vendredi 15 octobre 2010

Nécessité d’une remobilisation populaire

2010, fin d’un cycle de déconvenues politiques
et nécessité d’une remobilisation populaire


Le 05 octobre 1990 est considéré au Togo comme le début du processus démocratique déclenché par un
mouvement populaire composé majoritairement de jeunes qui avaient soif de liberté, de justice et
d’égalité des chances. Ce mouvement insurrectionnel avait été précédé, le 20 juillet de la même année,
par la création de la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme, association loi de 1901, indépendante de la
très officielle Commission Nationale des Droits de l’Homme, créée en 1988 par le régime à parti unique
au pouvoir à l’époque. Cette période au cours de laquelle les togolais avaient rendez‐vous avec la liberté
d’opinion et d’expression a fait émerger dans l’euphorie une classe politique à qui fut confiée la mission
de conduire à bien les revendications populaires et de construire un état de droit démocratique à la
place de la tyrannie qui prévalait à l’époque.
Vingt ans après le déclenchement de ce processus, force est de constater que les « objectifs » de
démocratisation assignés à la coterie de leaders politiques présumés charismatiques de l’époque sont
encore intacts et attendent des actions concrètes pour leur aboutissement. Aux lieu et place de la
défense d’une cause commune et populaire, les dépositaires de notre jeune démocratie ont privilégié
des intérêts individuels et égoïstes doublés de mépris envers le peuple moteur.
En face, la « machine à broyer » représentée par le pouvoir en place a utilisé tous les moyens pour
arriver à ses fins : se maintenir au pouvoir, oubliant au passage les devoirs régaliens (construction et
l’entretien des écoles, des routes, des hôpitaux, l’emploi…) que lui confère la fonction de représentant
de l’état. Tous les leaders politiques de l’opposition ont non seulement démissionné de leur tâche mais
trahi, depuis la transition jusqu’à l’épisode récent de collaboration de l’opposant charismatique qui tente
de devenir héros sur un strapontin à défaut d’un trône. Toutes ces sommités aux qualités morales et
intellectuelles doublées d’une intégrité insoupçonnable qui ont promis monts et merveilles aux togolais
dans la salle Fazao de l’hôtel du 2 février ont tour à tour trahi l’idéal de la mission populaire pour laquelle
ils étaient à tort adoubés. La seule prouesse à mettre à leur actif est la personnification de la déception
politique, avec l’accumulation des erreurs, prenant toujours de bonnes décisions aux mauvais moments
et surtout de mauvaises décisions aux bons moments.
En analysant de près ces déconvenues politiques, point n’est besoin d’être surpris par le récent acte de
ralliement au pouvoir posé par Gilchrist Olympio qui n’est en fait que le chainon manquant de ce cycle
de déconvenues de la vie politique togolaise. Plutôt que de s’en mordre les doigts, ce qui est tout à fait
justifié et légitime, cet acte « héroïque » est plutôt salvateur car il permet à présent de clarifier la
situation politique et de solder les promesses non tenues de tous ces leaders vieillissants des années 90,
qui à vrai dire n’avaient pas bien mesuré l’ampleur du travail qui les attendait et qui chemin faisant
n’ont pas eu l’honnêteté de se remettre en question.
La fin de ce cycle doit bien entendu annoncer un renouveau bien réfléchi qui doit se servir des
expériences du passé pour bâtir un Togo digne, respecté, travailleur, innovant et prospère. Il revient à
chaque togolais de considérer que ce nouveau départ est une affaire collective mais avant tout
personnelle qui ne doit plus être sous traitée à qui que ce soit et à n’importe quel prix. La situation
actuelle de notre pays comparable à un état de marasme avancé doit tous nous interpeler et nous
recommander une forte implication dans cette nouvelle cause pour la défense des droits élémentaires
au moment où nous constatons le retour en force des méthodes passéistes de gouvernance basées sur la
brutalité, l’intimidation, la force, les menaces et le bâillonnement. Aujourd’hui, les revendications de la
population sont identiques à celles d’il y a vingt ans, économiques au premier chef car touchant aux
intérêts vitaux de la personne humaine. Mais vingt ans après le démarrage du processus démocratique,
les togolais ont toujours soif de liberté, de dignité et de justice, autant si ce n’est plus qu’après vingt ans
de régime à parti unique, parti état. Car entre‐temps, ceux d’entre eux qui ont de la famille ou des amis
dans un pays voisin, ont vu la trajectoire politique suivie par nos voisins et le bien‐être économique et
social qui en découle, pour le plus grand nombre. Lorsque dans une démocratie, le pouvoir nucléarisé
vient à choisir ses opposants il faut craindre une dérive totalitaire et de soumission de toute une nation
contre laquelle le seul remède est celui de la remobilisation et de l’engagement ou du réengagement,
gage d’un nouveau souffle pour notre marche vers la liberté.
Ne pas s’impliquer serait synonyme de « démission » devant une situation chaotique qui, loin de
s’améliorer ira de mal en pis. Le renouvellement de la classe politique togolaise a fortement besoin de
cette implication pour nourrir les idées de sa métamorphose.
Le passé brutal et violent de certaines personnes qui dirigent aujourd’hui le Togo n’est pas de nature à
rassurer. Au contraire ce passé incite à s’interroger sur notre avenir proche et celui de nos enfants et
petits‐enfants. Les échantillons d’un héritage basé sur la brutalité et la violence (physique et morale)
nous sont hebdomadairement servis à travers la gestion des contestations populaires de rue nées des
dernières élections présidentielles.
Un renouveau démocratique effectif est donc incontournable. Il nécessite le renouvellement de la classe
politique qui est donc l’affaire de tous, déçus, satisfaits, pessimistes, optimistes, réservistes, engagés,
riches, pauvres, travailleurs, chômeurs, jeunes, adultes, hommes, femmes, analphabètes, intellectuels,
citadins, villageois, septentrionaux, méridionaux… Il est vrai qu’on ne peut pas s’empêcher de se poser la
question d’une nouvelle déconvenue d’une garantie de bonne fin. Mais, aussi légitime qu’elle soit, cette
question ne doit pas être un frein à notre engagement au risque de laisser le patrimoine commun à un
groupuscule d’individus prêts à tout pour se fossiliser là où ils sont.
Chacun dans son coin a de bonnes idées à partager pour révolutionner la lutte et nourrir le débat pour
l’avènement de la démocratie mais attend peut‐être que l’autre vienne le chercher avant de participer à
l’action commune, ou redoute plutôt l’accueil à lui réservé par l’autre pour ses idées. L’offre de service
doit venir à la fois des initiateurs et des partis politiques de l’opposition dans le respect mutuel et
l’humilité. Les arrestations arbitraires, la torture et les assassinats politiques de l’ère du parti unique ont
gravé dans l’inconscient collectif du togolais que toute activité politique ou citoyenne est dangereuse,
voire irresponsable donc indigne d’un bon père de famille.
Il est temps de cesser de pratiquer la politique du canard qui consiste à être dans l’eau et à refuser de se
mouiller ; cette politique nous dessert et avantage nos oppresseurs.
Ensemble, faisons le voeu de soutenir et d’accompagner le nouveau cycle d’espérance et de quête de
liberté qui commence. Il y va de notre intérêt et de celui de nos descendants.
Synergie Togo,
2 tue de Lancry
75010 Paris
www.synergietogo.org

