samedi 22 décembre 2007

LA RELANCE DE L'ÉCONOMIE TOGOLAISE


Les bailleurs de fonds attendus pour relever la filière des phosphates
TOGO -
3 décembre 2007 - XINHUA

Le ministre togolais des Finances, du Budget et des Privatisations, Adji Otteth Ayassor, a estimé que le relèvement de la filière des phosphates du pays, dans la perspective du redressement économique de ce pays, nécessite l'assistance financière et technique des bailleurs de fonds pour sortir cette filière de sa situation de sous-production, a appris lundi l'Agence Xinhua.
Le ministre Ayassor a insisté sur l'urgence que les bailleurs doivent aider le Togo à "relever la filière des phosphates", alors que des experts d'une mission conjointe des institutions de Bretton Woods examinent les possibilités du redressement économique de ce pays.
"Pour ce faire, ils nous assisteront en terme de financement et en terme d'appui technique ", a précisé le ministre, en se référant à la crise de production des phosphates, en raison des installations techniques devenues vieilles et peu productives.
Les phosphates du Togo sont actuellement confiés à la Nouvelle société des phosphates du Togo (SNPT) détenue à 100% par l'Etat togolais, avec la vision de faire en sorte que le phosphate joue un rôle promoteur de l'économie togolaise. "Nous allons soumettre à ces bailleurs de fonds tous nos projets dont le financement nous permettrait de sortir de la situation de sous-production", a souligné de son côté le Directeur général de la SNPT, M. Charles Takou. La SNPT est attendue pour participer à la confection du budget de l'Etat en "payant régulièrement les taxes et en dédouanant régulièrement les marchandises".
Jusqu'en 2003, la précédente société l'International Fetilizers Group-Togo (IFG-Togo) n'a pas pu remettre à niveau la production annuelle de phosphate à 3 millions de tonnes et entamer la mise en place d'industrie de production d'acide.
Alors que dans les années 1980-1988, l'Office togolais de phosphate (OTP) faisait 3,3 millions de tonnes et générait plus de 40 milliards de francs CFA de bénéfice net après impôts.

Aucun commentaire: