-elle soutenu, face à la déforestation intensive pour répondre aux besoins énergétiques des ménages, mais également citée comme cause du rechauffement climatique.
Elle planche pour le reboisement et dénonce les immenses émissions de gaz issues de la forte industrialisation. Malgré cette position, la petite collégiènne, d'un père enseignant des mathématiques à la retraite et d'une mère revendeuse, rêve de devenir docteur, s'écartant ainsi des questions de l'environnement.
A sa rencontre dans son village natale,Togoville, localité historique à près d'une quarantaine de kilomètre à l'Est de la capitale togolaise qui a donné son nom au pays et situé au bord du Lac du même nom Togo, Djatougbé Benedicta fait découvrir ses deux frères, sa famille et l'environnement social dans ce milieu.
Elle a permis la découverte du marché du village qui connaît sa plus gande animation seulement tous les mercredi avec aussi la particularité de l'existance du troc entre les paysans et les pêcheurs qui y viennent échanger les produits des champs contre ceux de la pêche.
Ce mode de commerce a disparu dans bien de communautés mais là-bà, il a été retenu spécifiquement pour les communautés des pécheurs et des paysans afin qu'elles puissent acquérir l'une au l'outre catégorie de ces produits alimentaires sans nécessairement avoir de l'argent.
Cela a fait la renommée du marché dans le sud du pays et attiré plus de personnes et de commerçants de différents villages qui ont aggrandi le marché, provoquant la prédominance du commerce à base de devise.
Dans ce marché où travaille sa mère, Djatougbé Benedicta a photographié des scènes habituelles, des commerçantes, des paysannes avec des produits agricoles, des femmes des communautés de pêcheurs avec des produits de mer.
Elle y a croisé des élèves qui, profitant du quartier libre que donnent les établissements scolaires les après-midi de mercredi, vont aider leurs parents dans le petit commerce et la vente de produits divers.
Son frère cadet Attiogbé Junior, 11 ans et élève au Cours Moyen 2e année, veut plutôt suivre les pas de leur père. Il rêve de devenir enseignant.
Sur les questions de l'environnement, il a les mêmes points de vue que sa soeur, surtout planter des arbres pour compenser ceux qui ont été détruits pour répondre aux besoins des populations. Attiogbé Junior reste également passionné par les activités de leur père qui s'est engagé dans l'élevage du porc et aussi du canard qui est à l'essai.
SOURCE: French news CN
vendredi 13 novembre 2009
Emmanuel Adébayor promet de doubler les primes en cas de victoire face au Gabon
APA - Lomé (Togo) - Le capitaine de l’équipe Emmanuel Adébayor a promis, jeudi à Lomé, de doubler les primes de ses coéquipiers en cas de victoire du Togo sur le Gabon, samedi au stade Kégué de Lomé, en match comptant de la 6è et dernière journée des éliminatoires combinés de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et de la Coupe du monde 2010, a appris APA de bonnes sources.
Une victoire sera synonyme de qualification pour la phase finale de la CAN 2010 en Angola pour les « Eperviers ».
Mais en cas de match nul ou de défaite, le sort du Togo dépendra du résultat du match Maroc - Cameroun.
Une victoire du Cameroun ferait l’affaire des Togolais, alors qu’un succès du Maroc combiné à un revers des « Eperviers » mettrait la bande à Adébayor en mauvaise posture.
Le Togo occupe la 3e place du groupe A avec 5 points, derrière le Cameroun (1er avec 10 pts) et le Gabon (2e avec 9 pts). Le Maroc est dernier du groupe avec 3 points.
L’équipe togolaise, apparemment hyper motivée, promet de gagner. « Nous allons gagner pour obtenir la qualification (à la CAN) », a promis Thomas Dossevi.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a reçu, jeudi au Palais de la Présidence de la République, à Lomé, l’équipe nationale de football du Togo, les « Eperviers ».
« Le chef de l’Etat nous a bien reçu et nous a assuré qu’il fera tout pour assurer une bonne préparation de ce match », a déclaré à la presse Thomas Dossèvi, le porte-parole de l’équipe togolaise.
jeudi 12 novembre 2009
DES MEMBRES DE ICIÉLA PRENNENT PART À L'ÉTRANGE RENCONTRE DE LOMÉ AU TOGO
mardi 10 novembre 2009
Projet VAL Radio Togo
Viens à Lui Web-Radio est à présent bien installé et il faudra encore quelques semaines pour finaliser le rythme des émissions et le rajout de quelques-unes. Dans mon coeur, je ressens cette direction : Viens à Lui Web-Radio bien développé pour l’évangélisation de la France en employant des méthodes que les Français connaissent (la web-radio), avec des textes et des chansons qu’ils comprennent (les émissions). Nous sommes maintenant 13 équipiers. Je veux dire par là que c’est du solide. Le Seigneur lui-même a construit cela.
Maintenant, j’ai dans mon coeur le désir de commencer des champs nouveaux et d’aider l’évangélisation d’autres pays spécifiquement. Je ne veux pas laisser tomber Viens à Lui Radio pour la France.
Faites donc la nuance : Viens à Lui Radio France est la tête, le coeur de mon engagement et je continue à m’en occuper avec les équipiers. Mon désir est juste d’aider à lancer d’autres web-radios avec le même concept que celui de Viens à Lui Web-Radio France dans la langue du pays.
Je n’ai pas voulu me précipiter à aller vers un quelconque pays mais j’ai attendu que des occasions, qui je le crois sont conduites par notre Dieu, se présentent à moi.
Ces occasions sont donc arrivées et nous ouvrirons le 25 novembre 2009 le flux Viens à Lui Web-Radio sur le portail TogoChrétien en partenariat avec la mission Jean-Baptiste. Le site internet personnel de la radio est en construction, nous prévoyons l’ouverture pour le 11 Novembre 2009.
Alors, à bientôt pour les Togolais ! To go, allons au Togo évangéliser !
Benjo, responsable de Viens à Lui Web-Radio.
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LIEN : http://www.viensalui.com/2009/11/projet-val-radio-togo/
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Maintenant, j’ai dans mon coeur le désir de commencer des champs nouveaux et d’aider l’évangélisation d’autres pays spécifiquement. Je ne veux pas laisser tomber Viens à Lui Radio pour la France.
Faites donc la nuance : Viens à Lui Radio France est la tête, le coeur de mon engagement et je continue à m’en occuper avec les équipiers. Mon désir est juste d’aider à lancer d’autres web-radios avec le même concept que celui de Viens à Lui Web-Radio France dans la langue du pays.
Je n’ai pas voulu me précipiter à aller vers un quelconque pays mais j’ai attendu que des occasions, qui je le crois sont conduites par notre Dieu, se présentent à moi.
Ces occasions sont donc arrivées et nous ouvrirons le 25 novembre 2009 le flux Viens à Lui Web-Radio sur le portail TogoChrétien en partenariat avec la mission Jean-Baptiste. Le site internet personnel de la radio est en construction, nous prévoyons l’ouverture pour le 11 Novembre 2009.
Alors, à bientôt pour les Togolais ! To go, allons au Togo évangéliser !
Benjo, responsable de Viens à Lui Web-Radio.
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LIEN : http://www.viensalui.com/2009/11/projet-val-radio-togo/
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Togo: un 2e frère du président écroué
AFP
10/11/2009 | Mise à jour : 20:36 | Ajouter à ma sélection
Un deuxième frère du président togolais Faure Gnassingbé, Essolizam Gnassingbé, a été écroué dans le cadre d'une affaire de tentative de coup d’Etat déjoué début avril, a confirmé à l'AFP une source judiciaire. Des sources diplomatiques avaient évoqué en avril l'arrestation d'Essolizam Gnassingbé mais l'information n'avait pas été confirmée officiellement.
La source judiciaire, qui a requis l'anonymat, n'était pas en mesure d'indiquer à quand remontait exactement l'interpellation de ce frère du président, à la tête d'une structure de communication à Lomé.
Kpatcha Gnassingbé, autre frère de Faure Gnassingbé, avait été arrêté le 15 avril à Lomé, accusé d'être le cerveau du coup d'Etat déjoué. Ancien ministre de la Défense, il était jusqu'à sa chute un poids lourd du parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple togolais (RPT), fondé par leur père, le général Gnassingbé Eyadema qui a dirigé le Togo pendant 38 ans jusqu'à son décès début 2005.
SOURCE : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/10/01011-20091110FILWWW00658-togo-un-2e-frere-du-president-ecroue.php
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10/11/2009 | Mise à jour : 20:36 | Ajouter à ma sélection
Un deuxième frère du président togolais Faure Gnassingbé, Essolizam Gnassingbé, a été écroué dans le cadre d'une affaire de tentative de coup d’Etat déjoué début avril, a confirmé à l'AFP une source judiciaire. Des sources diplomatiques avaient évoqué en avril l'arrestation d'Essolizam Gnassingbé mais l'information n'avait pas été confirmée officiellement.
La source judiciaire, qui a requis l'anonymat, n'était pas en mesure d'indiquer à quand remontait exactement l'interpellation de ce frère du président, à la tête d'une structure de communication à Lomé.
Kpatcha Gnassingbé, autre frère de Faure Gnassingbé, avait été arrêté le 15 avril à Lomé, accusé d'être le cerveau du coup d'Etat déjoué. Ancien ministre de la Défense, il était jusqu'à sa chute un poids lourd du parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple togolais (RPT), fondé par leur père, le général Gnassingbé Eyadema qui a dirigé le Togo pendant 38 ans jusqu'à son décès début 2005.
SOURCE : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/10/01011-20091110FILWWW00658-togo-un-2e-frere-du-president-ecroue.php
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vendredi 6 novembre 2009
La 7ème foire internationale de Lomé fixée au 20 novembre 2009
La Foire internationale de Lomé tiendra sa 7e édition du 20 novembre au 7 décembre prochain, avec comme innovation des expositions virtuelles, a-t-on appris vendredi auprès du Centre togolais des expositions et foires de Lomé (Cetef).
Une campagne de promotion de dix mois a été lancé jeudi pour cette 7e édition de la Foire internationale de Lomé, un rendez-vous d'échanges d'expérience, de promotion et de vente directe de produit et de service avec des acteurs du commerce.
SOURCE http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=29299
Une campagne de promotion de dix mois a été lancé jeudi pour cette 7e édition de la Foire internationale de Lomé, un rendez-vous d'échanges d'expérience, de promotion et de vente directe de produit et de service avec des acteurs du commerce.
SOURCE http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=29299
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