mercredi 8 septembre 2010

Mission économique : UNE MISSION ÉCONOMIQUE SE RENDRA AU TOGO AU PRINTEMPS 2011

Québec-Lundi 6 septembre 2010 : À l’invitation du Consul honoraire de la République togolaise à Québec, Me Stéphane HARVEY, l’Ambassadeur du Togo au Canada, SEM Bawoumondom AMELETE, a séjourné à Québec, les 23 et 24 août 2010.

Au cours de ce séjour, le Consul et l’Ambassadeur ont tenu une séance de travail où il a été convenu qu’une mission économique sera organisée pour se rendre au Togo au printemps 2011. L’Ambassadeur a profité de cette occasion pour rencontrer, en présence du Consul, certaines personnalités des secteurs public et économique au Québec.

Organisée par le Consulat honoraire de la République togolaise à Québec, cette mission bénéficie de l’appui et de la collaboration de l’Ambassade de la République togolaise au Canada.

Le Consul honoraire, Me Stéphane HARVEY tend la main à toutes les entreprises et organisations canadiennes et québécoises intéressées par le Togo: « Nous les convions à venir investir et à s’installer au Togo en vue de faire des affaires intéressantes et pour créer de nombreux emplois en Afrique, au Québec et au Canada, car le Togo via sa zone franche est une porte d’entrée sur tout le continent africain », a-t-il précisé.

Échelonnée sur une semaine complète, la mission économique ouvrira les portes à ces nombreuses compagnies. « Le Togo a un besoin urgent d’expertise québécoise et canadienne dans plusieurs secteurs », a souligné l’Ambassadeur Bawoumondom AMELETE.

« Certains secteurs comme les réseaux de distribution de l’eau, d’irrigation, d’assainissement des villes, de l’agriculture, des infrastructures, de l’hôtellerie, de la téléphonie mobile, du Web, des pêches et l’énergie sont parmi les domaines où il y a des besoins importants », a ajouté l’Ambassadeur.

Les dates exactes de la mission économique seront précisées ultérieurement.

Pays d’Afrique de l’Ouest de plus de 6 millions d’habitants touchant à l’océan Atlantique, le Togo est situé entre le Bénin à l’Est, le Ghana à l’Ouest et le Burkina Faso au Nord. Il est membre de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, de l’Union africaine et de la Francophonie internationale.

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Communiquez avec nous ou écrivez-nous pour prendre part à la Mission économique:

Daniel MORNEAU
Directeur des communications-relations médias-relations publiques

CONSULAT HONORAIRE DE LA RÉPUBLIQUE TOGOLAISE à QUÉBEC
Tél: 514-296-7430 cell.

Tél: 418-529-5508
dmorneau@togoquebec.ca
www.togoquebec.ca

mardi 2 février 2010

UNE ORGANISATION TOGOLAISE AU CANADA



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NOUS VENONS DE DÉCOUVRIR SUR LE NET CE SITE DÉNOMMÉE :
LES AMIS DE FAURE AU CANADA
NOUS AVONS CHOISI DE VOUS LE FAIRE VISITER...
LA REDACTION
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Nous, togolais du Canada, pendant longtemps, avons été considérés comme très critiques à l’endroit du régime en place au Togo. Nous avons toujours suivi de très prêt l’évolution de la situation sociopolitique dans notre pays. Depuis bientôt trois ans les choses ont beaucoup évolué au pays et qui méritent d’être reconnues. Beaucoup de progrès ont été réalisés. Nul ne peut nier un redécollage du Togo dans les domaines tels que la santé, l'éducation, le développement à la base et les infrastructures routières. Beaucoup reste encore à faire. Pour un développement continu nous pensons qu’un tel élan mérite d’être soutenu et pensons, au vu de la situation actuelle, que seul Faure peut continuer ce qu’il a entrepris. Votons tous pour Faure.

SOURCE : http://lesamisdefaureaucanada.com/index.html


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vendredi 29 janvier 2010

Togo : Candidature unique de l’Opposition , Une gageure sans une introspection du passé



(AfriSCOOP) — Si l’on en croit les déclarations des états-majors des différents candidats de l’Opposition togolaise à la présidentielle prévue normalement le 28 février prochain, des conciliabules sont toujours en cours au sein de cette couche de la classe politique pour présenter une candidature unique. De toute vraisemblance, les opposants togolais planchent sur leur destin commun en laissant de côté leur pomme de discorde proche et lointaine.



Comme dans nombre de pays francophones d’Afrique, les opposants togolais éprouvent toutes les difficultés du monde pour accorder leurs violons face aux stratagèmes les plus perfides les uns que les autres du parti au pouvoir depuis l’enclenchement du processus démocratique au Togo. A la différence de ses soeurs d’Afrique francophone, l’Opposition togolaise a déjà réussi à unir sa voix dans un passé lointain et récent. Une union qui a été et demeure justement le point de départ des frictions constatées dans cette mouvance politique en terre togolaise.

En 1991, à l’issue de la Conférence nationale dite « souveraine » (qui a duré 52 jours), ce fut le leader de la Cdpa (Convention démocratique des peuples africains) qui a été désigné Premier ministre de la transition. Un choix qu’il déclina en faveur de Me Joseph Kokou Koffigoh. En 2003, à la faveur d’une élection présidentielle, la même Cdpa s’est désistée au dernier moment en faveur de ce qu’elle a appelé « le choix du peuple » qui était cette année-là l’Ufc. Deux années plus tard, dans le cadre de la présidentielle anticipée de 2005, la Cdpa a une fois de plus fondu sa candidature dans celle de la grande coalition de l’Opposition représentée par Bob Akitani qui a fait face au Rpt. Autant de concessions qui font dire à la Cdpa aujourd’hui qu’elle ne saurait être éternellement une formation qui se sacrifie pour le bonheur d’un autre parti.

Cette attitude rejoint implicitement la démarche du Car (Comité d’action pour le renouveau) de Me Yawovi Agboyibo qui exige depuis l’enclenchement de marchandages politiques, début 2009, avec l’Ufc autour de la candidature unique de l’Opposition, « le retour de l’ascenseur ». Dans le même ordre d’idées, Kofi Martin Yamgnane, candidat indépendant à la joute présidentielle de février 2010 au Togo a estimé de son côté qu’il est temps que l’Opposition togolaise « change de tireur de penalty après plusieurs tentatives infructueuses ». Allusion aux présidentielles auxquelles cette Opposition a pris part depuis 1998, et à l’issue desquelles elle n’a jamais été proclamée vainqueur.

Dans le giron de l’Opposition togolaise, on fait cependant mine d’oublier les rancoeurs nées après les législatives de 2007 jugées « crédibles et transparentes » par la communauté internationale, et dont pourtant les résultats ont été remis en cause quelques mois plus tard par le Parlement européen. Autrement dit, ces législatives étaient entachées de fraudes qui ont lourdement désavantagé l’Ufc qui a pourtant recueilli le même nombre de voix que le Rpt proclamé vainqueur ! Justement, contre ces fraudes précitées, aucune formation de l’Opposition n’a élevé la voix en 2007 pour soutenir l’Ufc en réclamant les voix qui ont été volées à cette dernière, au dans l’intérêt supérieur de l’électorat national !!! De crainte tout simplement de voir le parti de M. Olympio rafler la majorité des sièges au parlement qui en compte 81.

Ainsi se présente le visage de la solidarité politique parmi les opposants togolais quand on sent la victoire électorale d’un allié se profiler. Aux militants et sympathisants de l’Opposition au Togo de ramener leurs leaders à la raison. Nourrir de l’antipathie et de l’envie envers son compagnon de lutte dans une Opposition est plus corrosif que collaborer avec un régime totalitaire et sanguinaire
SOURCE : http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?page=article&id_article=1036

mercredi 20 janvier 2010

Togo : la Reine blanche de la brousse

Une Française est devenue reine dans un village du Togo.

VIDEO ET COMMENTAIRES SUR

http://www.fdesouche.com/articles/94537

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Marche pour exiger de la Confédération africaine de football (CAF) des excuses

L’Association Togolaise des Consommateurs (ATC) appelle la population à une marche pacifique samedi prochain à Lomé pour exiger de la Confédération africaine de football (CAF) des excuses pour son « irresponsabilité dans la gestion de l’attaque dont a été victime la sélection togolaise à Cabinda ».

L’ATC demande également au gouvernement de baisser le prix de certains produits qui avaient augmenté en vue d’aider les Eperviers à participer à la CAN de bonnes conditions.

Le prix du paquet de ciment avait augmenté le 4 janvier de 100 francs CFA. Cette somme devaient revenir aux joueurs de l’équipe nationale dans le cadre d’une opération solidaire dénommée « Prix ciment Epervier ».

Publié le 20/01/2010 republicoftogo

mercredi 13 janvier 2010

CAN 2010 - Hayatou : "Nous n'avons pas disqualifié le Togo"

Pour la première fois depuis l'attaque meurtrière de l'équipe du Togo en Cabinda, Issa Hayatou, président de la CAF (Confédération africaine de Football), responsable de la CAN, a donné des précisions sur les décisions de l'organisation. Un entretien exclusif réalisé par Eurosport.

Plus d'infosLe Togo ne peut pas revenir
CAN : Calendrier
RETROUVEZ CET ENTRETIEN SUR EUROSPORT CE MARDI A 19h15 ET 21h15, MERCREDI A 16h30.

ISSA HAYATOU, structurellement, le pari est réussi en Angola ?

I. H. : Oui la réponse est oui.... 4 nouveaux stades, 13 stades d'entraînements rénovés....

Comment avez vous vécu les événements de Cabinda ?

I. H. : "Vous savez nos frères togolais ont été attaqués en venant de Pointe noire à Cabinda. Et il y a eu mort d'homme. C'est regrettable ce qu'il s'est passé, la CAF a pris toutes les dispositions pour être aux côtés de la délégation togolaise. Dans un premier temps on a dépêché notre vice président. Nous étions en pleine réunion quand on nous a annoncé ces événements tragiques. Tout de suite on a mis fin à la présentation de M. Mamane à cette réunion pour pouvoir aller nous représenter à Lubango (en fait Cabinda, ndlr) auprès de la délégation togolaise, le lendemain j'ai été reçu par le Premier ministre de l'Angola qui nous dit qu'il ya eu dans la nuit à 4h00 du matin de vendredi à samedi 2 morts et immédiatement nous sommes partis à l'aéroport, on a pris l'avion pour aller à (Cabinda)... auprès de la délégation togolaise.

Nous les avons rencontrés et nous en avons profité pour rencontrer les autres délégations car il y avait la psychose de la peur. Vous savez dans des occasions de cette nature là, la presse ne ménage aucun effort pour amplifier l'information. Il y avait des vraies rumeurs, des fausses rumeurs. Tout cela a contribué à amplifier la peur, il fallait donc que le comité exécutif, que j'ai eu l'honneur de conduire, se rende auprès de ces équipes pour les assurer de notre soutien et surtout du renforcement du dispositif sécuritaire que le gouvernement angolais entendait apporter à cette organisation après le coup tragique que le Togo a eu.

Donc nous avons fait le tour, nous sommes revenus et naturellement nous avons appris qu'ils voulaient partir et je leur ai dit que ce n'était pas une bonne chose, que la vie devait continuer et c'est vrai que ce qu'ils ont eu était de nature à décourager tout un chacun, tout comme nous car nous partageons leur désarroi, leur peine mais il fallait sauver ce qu'il y avait de mieux en Afrique, la CAN, car il n'y a pas d'autre événement comme la CAN en Afrique, mais aussi que la CAF n'entendait pas déplacer, contrairement à ce qu'ils pouvaient imaginer, le groupe de Cabinda à ailleurs. Et encore moins même changer les dates. Mais si la délégation du Togo voulait partir, on comprendrait parfaitement leur décision et on la respecterait.

Et sur ce on est parti voir les Ivoiriens, les Ghanéens et le Burkinabés. Et on a pris notre avion et on est revenu. Le lendemain j'ai vu dans la presse que le Togo a décidé de rester, que les joueurs ont décidé de rester et quelque temps après nous apprenons que malgré tout la décision politique veut qu'ils repartent. Ils sont donc repartis. Contrairement à ce que les gens disent, la CAF n'a pas disqualifié le Togo, c'est le Togo qui est parti. Les medias qui connaissent mal le règlement disent que nous avons disqualifié le Togo.

Nous n'avons pas disqualifié le Togo, le Togo a pris ses valises et est parti. Et nous avons constaté leur absence. Nous ne l'avons pas disqualifié, donc voilà la situation. Ce qui ramène donc le groupe à trois et le tournoi se déroulera à trois. Le groupe comprendra comme prévu les deux premiers pour aller en 1/4 de finale et ainsi de suite. Bon nous regrettons ce qui s'est passé, on aurait souhaité avoir nos frères togolais avec nous mais si la décision politique veut qu'ils partent, et ils sont partis, nous prenons bonne note et acte de leur départ.

N'était-il pas possible d'accéder à leur requête?

I. H. : Non non, la CAN c'est un événement et la CAF, je ne voudrais pas nous jeter des fleurs de brevet de satisfaction. Nous sommes l'une sinon la seule organisation en Afrique qui tienne. Nous n'avons pas de subvention de personne, nous volons de nos propres ailes. Nous respectons le règlement c'est pour cela que la CAF est debout. Si on commence à faire des dérogations de cette nature parce que nous nous pensons qu'on peut jouer. Parce qu'il y a eu des événements plus tragiques dans le monde, on n'a pas arrêté les événements pour autant. Souvenez-vous de Munich, il y a eu le corps des Israéliens mais les événements ont continué.

A Paris, lors de la Coupe de la Confédération, Monsieur Foé est tombé et il est mort. Les événements ont continué et si on commence à faire des dérogations, c'est très mauvais, la CAF risque d'avoir des entorses. Et ça nous n'entendons pas le faire. C'est une institution qui est suivi par l'ensemble des Africains et par l'ensemble du monde. Et nous pensons jusqu'à preuve du contraire que le règlement de la CAF nous protège. Il fallait out faire pour pouvoir maintenir car une CAN comme celle là: un mois deux mois, trois mois à l'avance on a fait le calendrier, les satellites sont réservés, tout est réservé.

Nous ne pouvons pas nous permettre de le faire d'une part, et d'autre part si on accédait à la demande du Togo, vous êtes sûre que les trois autres équipes vont accepter qu'on modifie le calendrier car ils se sont préparés en conséquence. On peut dire à la Côte d'Ivoire qui ont joué hier contre le Burkina, vous allez jouer dans trois jours. On peut dire au Ghana vous allez jouer dans cinq, six ou sept jours? Et après les réservations, les télévisions et les autres groupes qui les attendent pour pouvoir faire les 1/4 de finale avec ce groupe là. Tout ça il y a des implications que vous devez vous connaître les journalistes. Pour toutes ces raisons nous préférons gérer un forfait que de créer un malaise dans la famille. C'est pour cela que la CAF ne pouvait pas accéder à cette demande.

Nous nous sommes réunis à la mi-temps (du match d'ouverture) pour vous dire l'importance qu'on a donnée à cette question. Au stade on nous a donné une salle, nous avons examiné l'ensemble des problèmes qui peuvent se poser à la suite d'un report. Et le comité exécutif dans son ensemble a rejeté cela. Et nous avons notifié à la partie togolaise: ou ils restent, ou ils se retirent et ils ont préféré se retirer. Nous respectons leur décision et nous prenons acte.

Le premier ministre togolais a dit que la CAF n'avait pas présenté ses condoléances :

I. H. : J'ai beaucoup de respect pour le Premier ministre du Togo, je n'ai pas à lui répondre. Mais tout ce que je sais c'est que nous on a fait tout ce qu'on peut faire. Et si c'était nécessaire on peut prouver qu'on a tout fait. Mais c'est le Premier ministre d'un pays souverain. Nous, nous traitons avec la fédération nationale, je ne veux pas répondre aux propos du Premier ministre. J'ai entendu ce qu'il a dit mais je ne veux pas faire la polémique. Ni avec lui, ni avec quelqu'un d'autre.

Est ce que vous vous êtes suffisamment exprimé sur le sujet ?

I. H. : Pour s'exprimer on n'a pas besoin de prendre le micro. Tous les communiqués que nous sortons là, c'est une façon de s'exprimer, c'est une voie d'expression. Nous avons depuis le début de cette... cette crise, la CAF quotidiennement a sorti des communiqués, des lettres.. On n'a pas besoin de venir devant une caméra pour dire que la CAF s'est exprimée avec tous ces communiqués que nous sortions. Et nous avons fait ce qu'il fallait faire, je vous ai décrit le scénario.

Dès que nous avons appris que l'équipe nationale du Togo avait été attaqué, nous avons interrompu la réunion pour dépêcher notre premier vice-président auprès de la délégation du Togo. Ça c'était le vendredi. Le vendredi ou le jeudi le crois. Et le lendemain c'était le samedi je suis allé voir le Premier ministre pour des problèmes de sécurité. Et c'et là, qu'on nous apprend que les deux joueurs de la délégation du Togo sont morts à 4h00 du matin dans la nuit de vendredi à samedi. Et de là je ne suis même pas revenu ici, nous sommes allés directement à l'aéroport prendre l'avion. Je ne sais pas ce qu'on pouvait faire plus que ça.

Est-ce que le Togo était prévenu des risques de Cabinda ?

I. H. : Nous avons tiré notre calendrier, nous attendions les équipes. Et toutes les 15 équipes, la 16ème étant l'Angola, devaient dire au comité d'organisation le moyen par lequel ils devaient venir ici... Ça c'est avec le comité d'organisation local. Le gouverneur nous a décrit le scénario de là-bas qui aurait dit qu'il leur a dit de ne pas venir par route. J'ai dit qu'il aurait dit. C'est lui qui nous a dit de sa propre bouche. Eux ils ont dit qu'ils allaient venir par route, c'est leur choix. Ils ont préféré venir par route et ce qui est arrivé est arrivé. C'est malheureux, nous le regrettons mais il ne revenait pas à la CAF de leur imposer une voie.

Les autres sont venus, tout comme eux sont venus malheureusement ils ont eu ce qu'ils ont eu là.. Nous partageons leur douleur mais il ne revient pas à la CAF d'imposer à une délégation de la confédération qui doit venir à la CAN l'itinéraire, le choix, le jour de son arrivée dans le pays d'accueil. C'est à eux de faire cela, de préparer leur voyage et de nous informer.

Vous comprenez l'inquiétude des équipes qui y sont celles qui vont s'y rendre ?

I. H. : A Cabinda, je ne sais pas combien de centaines de milliers de personnes vivent à Cabinda. On vous a dit que ce qui est arrivé n'était pas la ville de Cabinda. Ce qui est arrivé c'est en brousse, c'est sur le chemin de... en brousse et pas dans la ville de Cabinda. Il y a des citoyens angolais, des étrangers, des européens, tous ceux qui vivent à Cabinda et pour quelle raison ils doivent être inquiets ? Les autres vivent là-bas, depuis que vous êtes là vous avez appris que l'on a attaqué Cabinda ? Alors ce n'est pas la peine d'aller dans ce sens là Madame, il faut être réaliste.

Il ya plus de 400, 500 mille personnes qui vivent à Cabinda quotidiennement. Il y a des Européens, il y a des Africains de tout bord. Des Angolais, des Camerounais, des Sud-Africains qui vivent là-bas en toute quiétude. Il ne faut pas que des incidents viennent créer des doutes dans l'esprit des gens. La sécurité angolaise est là, c'est une nation qui est indépendante depuis 1975, qui encadre bien ses populations. Ils ne sont pas en brousse. Ils sont dans la ville de Cabinda... Je ne réponds plus à ces questions là, c'est fini. Allez ailleurs.

Propos recueillis par Michèle Segura / Eurosport


SOURCE : http://fr.sports.yahoo.com/12012010/70/can-2010-hayatou-nous-n-avons-pas-disqualifie-le-togo.html

mardi 12 janvier 2010

VISITE DE KOFFI YAMGNANE AU CANADA

M. Koffi Yamgnane, candidat aux prochaines élections présidentielles du 28 février 2010 au Togo, organise une tournée nord américaine du 21 au 24 janvier prochain pour rencontrer la diaspora togolaise et africaine ainsi que les amis du Togo. À cet effet, les comités mis en place pour organiser cette rencontre invitent tous les Togolais résidant au Canada à aller le rencontrer suivant la programmation suivante:

OTTAWA:
Vendredi 22 janvier 2010
Lieu: Université d’Ottawa- Pavillon Desmarais- Local 3120 (3è étage)
Heure: 18h-20h

MONTRÉAL:
Samedi 23 janvier 2010
Lieu: Grande Salle du Centre Africa, 1644, rue St-Hubert (Métro Berri UQAM)
Heure: 10h-13h

Nous comptons sur votre mobilisation et votre participation active à ces différentes rencontres afin d’écouter le candidat Koffi Yamgnane sur sa vision pour notre cher pays le Togo.


Pour les Comités organisateurs
À Montréal: Jean-Pierre Kavege
À Ottawa: Alexis Ajavon


source : DIASTODE

lundi 11 janvier 2010

VISITE DE KOFFI YAMGNANE AU CANADA

M. Koffi Yamgnane, candidat aux prochaines élections présidentielles du 28 février 2010 au Togo, organise une tournée nord américaine du 21 au 24 janvier prochain pour rencontrer la diaspora togolaise et africaine ainsi que les amis du Togo. À cet effet, les comités mis en place pour organiser cette rencontre invitent tous les Togolais résidant au Canada à aller le rencontrer suivant la programmation suivante:

OTTAWA:
Vendredi 22 janvier 2010
Lieu: Université d’Ottawa- Pavillon Desmarais- Local 3120 (3è étage)
Heure: 18h-20h

MONTRÉAL:
Samedi 23 janvier 2010
Lieu: Grande Salle du Centre Africa, 1644, rue St-Hubert (Métro Berri UQAM)
Heure: 10h-13h

Nous comptons sur votre mobilisation et votre participation active à ces différentes rencontres afin d’écouter le candidat Koffi Yamgnane sur sa vision pour notre cher pays le Togo.


Pour les Comités organisateurs
À Montréal: Jean-Pierre Kavege
À Ottawa: Alexis Ajavon


SOURCE DISTODE

samedi 9 janvier 2010

Véritable drame pour l’équipe nationale du Togo



Abalo Amelete, adjoint du sélectionneur Hubert Velud, ainsi que Stanislas Ocloo, attaché de presse de la sélection seraient décédés

EN UNION DE PRIÈRES AVEC LE TOGO

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mercredi 6 janvier 2010

Le drapeau togolais en berne: Paul AHYI est mort



Le célèbre plasticien togolais Paul Ahyi est décédé à Lomé dans sa 80è année.

Surnommé le Picasso africain, cet artiste polyvalent distingué par l’UNESCO et l’Etat togolais a exposé un peu partout dans le monde. Le Togo lui doit le dessin de son drapeau. Il est auteur de plusieurs écrits, notamment le recueil de poèmes « Togo, mon cœur saigne », publié aux éditions "La rose bleue" en 2008.

Avec Paul Ahyi disparaît un des plus grands artistes d'Afrique. Nous saluons la mémoire de l'artiste aux talents multiples.


mardi 5 janvier 2010

PROJET DE VOYAGE : Réfection du toit de l'école de Kouma Kopli

Madame Marie Bourbeau , membre de notre Groupe '' « Fraternité des TOGOLAIS (ES) AU CANADA SUR FACEBOOK» '', nous annonce qu'elle se prépare à partir vers l'Afrique.

Madame Marie Bourbeau nous annonce avoir récolté des fonds pour la réfection du toit de l'école de Kouma Kopli, village qu'elle visitera en février prochain.
Si vous voulez suivre Marie sur son blog... lors de son voyage , allez sur :

http://www.facebook.com/l/3f5ee;mariebourbeau.over-blog.com



AU NOM DU GROUPE , NOUS DISONS MERCI ET GRAND MERCI À MARIE POUR SON INITIATIVE ET SON ACTION REPÉTÉE EN FAVEUR DU BEAU VILLAGE Kouma Kopli..AU TOGO.

samedi 2 janvier 2010

COMMENT PARTICIPER A UN SEJOUR TOURISME SOLIDAIRE ACTIONS – TOGO


Tourisme solidaire égale tourisme équitable et responsable. Ce tourisme insiste sur la juste rémunération des acteurs locaux, l’achat de produits respectueux de l’environnement, les
rencontres culturelles et sociales et la connaissance des réalités locales.

Casacade d'Akloa, près de Badou, au togo dans la région des plateaux
La participation de chacun de vous au programme touristique et solidaire pour le développement durable du Togo, est un levier de développement communautaire dynamique au sien des populations de base. Par votre voyage, vous permettez à une communauté jeune et démunie de reprendre en main sa destinée. Les sens et le sens, donc. Ce projet social et solidaire a un double but : permettre la rencontre de l’autre, de sa culture et favoriser les retombés économiques pour ceux qui en ont le plus besoin. Le tourisme solidaire vous offre une autre idée du voyage, loin des séjours de vacances formatés qui ne laissent pas de place à l’échange avec les populations locales et à leur tradition. Actions – Togo vous offre un tourisme respectueux des habitants, des paysages et de leur mode de vie.


Très simple : veuillez contacter notre Chargé de mission et de liaison FRANCE / TOGO, Mlle Blanche VERENNE ou notre Coordinateur Général basé à edmonton au Canada, Mr ATTIVI Okey Ogbonin.

CONTACTS :

Blanche VARENNE :

blanche.varenne@actionstogo.asso.st

ATTIVI Okey Ogbonin :


okeyattivi@actionstogo.asso.st

Actions-Togo:

http://www.actionstogo.asso.st/contact.html